20/11/2006

Ne pas assister les gens sans aucune contrepartie

C’est bien de donner de répartir les richesses de la nation par répartition, afin de palier autant que faire se peut aux inégalités sociales dues par exemple à l’hérédité (handicaps divers physiques ou psychiques), l’éducation (parents violents, alcooliques..), le hasard (absence de parents), la vie (dépression, accident..).

Cependant il ne faut pas se cacher que cette aide a un fort coût que ne peut se permettre qu’une société riche, elle est très souvent détournée, et de plus reproduit très souvent les inégalités sociales. Ainsi les allocations de chômage qui sont différentes suivant le salaire précédant le licenciement. Beaucoup est à dire, et rien n’est parfait. L’enfant pauvre a droit à une bourse lui permettant pas de survivre à elle seule, l’enfant de riche a tout à satiété. Les exemples sont multiples, mais qu’importe.

Ce qui est gênant sont toutes les fraudes, comme une allocation de parent isolé pour la personne vivant en couple par exemple. Certes, les fraudes sont inévitables, et les organismes divers cherchent à les débusquer et à les punir. Le plus important est la gabegie, la fraude généralisée, comme le travail au noir, les fraudes aux impôts, et bien plus encore, le RMI.

Le RMI est un droit, la plus importante avancée sociale de toutes ces dernières années. En effet, comment supporter qu’une personne n’ait strictement aucune ressource pour vivre, comme tous ces malheureux clochards vivant sur le sol même de nos rues ou divers lieux publics, qu’on appelle désormais SDF (sans domicile fixe).

Les personnes vivant du RMI bénéficient royalement d’un versement d’environ 300 à 400 euros par mois, c’est à dire pas de quoi simplement prendre un logement décent, manger correctement, ou pouvoir remplir toutes leurs autres dépenses. Avoir une vie normale avec une aussi faible somme, c’est ce qu’on appelle résoudre le problème de la quadrature du cercle, tâche impossible.

Mais là encore ce n’est pas l’essentiel du propos, car c’est une véritable amélioration tout de même de leur état de vie. Le RMI, c’est un revenu minimum d’insertion. La personne en bénéficiant doit ainsi pouvoir se réinsérer dans la vie de tout le monde. Ce n’est que rarement le cas. Il est évident qu’il manque à ce système un volet coercitif soit de recherche obligatoire d’emploi, et bien plus encore, d’en remplir obligatoirement un, quel qu’il soit, du niveau de la personne considérée.

Ce n’est pas un rêve, et cela bénéficie, plus encore à la société, à la personne elle même, car ne rien faire d’obligatoire dans sa vie est nocif à de multiples points de vue :
On se sent inutile, non inséré socialement, avec peu de contact humain, en tout cas valorisant

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