31/01/2007

De quoi meurt-on en France ?

Souvent on trouve des chiffres de morts dans les différents faits divers. Par exemple : 5 morts par attentat. Sans doute ces morts sont affreuses, inacceptables, mais le sont tout autant toutes celles qu'on aurait pu éviter, par exemple par une meilleure alimentation et activité physique, les maladies cardio vasculaires étant la première cause de mortalité en France.

C'est pourquoi je vous donne ici les principales causes de décès en France, afin de vous donner des éléments de comparaison.

Sachez bien que pour les politiciens, comme le disait ouvertement Staline, "une mort, c'est tragique ; un million de morts : c'est une statistique !"

Evidemment, ces chiffres sont très sujets à caution. Par exemple, le nombre de morts par meurtres varie de 500 (statistique INED = Institut National Etudes Démographiques) à 1 300 (ministère de l'intérieur).
Il en va pareillement, mais avec des écarts bien moins importants, pour tous les nombres présentés, puisque cela dépend de ce qu'on y inclut, et de l'année (par exemple le nombre de morts sur la route a très fortement diminué ces cinq dernières années grâce à la politique enfin volontariste sur ce sujet du gouvernement).

L'essentiel est d'avoir un élément de comparaison, et non pas des statistiques parfaitement fiables.

nbre total morts (dont vieillesse) .........................545 000
dont :
maladies cardiovasculaires.................................173 000
cancers .......................................................150 000
tabac ...........................................................60 000
alcool ...........................................................45 000
suicides ........................................................10 000
accidents de la route.......................................... 5 000
Infections nosocomiales .......................................4 200
accidents domestiques ........................................2 000
meurtres ........................................................1 300
sida ..............................................................1 000
Tuberculose....................................................... 700
salmonelloses .....................................................500
noyades ............................................................400
Méningites bactériennes .........................................100
accidents sports de montagne ...................................100
Paludisme (cas importés) ..........................................20


à noter que 50 % des homicides sont d'origine passionnelle et conjugale

30/01/2007

A t-on raison d’en vouloir à la religion islamique ?

La religion musulmane fait couler beaucoup d’encre ces temps-ci, notamment depuis l’attentat du World Trade Center, mais déjà avant, dans la confrontation de cultures et de religions.

L’essentiel des pays de foi musulmane sont des pays pauvres. Souvent, ils souffrent le joug de régimes autoritaires non démocratiques, inféodés aux anciennes nations colonialistes, ou de celles ayant pris la relève. Enfin, beaucoup des personnes de foi musulmane des pays développés sont cantonnées au bas de l’échelle, refusées par la classe élitiste. Terreau idéal pour le fanatisme religieux, apte à donner un sens à la vie de pauvres hères désorientés ou revanchards.

La religion musulmane n’est pas plus mauvaise que d’autres. On lui reproche le port de voile islamique obligatoire, voire de burqa (ou burka) ou le chadri, ne laissant apercevoir que les yeux (derrière un voile grillagé) de tout le corps, quelle que soit la chaleur externe.

La charia, sorte de loi du talion permettant d’interpréter et d'appliquer le Coran, autorise la polygamie pour les hommes qui peuvent répudier leur femme (et parfois réciproquement en cas de mauvais traitements), ou se marier avec une femme juive ou chrétienne –mais non païenne (il est interdit aux femmes de faire de même).

Voici ce que dit le Coran sur le statut de la femme : « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause de leurs qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises. Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre la désobéissance. Vous les reléguerez dans des lits à part, vous les battrez.» (IV, 38). Il n'est donc pas interdit à un musulman de battre son épouse, à condition de le faire avec mesure.

Dans l'islam traditionnel, l'abus de la polygamie et du droit des hommes à répudier leur femme, même si leur conduite est irréprochable, a récemment conduit beaucoup de pays musulmans à la promulgation de lois familiales nouvelles.
Le Dieu de l'islam est absolument libre dans son action et ne se lie donc pas à des promesses. Par contre il exige une soumission totale, ce que traduit du reste le mot « islam ». Le pardon qu'il octroie n'est pas pour le présent, mais pour l'éternité. Allah pardonnera (ou ne pardonnera pas) au Jour du jugement.
Cela signifie que l'homme vit dans l'incertitude. Il ne peut qu'espérer avoir accompli tout ce qu'Allah attend de lui et l'avoir ainsi satisfait. D'où la résignation prêchée par l'islam et vécue par les musulmans, résignation qui s'exprime inlassablement, du matin jusqu'au soir, par l'expression « Inch Allah », « si Dieu le veut ». Récitée quasiment comme une incantation, elle est non seulement une confession de foi, mais une formule destinée à se concilier ses faveurs et à éloigner le malheur.
Le musulman est profondément fataliste. La pauvreté des immenses masses de l'islam et le poids des circonstances économiques qui ne laissent guère espérer en un changement et un avenir meilleur, ont favorisé une sorte d'inhibition devant l'action : « On ne peut rien y faire ! C'est comme ça ! C'est la volonté d'Allah ! » Ou bien : « Les choses changeront quand Dieu le voudra ! On ne peut qu'attendre et espérer ».
L’occident stigmatise la foi musulmane à cause de la condition féminine notamment, et du fanatisme religieux de certains. Il me semble que les pays musulmans sont pour la plupart dans la situation du moyen âge chrétien, où dénoncer le Christ équivalait à prononcer son arrêt de mort, où la femme était considérée comme sans âme ni droits sociaux. Laissons le temps à ces pays d’aller vers le progressisme et la liberté, et tâchons d’incorporer leurs membres dans nos sociétés avec le plus de bien possible.
Quant au fanatisme, il est en très grande partie issu de leur misère, entretenue par leurs régimes dictatoriaux, protégés par les pays développés. Qui sème le vent, récolte la tempête, sans même parler de la guerre économique, dont le terrorisme est un sous produit.

Qu’est-ce que l’Amour ?

Qu’est-ce que l’amour ? Vous le savez vous ? Moi, j’aime ma compagne, j’aime mes enfants, mais je ne sais pas ce qu’est l’amour. C’est un mot facile, un raccourci, qui peut faire soulever des montagnes ou presque, faire des choses terribles, ou très belles.

En premier lieu, il faut remarquer que non seulement l’amour n’est pas propre à l’espèce humaine, mais qu’il est partagé par toute espèce vivante, sans exception. Il s’agit là de l’amour physique, mais on peut se demander si deux poissons frayant ensemble n’éprouvent entre eux qu’une envie physique, un instinct.

Ce qui est sûr est que nous sommes beaucoup, ou tous, gouvernés par nos instincts : sexuel, maternel notamment. Pour aimer nous pouvons tuer un rival, ou nous précipiter sans guère ou du tout réfléchir sous les roues d’un véhicule pour tenter de sauver notre enfant.

Nous le voyons bien dans l’exemple des saumons qui, adultes, reviennent dans le ruisseau de leur enfance, bravant des milliers de kilomètres de mer, puis d’eau douce à laquelle ils doivent à nouveau s’adapter, pour finalement faire l’amour dans quelques centimètres d’eau, s’ils n’y arrivent jamais, vu le grand nombre d’obstacles sur le trajet.

En cours de route, ils ont changé de morphologie : vivant sur leurs réserves de graisse, ils n’ont plus de bouche capable de les nourrir, ils ne doivent désormais plus vivre que pour se reproduire puis... mourir. Cet instinct de vie, de mort pour eux, est stupéfiant, et nous concerne tous, derrière notre vernis d’être humain.

Nos hormones sexuelles font la pluie et le beau temps sur notre agressivité, réceptivité et désir de faire l’amour, pour trouver un partenaire, que nous cherchons en paradant tout comme les animaux : vêtements, belles voitures, allure générale, muscles, coiffure... mais sont aussi efficaces les phéromones que nous envoyons au sexe opposé pour l’attirer, le retenir. Des études semblent montrer que nous cherchons le partenaire sexuel le plus différent génétiquement de nous, sans même nous en apercevoir. C’est dicté par notre organisme, nos gènes qui nous gouvernent bien plus que nous pensons. L’amour physique est une des plus belles expériences que l’être humain puisse faire à deux.

L’amour maternel, paternel dont on parle moins, est sans doute également dicté par l’instinct, toute une évolution de la nature ayant donné ce même désir de protection et d’éducation à sa progéniture. Cela vous paraît normal d’aimer vos enfants, et pourtant...

Revenons au monde animal moins susceptible de perturber tout le bien que l’on pense de nous, êtres humains. Constatons qu’il est raisonnablement aberrant pour un lionne par exemple de défendre son petit parfois contre sa vie, alors que deux ans plus tard elle va le rejeter, qu’elle a l’habitude de tuer pour vivre, pour défendre son territoire... Même chose pour un poisson qui ne se contente pas toujours de disséminer sa semence dans la mer, mais qui offre parfois même la protection de sa bouche pour ses alevins contre les prédateurs.

Tout cela posé, on peut constater que l’humain a greffé là dessus une couche d’amour dit désincarné, dont la réalité me laisse fortement dubitatif. On aimerait l’autre, enfant ou amant, par pur sentiment, sans que rien n’attache à la basse réalité terrestre. Vous savez bien que c’est largement ou totalement faux.

Les unions durables (c’est à dire autre chose que quelques semaines ou mois) se font essentiellement entre amants de même niveau social, intellectuel, économique, relationnel. Il est bien rare de voir un ouvrier fréquenter une cheffe d’entreprise, ou un avocat s’unir avec sa femme de ménage. De même, un handicapé physique ou moteur aura bien des problèmes pour trouver un être valide pour s’intéresser à lui ou à elle. Celui ou celle très laid (e) aura peu de chance de trouver un amour au beau physique autrement qu’en rêve. Je suis sûr que vous avez des exemples contredisant cela, mais ils sont loin d’être habituels.

Ces exemples s’expliquent le plus souvent par d’autres qualités de charme, d’intelligence... ou d’argent, qui rendent l’autre aimable au sens propre du terme. Mais bravo si vous avez vu quelqu’un de beau, intelligent, riche, en bonne santé, sain physiquement et moralement... aimer un conjoint laid, stupide, malade, plein de problèmes psychiques, pauvre...

On peut considérer comme normal d’aimer une personne de son niveau, car l’amour n’est pas déconnecté de la réalité, loin de là. Les instincts s’expriment, destinés à vous trouver l’être le plus fort pour vous donner le plus beau bébé possible. C’est le désir de la nature fouettant votre sang d’un bain d’hormones exigeantes. Mais si les muscles mâles et la plastique féminine font encore leurs effets, ils ne suffisent plus à assurer la pérennité d’un couple.

En fait, au sein de l’amour comme de l’amitié, ce qui crée des liens durables, ce sont les ressemblances, ou les compléments, mais au sein de grands rapprochements de personnalité. En effet, si l’un aime le cinéma, et l’autre en a horreur, ce n’est pas une catastrophe. Mais si tout est ainsi, l’union aura bien du mal à perdurer. L’amour est d’abord et avant tout fait de quotidien, et non pas de grandes idées ou d’une attirance folle, qui auront tôt fait de tomber au quotidien de la réalité, comme bien des passions.

Sclérose des tenants du libéralisme comme du socialisme

On sépare toujours les tenants du libéralisme de ceux du socialisme, sans considérer qu’on peut prendre de bonnes choses dans les deux théories. Mais ce ne sont en effet que des théories, comme l’a abondamment montrée l’alternance socialiste de 1981. Mitterrand a opéré les restructurations de grandes industries minières, notamment, que jamais la droite n’a pu ni voulu opérer.

La bourse s’est envolée pendant son règne, au grand plaisir des financiers, qui ne faisaient pas partie traditionnellement de ses plus fidèles supporteurs. Par contre il a voulu résoudre en partie le problème du chômage en embauchant à tour de bras dans certaines entreprises publiques telles que les PTT de l’époque, qui avaient déjà un personnel surnuméraire. Cela donna un résultat catastrophique, où les employés des années 80 se battaient pour ne pas faire le travail, alors que souvent ils étaient deux fois trop nombreux pour l’exécuter normalement.

Une fois ces entreprises en partie privatisées (de statut, ou de fait), on les dégraissa en personnel, fort heureusement, car leur compétitivité, et même efficacité, était obérée du fait de ce personnel excédentaire, coûteux (75 % des charges des PTT de l’époque), trublion de surcroît (car lorsqu’on ne travaille pas, on désire mettre la pagaille, histoire de s’occuper, discutant de façon excessive de tout ce qui fait une entreprise).

L’embauche volontariste dans les entreprises publiques ne sauraient résoudre le problème du chômage. Elles ne réussissent pas non plus à garantir le travail bien fait, en faveur de tous les français. A répétition, les conflits sociaux interviennent, comme à Air France (antérieurement) ou à la SNCF, salariés ne faisant pas partie des plus mal lotis. La RATP, entreprise quasi publique de fait, prend régulièrement tous les usagers en otage, se garantissant au passage de confortables conditions de travail, et salaires qui n’ont rien à voir avec leur qualification ni leur quantité de travail effectué, bien au contraire, puisque par exemple ils bénéficient de la retraite à 55 ans ou avant.

A EDF/GDF, le comité d’entreprise bénéficie pour les salariés et leur famille de 1 % du chiffre d’affaires, mesure décidée lorsque le prix de l’énergie était faible. Celui-ci ayant grimpé dans les nuages, le 1 % devient une véritable manne pour ce CE. Aucun gouvernement n’a osé s’attaquer à cette gabegie, chèrement payée par tous les français, hors les salariés d’EDF qui ne payent pas leur énergie au même tarif que les autres.

En fait, l’oligopole, qu’il soit privé ou public, aboutit au gâchis, fainéantise, fermeture des innovations. L’esprit d’entreprise n’est stimulé que lorsqu’on le force. Ainsi, très étonnamment, les entreprises ont trouvé une nouvelle organisation de travail à l’occasion de la mise en place des 35 heures. Or, l’objectif d’une entreprise est bien de maximiser ses bénéfices : pourquoi donc ne l’ont-elles pas fait avant ?

L’exemple de la poste est très caractéristique aussi là dessus. Voyez toutes ces files d’attente incroyables, dignes de dégoûter tout client normal d’y entrer, à moins qu’il n’y soit forcé. Forcé, il l’était, car l’état avait octroyé de manière exclusive à cette entreprise le marché du courrier lettres notamment. L’Europe a forcé la France de faire autrement à l’aide d’une directive : il était grand temps. La Poste s’est donc mise à mieux rentabiliser son personnel, ainsi que ses manières préhistoriques de travailler, négociant avec l’état des moindres contraintes. Il reste beaucoup à faire.

Beaucoup d’autres pithécanthropes des professions privées ou publiques se remarquent : leCNRS, où l’avancement se fait avec l’âge, et non pas la compétence ; tout l’enseignement, où les professeurs incapables, faignants, incompétents, sont pareillement rétribués que leurs collègues efficaces, sans qu’on puisse nullement de fait les virer, alors que n’importe quel pauvre employé de fast food se voit mis à la rue à la moindre incartade.

La concurrence est nécessaire, aussi bien au sein de l’entreprise, que pour les entreprises entre elles, pour faire avancer plus rapidement et efficacement le progrès social, économique, scientifique, technique. Par contre, s’il ne faut pas hésiter à donner aux sociétés le droit de mettre à la porte un employé ne remplissant pas efficacement ses fonctions, l’état ne doit pas le mettre sous les ponts. Il existe pour chacun une place dans la nation, dans chaque nation.

L’argent ne doit pas être une fin en soi, pour que quelques uns collectent ce que ramène le plus grand nombre. Il faut protéger le travailleur, mais pas au détriment de tous ceux n’ayant pas tiré le bon métier à la loterie de la vie, notamment professionnelle. Il faut protéger ceux n’ayant pas eu la même chance que celui du haut de l’échelle. Mais protéger n’est pas scléroser, ni les êtres qui ne sont pas à leur place au détriment de tous, ni les entreprises, au nom de la stabilité sociale imbécile, qui n’aboutit qu’au pourrissement d’une situation.

A l’heure de la concurrence internationale féroce, en attendant que le partage planétaire du travail termine le début récent de sa mise en place, l’efficacité doit être reine, mais dans la solidarité. Une société au service de ses ressortissants, c’est à dire de l’être humain, et non pas pour une entité telle que l’argent, qui perd son utilité de moyen pour devenir une fin qui ne rend personne heureux. L’excès d’argent pour certains ne produit que luxure, inutilité de vie, égoïsme, peur d’autrui...

La lente et inexorable dégradation du comportement collectif

Les petites frappes n’ont rien à perdre ; comme beaucoup de jeunes, l’avenir pour eux ne veut pas dire grand chose, d’autant plus qu’ils sont pour la quasi totalité en échec scolaire, si même ils vont encore à leur lieu d’études. Leur famille vit chichement d’emplois précaires, ou d’allocations diverses, eux mêmes vivent de drogue, de marchandises volées avec ou sans violence, par eux ou leurs amis, tout cela leur apporte infiniment plus que n'importe quel travail qu’ils pourraient avoir.

Leur famille ascendante a en général peu ou pas de poids coercitif et encore moins affectif sur eux, et ils n’ont cure de l’opprobre qui pourrait leur advenir par une descente de police, une éventuelle incarcération ou mise au tribunal. Pire, un séjour en prison est pour eux une bonne marque sociale auprès de leurs congénères, leur faisant acquérir ou conforter un bon statut, valeur incomparable de ce microcosme, pourrissant la vie au plus grand nombre des français.

Ils n’ont pour la plupart pas créé de famille, ont un conjoint ou une conjointe dont ils se soucient peu, ne pouvant tisser de véritable lien affectif, n’appréciant l’amour que pour le sexe, et non pour sa véritable essence. Tout l’argent, parfois considérable, qu’ils peuvent tirer ou soutirer plutôt de la société va en pseudos plaisirs partant en fumée : belles voitures tôt cassées ou changées, vêtements de marque, drogue, boites de nuit, alcool… rien en tout cas qui les engagerait dans une réelle construction, comme d’acheter un logement, créer un commerce légal par exemple.

Tout cela pour dire qu’ils n’ont véritablement rien à perdre selon les normes de la société. Si d’aventure ils peuvent être passés à tabac dans quelques commissariat, la bonne société a tôt fait de fustiger, condamner les bourreaux.

Les petites frappes peuvent, elles, en faire autant en arrachant les téléphones portables, les sacs des vieilles dames, ruiner des vies entières par la violence, le vol, cambriolage, racket, viol, meurtre, menaces, insultes quotidiennes parfois. La racaille n’en supportant généralement aucune conséquence le plus souvent parce qu’on ne les trouve pas, ou que les victimes, décidément informées du fonctionnement curieux de la société, ont peur de se plaindre.

Sitôt placées face à leur tourmenteur, violeur, agresseur, de suite mis en liberté provisoire, conditionnelle, pour bonne conduite, en attente d’être présenté au tribunal, relaxé faute de preuve. Ou bénéficiant d’un classement sans suite, du fait de l’engorgement soigneusement entretenu des tribunaux. Si d’aventure les petites frappes sont jugées, elles écopent de quelques mois ou années de prison suite le plus souvent à de multiples forfaits demeurés impunis. Pas de quoi les en décourager, tandis que les victimes sont souvent traumatisées pour toute leur vie par ce qu’elles on subi.

Alors que faire devant ce triste constat ? Certes, on peut augmenter la répression, mais cela seul ne fait qu’accentuer le sentiment réel qu’ont les petites frappes de la violence et de l’injustice de la société à leur égard. Cela ne suffit pas. Il faut que les petites frappes puissent réellement regretter leur incarcération, mise à l’index du jeu social, de l’infamie les marquant.

Pour ça, il faut leur donner un réel statut social, autrement que par d’éventuels emplois précaires, entre deux périodes de chômage, peu payés, les forçant à vivre dans d’infâmes taudis, les envoyant au moindre faux pas volontaire ou pas, sous les ponts ou dans la criminalité, plus sûr moyen de s’en sortir finalement. La richesse française doit être partagée, alors que les 10 % les plus riches de la société se partagent 80 % du patrimoine, et donc les 20 % restants partagés par 90 % des français, cette dernière couche ayant en son sein à nouveau de considérables différences de niveau et qualité de vie.

On ne peut plus continuer à croiser un mendiant, se détourner de celui dormant par terre sans couverture dehors en plein hiver en se disant qu’on n’y peut rien. On a l’impression d’heureusement y échapper, mais c’est toute la qualité de vie de l’ensemble des français qui en souffre. On profite de son argent, de ses biens. Tant mieux pour moi, tant pis pour les autres. On a ce qu’on mérite dans la vie, que ce soit par héritage (mérite de toute une lignée), de son travail (mérite personnel), de son intelligence (mérite éducatif et génétique), ou par la chance (j’étais là au bon moment, j’ai su saisir ma chance).

Pourtant, à quoi bon avoir plein d’argent si on doit se cadenasser chez soi pour en profiter, craindre l’agression au dehors, vivre parfois dans un bunker comme il s’en crée de plus en plus dans ces zones résidentielles fermées avec gardien et presque miradors, réseau de caméras de surveillance pour interdire ou essayer d’interdire toute intrusion. Mais que fera t-on lorsque ces zones, provoquant exaspération et jalousie, seront attaquées par de véritables commandos venus des bas fonds de la société ?

Vue de l’esprit ? Voyez ce qui se passe dans les autres pays, comme la Colombie, où les enlèvements contre rançon sont monnaie courante, où tous ceux ayant à craindre pour leur vie sont armés et suivis de garde du corps ? C’est un autre pays ? Impossible en France ? Pourtant, c’est déjà ce qui se passe en Corse par exemple, pour bien des personnes menacées contre leur vie, parce qu’ils parlent, parce qu’ils refusent de payer les mafias, parce qu’ils sont étrangers, « étrangers » à la Corse.

La folie est humaine, s’étendant librement avec la misère. Vous, n’avez-vous jamais été tenté de vous battre, de tuer ? Non ? Moi, si. Ce qui m’a retenu, c’est tout ce que je perdrai logement, mes enfants, mon emploi, mes biens, ma liberté. Mais si je n’avais rien, par quoi aurais-je été retenu ? Par ma morale ? Mais si je n'en avais guère, ou que tous les exemples autour de moi relevaient de la misère : alcoolisme, ou autres drogues, chômage, sous logement... ouvrez les yeux. Si vous ne voulez pas que la misère morale vous atteigne, vous et vos proches, partagez au niveau de la nation, de la planète.

Peut-on croire aux miracles et au créationnisme ?

Jésus-Christ a t-il existé ? Les historiens se déchirent parfois sur le sujet, avançant force arguments en faveur ou non de son existence terrestre, sans même parler de celle éternelle céleste. En fait, le problème n’a guère d’importance. Il a pu exister, être marié ou non, le tout est de savoir la signification qu’on donne à son existence, et surtout la vérité à tout le surnaturel l’entourant.

Plus largement, on peut traiter en même temps du problème de tous les prophètes qui, tous, ont été accompagnés de phénomènes surnaturels : ils entendent Dieu leur parler, leur donner des directives, font des miracles. Les religions s’en suivent, peuvent donc également être ajoutées à cet article.

Là encore, les scientifiques ont abondamment disserté sur l’origine matérielle possible des miracles. Tel tsunami aurait écarté les eaux de la mer Egée, telle configuration climatique a permis la prolifération de crickets, tel déluge aurait été prouvé à l’aide de traces géologiques...

En fait, rien n’est véritablement important là dedans. Comme l’affaire du saint suaire, dont la datation au carbone 14 a montré que sa naissance date du 14ème siècle (bien loin donc de l’apparition terrestre de Jésus), on peut tout croire ou ne pas croire. Ce ne sont pas des écrits vieux de centaines d’années qui peuvent ou non prouver quoique ce soit, d’autant plus qu’ils se sont d’abord transmis oralement, écrits bien après les faits relatés.
En fait, si je voulais résumer cet article en un mot : si on veut croire, si on a la foi : alors on croit, et on fait fi de toutes ses connaissances scientifiques et même de son bon sens. Ainsi on peut croire en toute bonne... foi ! que la vie terrestre à 4.650 années d’existence, depuis que Dieu a créé la Terre, les astres, animaux puis hommes. Tout cela daté à l’aide du nombre de générations patiemment énumérées dans la Bible. Foin des couches géologiques montrant l’âge de la Terre estimé à 4,5 milliards d’années, des fossiles...

C’est d’autant plus étonnant que les arguments des créationnistes sont assez drôles. Par exemple, ils disent que jamais on a vu une voiture se créer seule en mélangeant dans un tonneau les diverses pièces la constituant. Certes. Donc, il a fallu un créateur. Ils oublient de dire que si on mélange dans ce même tonneau une part d’oxygène, deux parts d’hydrogène en provoquant une étincelle, on crée bien de l’eau. Et partant, tous les éléments de la vie semblent ainsi pouvoir être créés, avec le temps et un environnement adéquat. Par contre, cela ne gêne pas du tout ces mêmes personnes de décrire comment Dieu a créé le monde, Adam, puis Eve à partir de la septième côte du premier, s’émerveillant comme des gamins devant tant de miracles. Quand on veut croire, on croit !

C’est pourquoi je mêle en cet article les sectes. Elles aussi ont un prophète, qui souvent est témoin ou directement producteur de miracles, comme les raéliens par exemple qui communiquent via leur chef avec les extra terrestres. On a vu pire, notamment cette secte en Guyanne qui subit un suicide collectif (encadré par des gens en armes pour tous ceux ne voulant pas écouter le divin gourou), produisant 850 morts.

24/01/2007

La vie dans les cités : la loi n’y entre pas, le meilleur de l’être humain non plus

Patricia, 14 ans, servait d'objet sexuel aux garçons de son collège et de sa cité, à Vigneux-sur-Seine (Essonne). devant pratiquer des fellations, chez elle une première fois puis à de multiples reprises dans une cave de la cité de la Croix-Blanche, et à une reprise d'actes de sodomie, d'août à décembre 2000. A une occasion, l'une de ses copines du collège a été entraînée avec elle et a subi le même sort.

Onze de ces individus en détention provisoire depuis leur interpellation, entre novembre 2001 et avril 2002, comparaissent pour viols en réunion devant la cour d'assises des mineurs de l'Essonne, à Evry. Sept mineurs de moins de 16 ans, également impliqués dans cette affaire de tournante, seront jugés par le tribunal pour enfants, fin novembre.

Patricia est complètement fermée et a beaucoup de mal à parler. Traumatisée et menacée, l'adolescente a été placée chez ses grands-parents, dans le sud de la France. Elle a tenté de se suicider, en novembre 2001, avant d'être hospitalisée dans un service psychiatrique puis placée dans un foyer pour jeunes en difficulté. Elle était revenue chez ses parents, qui avaient dû quitter la Croix-Blanche, tout en essayant de reprendre sa scolarité quand son père s'est suicidé, cet été. Il a laissé une cassette dans laquelle on comprend à demi-mots qu'il n'a pas su faire face et qu'il s'en voulait. Il se faisait le reproche de n'avoir pas vu que sa fille subissait des violences sexuelles à répétition à quelques mètres de chez elle et que leurs auteurs la faisaient passer pour la salope du quartier. L'un de ses agresseurs lui avait même fait croire qu'il avait pris des photos pour les montrer à son père.

La cave où les adolescents entraînaient de force la collégienne était devenue le lieu de rendez-vous où ils venaient assouvir leurs pulsions sexuelles, parfois plusieurs fois par semaine. Sur les murs, figuraient des inscriptions sans équivoque sur l'utilisation des lieux : « la cave des putes, toutes les salopes nous sucent ». D'après le témoignage d'un adolescent, une file d'attente d'une vingtaine de garçons se formait certains jours devant la cave, chacun passant à tour de rôle, voire plusieurs fois au cours d'une même après-midi.

A force de circuler à l'intérieur de la cité et du collège, la rumeur a fini par parvenir à la police. En avril 2001, deux écolières sont venues tout raconter. Convoquée début mai, Patricia a d'abord nié avant de se représenter d'elle-même au poste de police, en juillet. Souvent, les affaires de tournante ne vont pas jusqu'au bout parce que les victimes reviennent sur leurs déclarations à cause des menaces qu'elles subissent. Mais là, elle a tenu le coup, se félicite un enquêteur.

De leur côté, les adolescents interpellés ont presque tous avoué sans vraiment prendre conscience de la gravité de leurs actes et en essayant de faire croire que la jeune fille était consentante. Pour eux, elle était d'accord et c'était normal. Leur discours se résumait à : tout le monde le faisait, alors pourquoi pas nous ? On a l'impression qu'ils sont convaincus que les filles doivent tout accepter dès l'instant qu'il s'agit d'assouvir leurs pulsions sexuelles.
Sur les onze adolescents jugés, trois continuent à nier les faits. A l'approche du procès, certains ont exprimé un début de prise de conscience.

On peut expliquer ces comportements peur être par l'omniprésence du sexe dans la communication, en particulier publicitaire, où l'on a rarement compté autant de jeunes femmes au bord de l'orgasme vantant les mérites d'une voiture ou d'une cuisinière. Au siècle où les religions prennent une part si importante pour l’identité de tant de gens jeunes ou pas pour se trouver un but dans la vie, hors de cette société, de toutes ces sociétés ne vivant que par et pour l’argent, les femmes, dans certains quartiers, ne peuvent porter d’étiquettes que de pute ou de pieuse. Quand elles ont des rapports sexuels, c'est souvent un rapport anal, pour garder la virginité. C’est hallucinant, mais c’est comme ça. Nul désir ici de condamner la sodomie, puisqu’elle est le libre choix de chacun. Mais ici, est-ce vraiment un choix ?

Le pire dans tout cela est que ces garçons, ces jeunes hommes, ces hommes, ne se rendent pas compte de l’ampleur de leur mauvais comportement, et c’est un euphémisme. J’en veux pour preuve, preuve hideuse, l’exemple suivant.

Vous vous souvenez sans doute de cette jeune Sohane brûlée vive dans son quartier. Qu’importe la raison, on en est plus à ce point de compréhension. Dans son quartier, elle n'avait pas d'arrière, elle n'avait que sa grande sœur : elle n'avait personne pour la protéger. Et comme, en plus, elle était une étrangère à la cité..." Sohane habitait la cité Bourgogne, c'est vrai. A deux pas de la cité Balzac. Quand on a fait la marche silencieuse pour Sohane, raconte Sandra, les télévisions étaient là. Tout le monde a vu les filles et les garçons qui défilaient. Mais personne n'a dit que, parmi les garçons qui participaient à la marche, il n'y en avait pas un seul de la cité Balzac, là où Sohane est morte. Parce que ceux de Balzac, ils étaient solidaires du gars qui a tué Sohane. Ils nous l'ont dit quand on a été les voir pour la marche. Ils nous ont dit qu'ils étaient du côté de leur copain ».

De fait, là où cette malheureuse jeune femme s’est sanctifiée à la Jeanne d’Arc, sans jeu de mot, des inscriptions de gens du quartier ont fleuri. Que croyez-vous qu’elles expriment ? Un soutien au meurtrier par ses petits copains, contre la pute Sohanne. Je suppose que, toute haine mise à part, si cela vous est possible, vous comprenez parfaitement l’ampleur du problème, de leur problème, de notre problème. Ce n’est pas la prison qui pourra seule corriger toute une mentalité passant totalement à coté du plus simple respect de l’autre, lui déniant le droit à son existence. Alors pourquoi ne pas le tuer, la tuer, puisqu’il, puisqu’elle n’a aucune valeur à leurs yeux.

L’aberration du traitement policier et judiciaire des délits de fuite

Deux exemples :
1 : En sept 2003 : un dimanche dans Paris, à 11h30. Les policiers remarquent un homme au volant d'un véhicule volé le 29 août dernier. Ils tentent de l'arrêter mais le conducteur leur fonce dessus et manque de les écraser, avant de prendre la fuite. Arrivé dans le Val-d'Oise, l'homme est pris en chasse par une autre patrouille. A la hauteur d'Eragny, en sortant de l'autoroute A 15, il percute volontairement une voiture de police qui tente de l'arrêter et blesse un policier.

Poursuivant sa route, il fonce ensuite sur un autre véhicule de police à Taverny. Trois policiers qui se trouvaient à l'intérieur sont blessés en se cognant la tête contre le pare-brise. Deux motards prennent à leur tour le véhicule en chasse, et l'un d'eux est blessé lors de la poursuite. Le conducteur, continue sa route en empruntant l'A86. Il est finalement interpellé vers 13h00 dans une impasse à Saint-Denis par deux fourgons de gendarmerie qui le poursuivaient ainsi que par des motards de la police. L'homme âgé de 27 ans, bien connu des services de police pour vols de véhicules, a finalement été interpellé et placé en garde à vue à Saint-Denis.

2 : L'interpellation de deux jeunes gens à L'Haÿ-les-Roses en 1999 avait mobilisé 25 équipes de police. Deux jeunes gens en septembre 1999 ont essayé d'échapper à la police à bord d'une camionnette volée contenant le produit d'un cambriolage commis dans le Val-d'Oise.
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La course-poursuite fut mouvementée, les renforts ont afflué. Au total, 25 équipes de police - 16 des Hauts-de-Seine, 8 de la Seine-Saint-Denis et 1 du Val-d'Oise - ont participé à la longue course-poursuite. L'interpellation finale a été violente. Conduits au commissariat de L'Haÿ-les-Roses, les deux jeunes hommes avaient "des hématomes importants au visage", selon les termes du procès-verbal. Le premier a eu neuf jours d'incapacité temporaire de travail (ITT) ; le deuxième présentant un traumatisme crânien avec perte de connaissance, une ITT de dix jours.

D’un coté, c’est tout à l’honneur de notre société de protéger les droits des malfaiteurs. Par contre, il est ahurissant de constater que ceux-ci peuvent mobiliser jusqu’à 25 équipes de police pour simplement rattraper leur véhicule en chasse. Imaginez-vous combien de personnes ces voyous ont risqué de renverser mortellement sur leur passage : roulant à tombeau ouvert, prenant sens interdits et voies à contre sens, sans évidemment respecter quelque panneau ou feu routier que ce soit. Pourquoi donc dans ce cas les forces de police n’ont-elles pas tout simplement le droit de tirer sur tout véhicule en fuite ?

Parfois on ne les rattrape jamais, parfois ils tuent des innocents sur leur passage en fuite, parfois les truands, eux, n’ont aucun scrupule à tirer sur tout ce qui bouge. Parfois aussi, c’est tout un quartier qui se soulève parce qu’un truand pourchassé s’est accidenté et tué. Un de moins direz-vous, mais combien de véhicules brûlés, mobilier urbain saccagé, membres des forces de l’ordre blessés, argent public utilisé dans ces opérations dit de maintien de l’ordre… Manifestement, l’ordre n’est plus respecté dans des quartiers entiers, faisant la voie belle à l’extrême droite, au profond dégoût des citoyens incriminés vivant l’humiliation quotidienne de devoir se courber devant autant de petites frappes de leur quartier.

19/01/2007

Dénoncer les manquements à la loi, devoir citoyen, et non délation

La délation a mauvaise presse en France, trop de relents de la collaboration française sous l’occupation nazie. Pourtant, elle est bien utile. Elle permet de confondre les malandrins, assassins, malfaiteurs divers et hélas fort variés. En Corse, l’omerta est érigée en code d’honneur, et en cercueil si vous ne la respectez pas. En Italie (mais aussi en France), c’est aussi le fameux code d’honneur mafieux soumettant tout un pays à la dictature de la décadence, du meurtre et du mensonge, en passant par la corruption jusqu’au plus haut de l’état parfois.

C’est pourquoi en France et en Europe, on a tant de mal à ériger un fichier ADN par exemple de toutes les infractions les plus graves. Pour une fois je veux saluer là la courageuse action de Nicolas Sarkozy qui l’a tout de même fait, contre vents et marées. S’il ne faut pas poursuivre indéfiniment l’auteur d’une infraction déjà punie, il faut encore moins le laisser libre et sans punition, mais faire en sorte plutôt qu’il ne se sache en sécurité nulle part, avant même son action coupable, du fait des prodigieux progrès de la police scientifique qui saura de plus en plus souvent le punir, là où avant il pouvait espérer ne jamais payer.

Mais une autre action de la délation peut aussi rendre infiniment de services à l’ensemble de la société, donc à vous comme à moi. Il s’agit de confondre tous les coupables encore une fois, à ceci près que ceux-ci sont autrement plus redoutables que ceux allant habituellement en prison. Eux, eux, n’y vont quasiment jamais. Si leur forfait est connu, ce qui est rare, ils s’en tirent avec des procès durant des années entières, avec un non lieu le plus souvent. Vous savez, c’est le fameux : ni responsable, ni coupable !

Vous avez deviné : il s’agit de tous ces hauts responsables d’entreprises, mais plus encore ces décideurs volant, tuant sans foi ni loi, même pas celle qu’ils ont votée eux mêmes.

Il s’agit de l’amiante qui a tué durant des dizaines d’années des dizaines de milliers d’ouvriers, mais aussi d’usagers, produit que l’on refusait d’interdire alors que d’autres pays en avaient reconnu la forte nocivité quarante années auparavant. Les industriels, usant de la désinformation, lobbying, et sans doute pots de vin, ont défendu bec et ongles leur produit de mort, en tirant des bénéfices considérables.

Il s’agit du nuage de Tchernobyl qui s’arrête docilement à la frontière française, cautionné en cela par les grands spécialistes du moment, toujours en place, bénéficiant souvent de promotion de l’intelligentsia coupable et complice.

Il s’agit de tant de choses, de meurtres lents, souffrances qui auraient pu être évitées, vols de tous les français, que je mets tout mon espoir en vous. Vous qui me lisez, si d’aventure vous occupez un haut poste, ne commettez pas ces crimes contre l’humanité, même si vous savez qu’ils ne seront jamais sans doute punis. Si vous disposez d’informations confidentielles susceptibles de confondre ces moins que rien, n’hésitez pas à le faire, tout en vous protégeant bien sûr, car vous pourriez perdre tous vos biens, voire votre vie, si vous êtes découverts. Par contre, vous pourriez magnifier votre existence par ce moyen.

Si vous êtes perdu dans la masse de la population, votre action peut aussi être efficace, par des courriers aux journaux, exprimant votre avis, votre indignation ; par votre vote, blanc, ou extrémiste ; par votre travail de fourmi, vos discussions dans votre cercle relationnel qui influe sur le comportement des individus composant la société.

Pourquoi personne n’intervient plus lors d’une agression en public

Vous avez été victime d’une agression, et personne n’est intervenu, alors que bien du monde se trouvait autour de vous. Les gens ont fait semblant de ne rien voir, sont partis dès que possible, trop heureux que rien ne leur soit arrivé à eux, s’éclipsent même pour ne pas avoir à servir de témoin.
Que se passe t-il donc ? Ces gens ne comprennent-ils donc pas que le prochain agressé peut être eux, ou un de leur proche ? Auparavant, les témoins seraient intervenus. Le monde est décidément devenu bien lâche !

En fait, ce sont les hérésies constantes de la société qui la font devenir lentement folle. A force de vouloir protéger tout le monde, on ne protège plus personne. A force de vouloir faire respecter et codifier les droits de chacun, les simples devoirs de base ne sont plus remplis. A quoi bon faire respecter les droits de multirécidivistes qui n’attendent que leur énième admonestation du juge des enfants qui les laissera une cinquantième fois parfois repartir libres du fait de leur minorité légale. Ils rient bien entre eux, et n’ont peur de rien, insultent les CRS et policiers à quelques mètres d’eux, car on leur a bien expliqué que ces représentants de l’état n’étaient bons qu’à ça. Une dizaine de racailles suffisent à détruire l’ambiance d’un quartier, d’un village, voire d’une petite ville.

Si une personne veut intervenir contre eux, il trouvera un groupe constitué n’ayant rien à perdre face à elle. L’intervenant, lui, aura sa femme, ses enfants, ses biens immobiliers et mobiliers contre lesquels la racaille saura se défouler. Ni vu, ni connu. Même pas recherché d’ailleurs. Comment dans ces conditions vouloir remplir son devoir moral de citoyen ! D’autant plus que les règles de justice sont particulièrement démentes : si quelqu’un vient vous chercher noise avec ses simples poings, il ne s’agira pas de prendre un bâton ou autre arme pour lui taper dessus ! S’il fait vingt kilos de plus que vous, a de gros muscles, et l’habitude de se battre : tant pis pour vous ! Et si vous lui tapez dessus le premier, il aura à cœur de porter plainte pour coups et blessures, lui qui ne voulait rien de mal. Vous, vous êtes solvable, repérable (connu, habitation fixe, métier, biens...), lui pas forcément, est insolvable, se fiche de tout.

Si d’aventure il vient avec une arme, il vaut mieux attendre qu’il s’en serve contre vous avant éventuellement de la retourner contre lui, ou de vous servir vous même d’une arme, en supposant que vous en ayez une, ce qui est bien rare en France de la part des honnêtes gens. Il faudra bien prouver que vous étiez en état de légitime défense si vous voulez vous en sortir devant la justice.

Au delà de ces délires procéduraux, il faut bien comprendre que pour quelqu’un assistant à une agression, vous défendre alors qu’il sait pouvoir retrouver l’agresseur (et ses amis tant qu’à faire, car ces gens là sont très courageux, avec armes aussi) face à lui le lendemain de son arrestation (très hypothétique) ne risque pas de le rendre enclin à vous défendre. Il faut châtier durement toute dérive comportementale au sein de la société, lorsqu’elle porte sur un bien ou une personne. Mais faut-il encore laisser un avenir possible à ceux et celles commettant ces forfaits, commandés d’abord par une désespérance totale.

S’affirmer est essentiel pour bien vivre sa vie

S’affirmer est essentiel dans la vie, quant bien même ne voudrait-on faire aucun mal à autrui. Chacun voit midi à sa porte, est sûr d’avoir raison, en pratiquement tout, et n’hésite donc guère à dire son fait à autrui, lui passer devant à tout propos, dès lors qu’on se laisse faire. Autrui ne détient pas non plus les records de sagesse ni de probité, et il est très souvent nécessaire de le remettre à sa place.

Hélas, très souvent, notre vécu ne nous permet pas de faire face à la situation de conflit facilement. Notre entourage familial a pu écraser tout développement de notre affirmation de soi, afin de nous diriger plus facilement. Il est en effet bien plus agréable de disposer d’un enfant ne contestant pas, obéissant servilement, que d’un gamin risquant de remettre en question notre mode de vie, nos actions, pensées. Il en va de même dans notre environnement professionnel, où, de plus, le fort risque de chômage tend à nous faire baisser les bras face aux multiples manques de respect provenant autant de l’entreprise que de ses rouages humains, qui se sentent de plus en plus libres de se défouler sur leurs collaborateurs et encore plus subalternes.

Face à cette situation, qui n’est guère nouvelle en fait, il faut savoir faire face. Fréquemment, les personnes ne disent rien d’abord, abasourdies devant tel comportement insultant ou diffamatoire, ou intrusif. Puis la hargne s’accumule, et éclate à toute occasion, hors de toute pondération, souvent pour une peccadille, ou même totalement hors de propos, vous mettant en situation dangereuse face aux autres : c’est à vous qu’ils donneront tort. Cruelle ironie du jeu social, que l’on rencontre souvent.

La solution pour vous est de comprendre ce qui vous fait hésiter à vous faire respecter : est-ce ce père qui vous disait violemment de vous taire à tout propos ? Ce conjoint vous écrasant de sa vindicte continuelle ? Ce patron vous ayant pris sous sa protection à la condition de ne jamais vous entendre vous plaindre ? Ou même la crainte de faire souffrir autrui injustement, un sentiment de charité et de protection excessifs ? Les raisons peuvent être légion, et se retourneront toutes contre vous. Haro sur la faiblesse d’autrui : personne ou presque ne vous fera de cadeau. Habitués à vous manipuler à leur guise, les autres n’accepteront guère ou pas du tout un retournement de situation en leur défaveur, surtout s’il se fait violemment. A l’occasion, excédé (e), vous aurez à cœur de vous faire respecter, sortirez de vos gonds, et vous en prendrez conséquemment plein la tête. La biche se transformant subitement en lion n’est guère appréciée.

Comprenez d’abord les raisons qui vous auront poussé à courber la tête, parfois depuis des dizaines d’années ou depuis toujours, pour votre plus grande souffrance répétée au quotidien. Vous pouvez ou devrez peut être vous faire aider d’un psy, en espérant que vous en trouviez un de compétent et honnête. Puis il vous faudra vous affirmer tranquillement, c’est à dire ne faire preuve de nulle agressivité ni esprit revanchard. Ce sera très difficile au début, tout simplement parce que cette démarche ne vous sera aucunement habituelle, et vous demandera de réels efforts psychiques, violant votre personnalité de toujours.

Il ne s’agit pas d’écraser l’autre, l’insulter, mais de faire valoir vos droits, possibilités, désirs. L’énoncé tranquille et sûr de cela suffira souvent à remettre l’autre à sa place. Un collègue, voisin, ami, relation... vous demande d’exécuter une tâche que vous n’avez pas à faire : avant vous l’auriez faite la rage au cœur, maintenant vous lui dites que vous n’avez pas à la faire, à la rigueur que vous n’avez pas le temps, ou autre raison, mais le plus simple est de dire la vérité en toute quiétude d’esprit.

Il vous faut d’abord être sûr de votre bon droit, ne pas abuser de la situation, ne jamais se moquer de votre interlocuteur, bien au contraire toujours le respecter et lui permettre de sauver la face, la limite étant le respect auquel vous avez droit, et qu’il faut toujours faire assurer.

C’est peu de chose en apparence, mais vous permettra d’échapper à l’enfer du quotidien qui a pu être le vôtre. Il faudra cependant en payer le prix de l’apprentissage qui ne sera pas toujours facile, contraindre une partie de votre mentalité qui se sera accommodée de cette situation, et peut être changer certaines de vos relations avec qui vous aviez un rapport injuste de dominé.

17/01/2007

Sectes et aspiration au bonheur céleste, et sinon terrestre

Elles font le plein d’aspirants au bonheur. J’ai longtemps cru qu’il n’y avait que les imbéciles et les faibles d’esprit qui y entraient. J’étais loin de la vérité. En fait, tous les milieux sociaux et niveaux intellectuels s’y trouve représentés. Car avoir de bonnes fonctions au sein de la société ou avoir un cerveau bien rempli ne sont pas synonymes de bon sens, encore moins de bonheur plein l’esprit et le cœur. Or, ce sont ces trois composantes qui expliquent la dérive sectaire, dans l’ordre d’importance croissant.

Dieu disparaît de plus en plus de notre quotidien, le respect des autres, des lois également. L’implication au travail se fait de plus en plus faible. La cellule familiale éclate souvent, entre les enfants qui sont libres et indépendants, familles monoparentales ou recomposées, n’aidant pas au bonheur en commun, ni même au refuge familial.

Les valeurs s’en vont, et le sens qu’elles donnaient à notre vie aussi, laissant un grand vide. Notre monde change à toute allure, provoquant des pertes de reconnaissance, de repères. L’esprit à la dérive désire se raccrocher à toute force quelque part, ou sur quelqu’un. Un prince charmant, une amoureuse, souvent, cela ne dure pas longtemps face à la réalité de l’existence. Alors on se tourne vers une secte. Mais là, on n’en sort pas aussi facilement !

Le premier soin d’une secte sera de vous laver le cerveau afin de vous empêcher de réfléchir, de vous servir de votre bon sens vous recommandant au plus vite de sortir de ce guêpier. Pour cela, vous aurez à répéter toute la journée et même une partie de la nuit prières et textes appris par cœur ; vous devrez travailler, militer pour votre mouvement et donner votre argent à la secte ou travailler gratuitement pour elle.

L’objectif de la secte peut être le plaisir sexuel entre membres, ou au profit de quelques uns surtout (les responsables bien sûr), parfois usant de pédophilie, viols, contraintes psychiques ou physiques. Ce peut être également de profiter de votre argent afin que le gourou vive grassement de votre crédulité, et surtout de votre malheur. Enfin, les initiateurs de la secte peuvent être parfaitement honnêtes, croire en ce qu’ils font, et vous conduire en toute sincérité vers le suicide individuel ou collectif.

Bien sûr, il peut y avoir plusieurs de ces caractéristiques en même temps, ce qui ne les rend ni moins ni plus horribles à subir, au quotidien et quant à leur résultats.

Des familles, amitiés, amours sont détruites par ces mouvements. Certains vous recommandent de ne jamais prendre de médicaments ; d’autres de ne rien manger d’animal, oeufs et lait compris parfois ; beaucoup font du prosélytisme afin d’augmenter le cercle des adhérents, et de gagner votre paradis ultime.

Bien des mouvements existent, interdits, tolérés, ou acceptés, selon les pays. Les USA sont leur pays d’accueil par excellence, où, comme souvent, le pire côtoie le pire. La liberté religieuse est sacrée, mais vous heurterez leur profonde conviction si vous avouez ne pas croire en un Dieu. Leur administration politique a même condamné l’obscurantisme de pays européens qui interdisent certaines sectes, ce qui serait contre les droits de l’homme, droits revisités à leur sauce. Pour l’heure, Bush, l’éclairé de Dieu, le pacificateur guerrier n’a pu aller plus loin, occupé par ses guerres successives.

les sectes savent attirer les êtres à la dérive avides de donner du sens à leur vie, à une vie qu’ils jugent vide de tout sens, toutes les valeurs traditionnelles se trouvant détruites selon eux en tout cas, bien au delà de leur bon sens, intelligence, expérience propre.

Transes et autres rapports aux Dieux

Entrer en transe est un phénomène commun à pratiquement toutes les cultures de la planète, et de tout temps. Les modalités changent évidemment selon le lieu, mais le principe reste le même : on ne « s’appartient plus », les esprits (ou Dieu, ou les dieux) rentrent dans votre corps et votre cerveau, et vous n’êtes plus maître de vos agissements. La première fois qu’on assiste à cela, ce peut être impressionnant. Les fidèles, ou sorciers, ou damnés... agitent leur corps de soubresauts brusques et vifs, à tel point que d’autres personnes veillent sur eux afin qu’ils ne se fassent pas de mal. Souvent des sacrifices ont lieu, ceux entrant en transes se flagellant avec divers objets : couteaux, masses piquantes hérissées de clous, épines..., cordes, haches... se tailladant, se perforant joue, nez, langue... à l’aide de grands clous effilés ou autres objets. Dans certains endroits, ils sont cloués à une croix tout comme le Christ, reviviscence de son sacrifice suprême.

L’amusant est que les protagonistes ne se rendent plus compte de ce qu’ils font, mais le font tout de même en respectant strictement la codification de la culture ou cérémonie du lieu. Si l’usage veut qu’on s’agite par terre, ce sera le cas ; ou sinon en esquissant une danse, un circuit autour des cases, ou tout autre habitude. Ou il faut croire que l’esprit ou le dieu respectent cela à leur place.

Les épreuves traversées sont possiblement très diverses, car il s’agit d’expier le péché collectif, de se transcender par la souffrance. Marcher sur des braises est courant, ou se précipiter d’une grande hauteur attaché par les pieds (corde non élastique)... je n’en finirai pas de donner toutes les possibilités, que du reste je suis loin de connaître toutes.

On peut rapprocher ces comportements de celui des jeunes (ou moins jeunes) se livrant à la débauche de l’alcool, ou/et autre drogue : marihuana, ectasy, cocaïne... dans le seul but de perdre contact avec la réalité, leur réalité surtout, qui leur est insupportable. Une version plus douce consiste en ces nuits de longue danse techno par exemple, vibrations et agitation corporelle au bruit fort de la musique, pouvant se prolonger sur plusieurs jours, danseurs aidés quelques fois en leur sorte de transe avec une drogue quelconque.

Le point commun de toutes ces personnes est de se sentir importants, exceptionnels, quant bien même diraient-ils qu’ils n’ont aucun mérite, que ce sont les dieux par exemple qui les ont choisi. Oui : mais ce sont EUX qui ont été choisis, pas un autre.

Cela se vérifie encore une fois dans des versions plus douces, comme des sports extrêmes, la sensation d’exister pleinement, d’être à une place que personne ou peu de gens ont eu, de risquer leur vie.
Enfin, le même phénomène a lieu lors de scarifications qui ne sont pas réservées aux peuples archaïques, mais aussi à nos jeunes des pays développés, qui à l’occasion, subliment leur mal être en se perçant le corps à l’aide de boucles d’oreilles rondes ou droites, s’implantent sous l’épiderme divers matériaux bourrelant leur surface corporelle, se tatouant la peau simplement à l’encre, mais aussi au fer rouge ou à l’arc électrique, ou enfin se crevant la langue ou en coupant le bout en deux bords séparés.

Ils vous disent trouver cela beau, pourquoi pas, mais en porteront souvent les stigmates toute leur vie, et risqueront fort de s’en plaindre amèrement par la suite. En fait, il s’agit toujours de la même chose : se sentir exceptionnel, réagir contre la société, en bravant les rites et usages – ceci dans nos pays développés, car c’est exactement l’inverse des autres cultures où il s’agit de faire davantage partie du lot, d’en être les suprêmes représentants. Ces personnes n’ont guère de personnalité structurée, ont trouvé ce moyen de s’affirmer, contrant la souffrance, les interdits, le regard d’autrui, se regroupant souvent en petites communautés identiques.

Lorsqu’il s’agit de nos jeunes, cela montre le courage et la détermination dont ils peuvent faire preuve afin de s’affirmer, trouver une place.

De manière plus générale incluant tous les lieux et cultures pratiquant ces rites fort divers (mais parfaitement équivalents quant à leur but), cela indique la même chose. L’être humain a bien des difficultés à trouver sa place dans l’univers, dans la nature qu’il domine et qui le domine (maladie, mort, tout ce qu’il ne comprend pas), et préfère s’adonner à des rites bizarres, durs à vivre, plutôt que de s’attaquer à la réalité de l’existence, à l’affronter sans artifice, dans la solidarité humaine, ce qui est loin d’être le cas.

C’est pourquoi nations civilisées et dites primaires se rejoignent dans le même néant comportemental face à l’inconnu, recourant à des artifices comportementaux n’amenant rien d’autre que de la poudre aux yeux, propre seulement à oublier la solitude humaine, et l’inanité de la civilisation actuelle notamment, quant à ses buts faits d’argent, de pouvoir, d’écrasement du plus faible.

15/01/2007

Qui est pire de l’animal et de l’être humain ?

Il est de bon ton de considérer l’animal comme bien meilleur que l’être humain. Personnellement, je pense qu’il n’y a guère pire que l’animal. Sa condition de vie tout d’abord. Si nos animaux domestiques, paraît-il, peuvent allonger leur vie jusqu’à une vingtaine d’années pour chat et chien par exemple, il en va considérablement autrement dans le bien être de la nature. Maladies, blessures lors de combats, accidents, et gentils congénères sont là pour raccourcir leur vie de beaucoup. Et pour les animaux sauvages herbivores notamment, c’est bien pire. Bravo pour ceux vivant la moitié au moins de leur vie théorique. Manger ou être mangé, voici la loi écrite de tous temps de la vie terrestre.

Voici un gnou femelle qui accouche. Si elle a mal choisi son moment, ou la faute à pas de chance, elle comme son petit à peine ou pas encore tout à fait sorti de son ventre seront mangés par les prédateurs. Avouez qu’il en va bien rarement ainsi en ce qui concerne l’être humain ! L’exemple le plus atroce que je connaisse, mais il en est sans doute bien d’autres équivalents, est cette guêpe qui paralyse une grosse araignée, un criquet... en la piquant, pond son oeuf dedans, entraînant sa victime dans une cachette bien fermée. La larve née va dévorer vivante la proie de sa mère, commençant par les organes non vitaux pour prolonger la vie de son garde manger paralysé : mieux qu’un frigo, et toujours de la viande fraîche !

Mais voilà, les détracteurs de la gent humaine disent que l’animal tue pour manger, l’homme tuant par plaisir. C’est un raccourci faux. L’homme tue pour acquérir des territoires, du sexe, et tout ceci pour respecter ses instincts naturels de domination, de conquête, de prédation, jouet des hormones lui balayant tout le corps, lui intimant l’ordre de tuer son rival guerrier ou amoureux, protégeant les siens ou son territoire. Le vernis humain caractérisant la bête humaine ne fait pas longtemps illusion. Mettez une personne dans un feu de maison, vous la verrez écraser les autres pour s’en sortir ; dans un groupe, elle suivra les plus débiles, les plus convaincants, les plus forts. Ainsi s’expliquent les tragédies de la guerre, des tortures, et tout aussi redoutables, bien qu’apparaissant plus soft, celles quotidiennes où peu d’êtres en commandent des millions crevant de faim, de mal être, de maladie, quant bien même habiteraient-ils les pays les plus civilisés du monde, comme la France par exemple (quelques chiffres en rappel : 3 millions de chômeurs officiels, 3,2 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté de 600 €/mois -et encore les étudiants ne sont pas pris en compte !).

L’être humain travaille encore son coté humain. Il est animal à 99 %. Son capital génétique semble le même que celui du chimpanzé à... 99 % ! Nous sommes en fait des animaux, plus évolués que les autres, avec un vernis de pensée. Comment pourrait-il en être autrement, alors que nous venons de 200 millions d’années d’évolution, alors que la préhistoire ne date que de 10.000 années tout au plus, que nous ne sommes écartés de nos cousins simiesques voici guère que 1 à 2 millions d’années.

L’animal ne peut être meilleur que l’être humain, parce que tout simplement, l’être humain n’est pas autre chose qu’un animal ! En un peu plus évolué, ou différent.

Les atrocités commises quotidiennement dans le monde animal tel que nous l’entendons habituellement fait que les polémiques sur la pêche, chasse, corridas... ne m’émeuvent guère. Il est préférable, notamment dans les élevages, de ne pas faire souffrir les animaux. Mais il ne faut pas oublier qu’à notre place, ils feraient bien pire. Si notre coté humain peut mieux faire : tant mieux ! Mais veillons surtout au bien être de nos propres congénères, dont la situation dans le monde est bien souvent atroce.

Que faire dans notre vie si Dieu n’existe pas ?

Ne plus avoir personne au dessus de soi représente une véritable tragédie pour beaucoup de personnes. Le roi de droit divin n’existe plus ; Dieu lui même semble bien ne pas être là et ne jamais l’avoir été ; la qualité de nos représentants politiques apparaît à de plus en plus d’entre nous comme lamentable ; tout ce qui caractérisait nos croyances, idéaux, valeurs, manières normales de réagir dans la société : tout est battu en brèche.

Il faut donc trouver autre chose. Je vous propose désormais de croire en l’être humain, même si c’est bien difficile en ce moment, où l’on nous abreuve incessamment de mauvaises nouvelles, d’atrocités en permanence. Lorsqu’on n’en trouve pas assez en France, on va en piocher dans tous les pays du monde, les plus proches d’abord, pour qu’on se sente concernés, puis plus loin si nécessaire, selon l’actualité.

Vous êtes ainsi scandalisé par tous ces enfants qu’on enlève, viole, à qui on prodigue des mauvais traitements ; ces guerres à répétition ; ces tragédies dans le monde entier. Mais dites vous que tout ceci est non seulement parfaitement normal, mais s’est produit de tout temps. Nous sommes 60.000.000 de personnes en France : comment voulez-vous que des gens ne déraillent pas, ne veuillent pas tuer, voler, violer, détruire par acte gratuit ou intéressé ? Vous savez comme la vie est dure. Pour certains, elle est atroce, et la société ne fait pas grand chose pour changer en bien cet état de faits. Parfois, la société aggrave les choses. On le voit en France depuis les années 1970, où chômage, précarité, faibles revenus, misère sociale s’accentuent.

Mais il ne faut pas se cantonner à la France. Vous pouvez croire que le nombre de guerres augmente sans cesse, ainsi que d’atrocités corrélées. C’est possible, mais le monde change, le jeu des grandes puissances, dont la France, a de moins en moins de prise sur les autres pays, qui apprennent l’indépendance, le libre arbitre des peuples : il faut leur laisser du temps. Le chômage français n’est pas partagé par l’ensemble des pays du monde, bien au contraire, car il permet, par les délocalisations, le partage des richesses.

Nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes, et n’y serons sans doute jamais. C’est à chacun de nous d’améliorer le niveau existant. Fourmis, nous avons l’impression de n’y rien pouvoir faire. Pourtant, de proche en proche, parmi les gens qu’on aime, nos proches, notre réseau relationnel, nous avons une action de fourmi précisément, qui tend à améliorer lentement l’humanité. Il ne faut pas s’inquiéter des soubresauts, des horreurs, même s’il faut les combattre au mieux possible. La politique sur Terre n’est pas le fait de quelques uns. Il ne faut pas se tromper : les Hitler, Staline, Bokassa, Mao, Bush.... ne sont que des épiphénomènes permis par la masse. Ils ne vivent que par ceux qui leur ont permis de venir, d’exister, de rester.

L’occident présente depuis deux siècles un progrès technique, scientifique considérables. Contrairement aux apparences, le progrès moral n’est pas nul, mais en discussion, révolte permanente. La richesse de quelques uns ne s’est jamais autant vue par autant de moyens d’information, provoquant l’ire redoutable de nombreuses personnes, provoquant la violence des exclus.

Pourtant, le partage des richesses se fait plus conséquent que dans le lointain passé, où le roi paradait inutilement dans sa cour, tandis que le peuple croupissait dans la boue. En France notamment, la mort par la faim devient très rare, et celle par violence bien plus rare que par le passé, où les rues s’appelaient : à la mort de Dieu par exemple.

Dieu est une notion, un besoin inventé par l’être humain. Dieu, c’est l’avenir de l’humain, mais le diable aussi. Puisse la notion de Dieu exister à travers de chacun de nous, de plus en plus victorieusement.

Difficultés de logement : entre l’état démissionnaire et le propriétaire sans protection réelle

En France, se loger n’est jamais facile. Non seulement, il faut un salaire, mais un bon salaire, et cela ne suffit pas encore : sans même parler de la forte caution à verser, il faut trouver un garant, même si on est en CDI. C’est que les propriétaires veulent être sûrs d’encaisser leurs loyers.

Le problème est double : si le locataire est malhonnête, une fois les lieux occupés, il lui sera très facile d’y rester sans payer le loyer. Pour bloquer une procédure, il lui suffira de payer un ou deux loyers en retard, puis de s’arrêter. Si l’on est dans les mois d’hiver, il peut ne rien payer durant six mois, assuré de ne pouvoir être expulsé. S’il est vieux, handicapé... impossible de l’expulser. D’artifice de procédure en paiement partiel ponctuel, il peut ainsi rester durant des années dans son logement sans rien payer.

Si le locataire est honnête, mais ne peut plus payer, il est certain que dans la majorité des cas il préférera rester dans sa location même s’il ne peut la payer, plutôt que de se retrouver à la rue. Les tribunaux lui donneront des délais pour payer, et le résultat sera le même.
Et si le locataire décide de tout casser dans son logement, il sera judiciairement responsable, mais il lui suffira de partir sans laisser d’adresse pour ne pas être inquiété par son forfait, étant resté bien sûr le plus longtemps possible dans les lieux sans rien payer. La justice ne sera pas tenue de suivre sa trace via les impôts ou autre, et la police aura d’autres chats à fouetter.

Voilà pourquoi les propriétaires louent de moins en moins leurs logements, et les font payer de plus en plus chers, non seulement pour profiter de l’aubaine de leur raréfaction sur le marché, mais aussi pour compenser le fort risque qu’ils prennent. Encore n’ont-ils pas trop à se plaindre, car dans d’autres pays, comme les pays scandinaves, l’expulsion du locataire est impossible, à moins de lui trouver un autre logement !


Du coté du locataire, avoir un salaire stable et conséquent relève de la quadrature du cercle en ces temps de chômage durable, de dictature de fait du patronat, nous faisant progressivement revenir aux tristes temps anciens.
Pourtant, le droit au logement, comme l’actualité du moment l’atteste, devrait être de fait. On en est loin. Le temps de déplacement journalier travail/logement est de plus en plus long, et les ghettos de fait sont de plus en plus nombreux, avec ces cités délabrées, de non droit, dont personne ne veut, mais où tout le monde doit rester faute de pouvoir aller ailleurs.

La solution est en fait très simple : l’état doit garantir le logement, c’est à dire garantir aux personnes d’avoir un toit, et aux propriétaires le paiement des loyers, quelle que soit le problème de paiement du locataire. Celui-ci y regarderait à deux fois avant d’être malhonnête, s’il y a lieu ; sinon, on ne voit pas pourquoi le problème de solvabilité de quelques locataires devrait retomber, comme en une mauvaise loterie, sur quelques propriétaires seulement. C’est l’ensemble de la société qui doit permettre à chacun de trouver un logement, à l’état, donc à tout le monde, d’assurer le paiement des loyers, et de régler par voie judiciaire ou d’aide financière le cas de ceux ne pouvant les régler.

On objectera que ce n’est pas à l’état d’assurer le profit de quelques uns, mais c’est bien l’état qui oblige le propriétaire à garder leurs locataires ne payant pas les loyers. Le résultat est attristant : les bailleurs hésitent toujours davantage à donner leur logement en location.
C’est ainsi qu’on fait le malheur de tout le monde, à force, comme d’habitude, de ne jamais vouloir donner de vraie solution aux vrais problèmes.

12/01/2007

Différences homme/femme : entre culture et génétique

« Fille mère » était une insulte, mais « garçon père » n’a jamais existé. Pourtant c’était tout à l’honneur de cette femme d’élever seule cet enfant qu’un homme avait bien dû créer. Mais non, victime de l’opprobre d’une société phallocrate, cette femme était jetée en pâture à la condamnation sans appel des bien pensants, femmes comprises.

Les femmes réussissent davantage dans leur scolarité que les garçons, et ce dès la maternelle jusqu’aux plus hautes écoles. Cependant, elles s’arrêtent bien davantage qu’eux dans leurs études et plus encore dans leur carrière professionnelle, pour élever les enfants, à tel point que les entreprises rechignent souvent à les embaucher pour certains postes.

Les partis politiques, toujours non à la pointe du progrès, privilégient la gent masculine dès qu’il s’agit de postes élevés, tout comme les différents organismes de représentation publique ou privée. C’est bien connu, les femmes c’est tout juste bon pour procréer, faire le ménage et servir leur mari.

Fort heureusement pour la moitié de la planète, les choses changent, au moins dans les pays occidentaux. Il n’en va partout de même hélas, vue la place accordée à la femme, à commencer par la culture musulmane, mais aussi en Inde et Chine, où très souvent les fillettes sont tuées dès la naissance. Politique de l’enfant unique oblige pour la Chine ; dot obligatoire pour l’Inde à verser par les parents au futur époux, femme partant chez son mari sans pouvoir alors aider financièrement sa famille, bouche inutile donc ; ces faits entraînent dans ces deux pays un déficit de 100 millions de femmes (!), de quoi peut être redorer à terme leur situation.

Egaliser le rôle de la femme et de l’homme au sein de la société donnerait selon certains davantage d’humanité à la vie sociale et politique. Personnellement, je ne le crois pas. Si c’est bien Simone Weil qui a amené la légalisation de l’interruption de grossesse en France, les autres responsables féminines ne semblent pas plus humaines que leurs collègues masculins, et sont peut être pires, car dans la société phallocrate actuelle, elles ont dû témoigner de bien plus de hargne pour arriver au haut de l’échelle sociale que leurs collègues masculins. Chez les nazis existaient aussi des femmes, pas plus tendres que ces exécrables messieurs.

Le cerveau féminin est sans doute différent de celui masculin : pas les mêmes chromosomes (à 1 près sur 46), ni baigné ou producteur des mêmes hormones. Elles étaient considérées comme de véritables idiotes dans le passé, n’ayant pas le droit de vote notamment. Honte à la gent masculine, brillant par son imbécillité de fait en la matière. Evidemment, ce n’est pas en refusant de donner instruction et responsabilités aux femmes qu’on les hisse en haut de l’échelle sociale.

Il est difficile de faire la différence entre inné et acquis en ce qui concerne les différences possibles homme/femme. Les différences issues de l’éducation sont énormes à l’évidence. Les garçons jouent avec les voitures, les fillettes avec les poupées. Cela résulte t-il du fait qu’on les leur donne pratiquement dès leur naissance, ou est-ce inné, ou inné et acquis se renforcent t-ils l’un l’autre (elles en ont envie d’une manière innée, et on les leur donne, ce qui augmente en elles le désir de jouer avec) ?

Une expérience avait été faite : filmer un garçonnet dans ses diverses activités, et projeter ce film à différents publics, qui l’ont jugé bien actif, vif, débrouillard. On a recommencé pour ce même enfant, mais grimé en fillette, son jeune âge le permettant sans problème. Le même public ou équivalent jugea cette petite fille bien perturbée, ne sachant pas rester à sa place, ayant sans doute besoin d’un appui psychologique ! Ces différences d’idées qu’on se fait du comportement normal d’un enfant, selon qu’il est fille ou garçon, se répercute forcément sur notre manière de l’éduquer.

11/01/2007

Omerta sur le choix du nucléaire et de ses dangers

En France, le tout nucléaire a depuis toujours le vent en poupe, sans discussion nationale aucune, imposée par les politiciens, et le lobby industriel qui a formidablement su et pu étouffer toute contestation ou remise en cause du choix entrepris. C’est la démocratie à la française : on élit démocratiquement son président, ses députés, après bon bourrage de crâne audiovisuel et autre (jusqu’à voici peu toute source d’information était étroitement contrôlée par le gouvernement, qui opérait même sous Mitterrand des écoutes illégales téléphoniques des journalistes). Puis ces représentants du peuple décident ce qu’ils veulent sans aucune concertation et encore moins de référendum qui risquerait fort de leur déplaire, et pire encore, d’habituer les français à réfléchir, ou plutôt croire qu’ils puissent avoir une réelle action sur la politique de leur pays.

Le nucléaire est présenté comme la plus sûre des énergies, nous rendant indépendants du pétrole. Certes, mais elle nous rend dépendants de l’uranium produit par encore moins de pays que le pétrole. De plus, le jour où une centrale nucléaire sautera, ce ne seront plus seulement quelques morts dus à une explosion de gaz qui se feront, mais des milliers ou dizaines ou centaines de milliers. Nos responsables nous disent que ceci est impossible : la centrale de Tchernobyl leur a et nous a prouvé le contraire. Vous direz que c’était l’union soviétique, mal dirigée, à la transparence faible. La centrale expérimentale de Creys Malville, aux innombrables dysfonctionnements jusqu’à sa fermeture, ont prouvé que cela peut aussi se passer chez nous. Quant à la transparence politique, le nuage radioactif (résultant de l’explosion de la centrale ukrainienne) s’arrêtant à la frontière française nous a montré ce qu’il en était.

On nous dit aussi que le coût nucléaire est très concurrentiel, mais on oublie d’y mettre bien des composantes. Le coût de démantèlement des centrales en fin de vie n’est pas pris en compte, non plus la surveillance des déchets qui devra se faire sur des dizaines d’années ou davantage. Quelques uns ayant même une durée de vie d’un million d’années, ce qui fait courir un danger extrême aux générations futures, et témoigne amplement de la folie humaine. Bien sûr le gouvernement nous assure que le stockage est sans problème, sans faille, sans danger. Pour un gouvernement qui ne voit jamais plus loin que le bout de son nez d’intérêt politique, vous pouvez dormir tranquille en pensant que l’état voit sûrement à des centaines d’années dans le futur !

D’autre part, la sécurité est déjà battue en flèche : chaque centrale envoie des gaz radioactifs dans l’atmosphère, et d’ailleurs EDF le reconnaît dans ses propres documents internes, qu’on peut (difficilement) demander à consulter. De plus les normes d’émission nucléaires sont pulvérisées, au voisinage des tuyaux d’évacuation d’eau dans l’eau de mer par exemple.

Dernier argument en faveur du nucléaire, et non des moindres, c’est que le coût des énergies alternatives est prohibitif, et que celles-ci ne sont pas viables économiquement. Cela semble vrai, plus ou moins, et de moins en moins. Il faut comprendre que le tout nucléaire a phagocyté durant des dizaines d’années tous les programmes de recherche, laissant à d’autres l’étude d’énergies concurrentielles : Allemagne et pays scandinaves et Hollande pour l’éolien ; Japon pour moteur hybride ; Brésil pour biotechnologies ; Islande pour la géothermie...

10/01/2007

Jusqu’où le début de la vie doit-il être protégé ?

L’euthanasie à la naissance, plus encore que celle voulue pour d’intolérables souffrances répétées durant des dizaines d’années parfois, suscite réprobation, réactions exacerbées et scandalisées. Notamment des autorités religieuses évidemment, mais également de celles supposées athées.

Pourquoi tuer un être à la naissance ou avant ? Pour des raisons médicales me semble un argument imparable : permettre à un être malformé de venir au monde est lui détruire ou gâcher une bonne partie de sa vie, mais également à ses parents comme à l’ensemble de la société. Il risque fort peu d’être heureux, coûtera fort cher à la société.

Ceux désirant à toute force protéger la vie arguent du fait que la nature ou Dieu (selon la croyance) ont voulu créer cet être, et qu’il faut donc le laisser venir, et mieux encore, tout faire pour lui permettre d’exister. C’est la lourde charge du corps médical, puisqu’à 99 % les naissances, du moins dans les pays occidentaux, se font en hôpital ou clinique.

Jusqu’où la vie doit-elle être protégée ? Prématurés de six mois et moins, malformés opérés dès la naissance ou même avant dans le ventre de la mère, trisomiques.. Si les parents ne veulent pas d’avortement, l’enfant vivra, et ce ne sera pas forcément une bonne chose. Le rôle de la sélection naturelle est en partie de faire disparaître tous les futurs enfants malformés, beaucoup des fausses couches en résulteraient. De tout temps, si cela n’a pas été fait avant la naissance, les êtres présentant des problèmes physiques ou psychiques disparaissent très vite selon les aléas de l’existence. C’est évident pour les animaux : celui ayant une patte en moins était immédiatement mangé par les fauves, ou si fauve lui même, était rapidement mis sur la touche par ses pairs, et mourait seul le plus souvent. Les sociétés humaines n’étaient pas meilleures : les estropiés vivaient dans la fange des reclus, et ne faisaient pas de vieux os.

La société a changé, on protège les malformés de naissance ou suite à accident ou maladie. On les fait même naître s’ils viennent sans membres, comme cette peintre célèbre, qui a même fait un enfant, porteur de membres. Cette femme paraît heureuse, et n’apprécierait certainement pas que j’écrive qu’il aurait fallu l’éliminer dans le ventre de sa mère, puisqu’elle devait naître sans membres.

Pourtant, à trop vouloir protéger, ne pas décider de laisser faire la nature, à désirer faire valoir les extraordinaires science et technique humaines, on laisse passer les mauvais gênes que la nature aurait éliminés. Si je dis qu’il ne faut pas laisser procréer les personnes certaines de transmettre des gènes très défectueux (hémophilie par exemple), on me rapprochera des thèses d’Hitler. Cela ne dispense pas d’une saine réflexion sur le sujet.

Mais comment peut-on donc vouloir éliminer une vie juste en train de naître ? Sur ce point, les tenants du tout religieux n’ont pas tort de considérer que tuer à la naissance est équivalent à tuer dans le ventre de la mère par avortement, voire même refuser la nidification utérine de l’œuf humain via le stérilet, car là aussi un être est en formation, et c’est le tuer que de l’empêcher de continuer sa vie.

Reste à savoir où commence un être humain ? On pourrait à la limite considérer qu’évacuer du sperme (masturbation ou rapport sexuel protégé) est envoyer des êtres possibles à la mort, même si un être n’est alors pas viable sans rencontre de l’ovule. C’est un pas que les autorités religieuses font sans hésitation, puisqu’ils interdisent la masturbation. La nature envoyant à chaque éjaculation mâle des millions de spermatozoïdes à la mort, permettant au mieux à un seul de féconder l’ovule, la nature est alors condamnable. On arrive au délire, mais il faut constater que les plus ultra des religieux s’y baignent, remarquant par là que la nature est devenue mauvaise à l’homme depuis le péché originel (vous savez, la pomme « catholique » que Eve, la femme damnée a proposée au pauvre Adam…

L’euthanasie contre l’éthique religieuse et civile

Pour certains, la vie devient un enfer suite à une maladie, à un accident, les laissant incapables de bouger même le petit doigt parfois, de parler/entendre/voir, souffrant à chaque instant physiquement, à chaque respiration, ou à chaque fois qu’ils bougent. Les raisons qu’à le corps de vous faire souffrir sont multiples, comme aussi les maladies rares ou dites orphelines qui par exemple transforment lentement tous vos muscles en substance osseuse : terrible déchéance lente et inexorable pour l’heure. Doit-on, peut-on empêcher ces êtres à aspirer à la mort libératrice sous prétexte du respect de la vie, du prochain éventuel progrès médical sur la question ? Parfois ils ont besoin de l’assistance d’autrui pour mourir dans la dignité, pour ne pas souffrir même en se donnant la mort, ou parce qu’ils sont incapables physiquement de se la donner, incapables de bouger par exemple.

Hélas, les autorités politiques, baignées de pensée religieuse, même dans les pays de pensée officielle théoriquement athée, refusent les solutions de fin de vie. C’est pourquoi des membres du corps médical, ou autres citoyens passant outre la morale publique, sont poursuivis par la justice pour meurtre, là où ils n’ont voulu qu’abréger des souffrances atroces et interminables, se poursuivant parfois depuis des dizaines d’années. L’euthanasie taboue se pratique pourtant régulièrement, mais dans le non dit, le mensonge. Pour un Franco amené aux ultimes fins de la vie, sans respect de la vie humaine, quelque soit la valeur de la personne, beaucoup sont tués à la naissance, ou lors de banals actes médicaux, par de courageuses personnes, qui s’exposent à la terrible punition et vindicte de la société.

Parfois quelques uns font de la prison, voient leur vie personnelle détruite, parce que, seuls, ils ont voulu libérer un être des atroces tourments de la vie, lui même désirant de toutes les forces lui restant mettre fin à ses jours.

L’hypocrisie et la bêtise de la société et, encore une fois, de nos politiques incapables de légiférer dans le sens du bon (et que dire de nos religieux !) provoquent quelques fois des débordements. Le jugement personnel de celui voulant mourir ou de celui donnant la mort peut être altéré, et la mort donnée sans que le malade l’ait réellement désirée, même si parfois il ne puisse être libéré autrement de ses souffrances.
Des représentants de l’état, encadrés, formés, doivent pouvoir en toute conscience décider de la mort de certains le désirant clairement et raisonnablement, notamment dans le cadre de souffrances interminables, une vie sans but, sans raison. Le suicide pour désir personnel peut être ajouté à l’aide à la mort donnée par l’autre, officiellement. Il est plus discutable. Désirer mourir par ennui de la vie, incapacité de la supporter, doit encore plus que d’autres raisons plus « objectives » être solidement encadré.

Le pape et l’église catholique aident à la propagation du SIDA

Le pape refuse les préservatifs, les homosexuels, la sodomie aussi je crois d’ailleurs. Pour cette dernière, il refuse ainsi un certain plaisir et un plaisir certain aussi bien pour homosexuels (et homosexuelles, pourquoi pas) et même hétérosexuels adeptes de cette pratique de l’amour. La pape désire continuer à vider ses églises, incapable de suivre l’évolution de la société, prisonnier de la sclérose mentale chrétienne, puisqu’il est le fidèle et digne élu des catholiques, même si de plus en plus nombreux sont ceux ne se sentant pas représentés par lui.

Il n’en reste pas moins qu’on ne peut se contenter de dire que c’est leur problème, car en attendant meurent chaque jour ceux et celles écoutant ses préceptes, notamment de ne pas se servir des préservatifs, permettant au virus du sida de pénétrer leur corps, amenant la mort pour eux, leur conjoint, leurs enfants parfois via l’allaitement maternel, ou contact sanguin de plaies. Le pape et la hiérarchie ecclésiastique préfèrent s’en tenir à leurs dogmes plutôt qu’à sauver des vies humaines. Leur argument : il faut n’avoir qu’un conjoint à l’intérieur du mariage, être fidèle. Vision de l’esprit, déconnection du monde contemporain, atrocité de la pensée unique privilégiant un carcan religieux à la beauté de la vie et de son partage.

09/01/2007

Le Bien et le Mal ont-ils une réelle signification ?

Il paraît que chacun d’entre nous possède de façon innée la notion du bien et du mal. Partant, les adeptes religieux vous envoient en tout bien / tout honneur en enfer si vous n’avez pas suivi les préceptes de leur croyance, mais c’est également le fait de la justice civile qui peut vous faire croupir le restant de vos jours en prison pour un méfait commis. Ceci est un peu atténué par les circonstances atténuantes pouvant être concédées, à moins qu’on ne vous considère fou au moment des faits.

Qu’en est-il de cette étincelle divine, de ce petit quelque chose qui toujours vous dit ce qu’il est bon et bien de faire au sein de votre société ?

Si on croit au surnaturel, il est naturel de croire que Dieu nous a donné la liberté de toujours choisir la juste voie. C’est ici affaire de foi, et il est donc inutile d’en discuter. Cependant, le nombre étonnant de religions rend bien difficile de choisir ce bon chemin, car il peut considérablement varier selon le pays, l’époque, la culture...

Pour celles et ceux désirant aller plus loin dans la voie de la réflexion, qu’ils soient ou non croyants, voyons :
il est naturel pour la société d’avoir voulu créer un système de valeurs, tout à la fois pour protéger les puissants, les faire respecter, au besoin adorer (le roi de droit divin par exemple, le pape...), mais aussi maintenir un minimum de cohésion de la dite société.

Alors qu’en est-il de la punition des conduite déviante éventuelle des gens ? Que doit-on faire par rapport à ce qui est fait actuellement ?

Si on s’en tient à un méfait commis, plus ou moins grave, on peut dire qu’il aura été commis sous la passion (amoureuse, folie, énervement..) ou l’intérêt (argent, pouvoir, gloire...). C’est à dire que c’est obligatoirement la personnalité de l’individu qui l’a poussé à commettre son acte. Or, sa personnalité vient de deux choses : hérédité, éducation. La première, il n’y peut strictement rien. Si des gènes le portent à la violence, l’imbécillité, l’irresponsabilité : que peut-il bien y faire ? Oui, d’accord, l’éducation pourra peut être y remédier... ou empirer les choses.

L’éducation explique aussi la formation de toute personnalité : tout ce qui nous a éduqué au sens large : parents, famille, école, institutions, mais aussi le vent qui souffle et nous a fait réfugier sous un porche, nous permettant de philosopher ou rencontrer l’âme sœur. En quoi l’individu est-il responsable du caractère de ses parents, de sa famille, des gens qu’il aura rencontrés ou endurés au sein des institutions, ou de la force du vent qui soufflait ? En rien. Alors vous me dites : oui, mais l’ensemble de sa personnalité lui permet de réfléchir à la notion de bien et de mal, et de s’y soumettre. Vous avez entièrement raison. A ceci près, que ce pouvoir de réflexion est tout relatif : fonction de ce qu’il aura vécu, et de son génome. La distinction est d’importance : sa liberté de jugement n’est nullement absolue, mais très et toute relative.

Exemples :
un musulman croyant peut parfaitement et honnêtement considérer comme juste de châtier l’inconduite de sa femme, jusqu’à la tuer. Son pays (Arabie Saoudite, Afghanistan...) le lui permet. En France, il ferait beaucoup de prison pour cela.
Un noir africain excise sa fille, ce qui non seulement risque de lui ôter tout plaisir sexuel, mais aussi la conduire à la mort par septicémie, ou choc « opératoire ». Même punition que ci-dessus s’il le fait en France.
Bush envoie à la mort 3.000 marines dans la guerre d’Irak, croisade pieuse contre le terrorisme, en est encensé par toute sa nation (du moins au début). Tant qu’à faire, il tue des dizaines de milliers d’irakiens. Inutile de vous dire ce qu’en pense désormais presque tout irakien.

A noter que ces exemples ne sont pas extrêmes dans le monde, loin de là. Je pourrais vous en donner d’autres, très courants, plus proches de nous :
une petite frappe d’un quartier tue un adolescent qui l’aura mal regardée, ou lui aura fait honte devant ses amis.
Un autre brûle vive son ex amie qui lui aura refusé la poursuite de leur relation : il sera acclamé par ses amis.

Mais tous ces exemples ne témoignent que d’une différence de culture et de ressenti. Ils nous éloignent du sujet, mais j’ai voulu les laisser là pour vous montrer comme il est dur de traiter correctement ce sujet.
En fait, nous sommes tous les jouets de cette double composante : hérédité et éducation. Certains d’entre nous deviennent président (pas beaucoup), d’autres balayeurs, ou chômeurs, ou cadres, ou dirigeants, ou rentiers... heureux ou pas, ou peu, qu’importe.

Ceux en haut de l’échelle sociale sont prompts à se considérer comme les uniques responsables de leur bonne fortune, méprisant ceux du dessous, en abusant le plus souvent pour garder leur fortune à coup de lois dominatrices, bas salaires, faible redistribution de la richesse nationale.

En réalité, leur bonne position vient purement du hasard : de celui de la naissance, puis de celui de l’éducation. Le premier conditionne tout de même le second : peu de chance d’avoir une mauvaise culture et une mauvaise éducation si l’on vient d’un milieu très aisé. Il en va exactement à l’opposée pour celui en bas de la société. Souvent tout s’est ligué contre lui. Pas forcément les outrages de l’hérédité, mais sûrement la faible culture, peu d’argent dans la famille, et vous pouvez en rajouter dans le mauvais si vous le désirez.

Quant bien même l’individu venant d’un bon milieu, se serait mis à boire, battre son conjoint, voler, ne pas travailler, dilapider son capital hérité de ses parents... ne lui jetons pas la pierre, regardons au plus près les arcanes de son psychisme, et comprenons que nous avons bien eu de la chance de ne pas en passer par là.

Au nom de quoi peut-on décider qu’un être humain doit être enfermé toute ou partie de sa vie en prison ? Il a commis un méfait, plus ou moins grave, engendré une dose de souffrance, parfois à vie pour ses victimes et leur entourage. Doit-il être puni ? Certainement ne doit-on pas laisser des mauvaises choses se faire sans réagir, ni les laisser se répéter possiblement : mais la prison est-elle d’un secours quelconque en la matière ?

Si la personne cède à une pulsion sexuelle pour commettre son crime, il faudra le rééduquer, l’emprisonner le temps de nettoyer le mieux son esprit, au besoin détruire certains de ses neurones pour les cas jugés les plus graves et surtout non réparables, ce qui est évidemment sujet à caution, mais sans doute mieux que de croupir toute sa vie en prison. Pour les criminels, si la demi folie, la passion explique leur crime, même traitement que ci-dessus.

Si l’argent est l’intérêt du malfrat, comme souvent, il est plus difficile de réagir pour la société. Je dirais bien qu’il « suffit » que le niveau des biens et salaires soit plus étale, mais cela risque bien de ne jamais se faire, et de toutes façons on aura toujours des gens désirant en avoir plus que les autres et rapidement. Je n’ai pas là de réponse « simple ». Le besoin d’argent excessif témoigne à mon sens d’abord d’une incompréhension du véritable intérêt de la vie, qui ne réside pas dans la consommation effrénée ne donnant du bonheur que son apparence. Mais il faudrait changer de type de société pour inculquer cela aux gens. Il faudrait donc changer le rapport à l’argent, sur lequel tournent toutes les activités humaines actuelles. Vœu pieux. Mais même là je doute que la prison soit efficace. Plutôt une rééducation de la personnalité, un bien être matériel minimum assuré, un peu de prison le temps de faire tout ça.

Ce qui est sûr est que la prison ne sert pas à grand chose, plutôt à rien. Les malfrats s’y encanaillent davantage, y apprennent la haine autant envers eux mêmes que contre la société. Moralement elle est indéfendable, et coûte financièrement très chère. Des solutions alternatives existent déjà : travaux d’intérêt général, liberté conditionnelle avec bracelet électronique, voire une puce mise sous la peau bientôt ; d’autres pourraient voir le jour : il suffit d’un peu d’imagination, de respect de la personne humaine dans son inégalité de traitement à la fois par la nature (génome) et la société (éducation). La répression ne sert que si elle est accompagnée de mesures sur le fond, ce qui ne se fait jamais.

08/01/2007

Fin du respect de la parole donnée et du travail bien fait

Le respect de la parole donnée n’existe pratiquement plus. Avant on se glorifiait de la respecter, maintenant personne ou presque n’en a cure, au moins en tout cas lorsqu’on ne connaît pas la personne à qui on a fait telle ou telle promesse. Jamais ne fut plus juste cette maxime : il y a loin de la parole aux lèvres. Autant en emporte le vent ! Le pire est que cela affecte également les relations d’affaires. Par exemple, à répétition ma banque m’a promis lors de prêt immobilier consenti que telle clause ne serait pas applicable, mais lorsqu’il a fallu passer au concret, seul l’écrit fit foi. Ah bon ? On vous avait dit autre chose ? Vous en avez la preuve ? Si le salarié de la banque était encore là, il ne se rappelait pas, et sinon, il avait été muté, comme cela se passe fréquemment désormais.

Le public est long à changer de mentalité. Pour des gens, la parole dite a encore de l’importance, et ils se font tromper par des professionnels jamais punis, volant et mentant en toute impunité. D’où des gens en situation de surendettement : au mépris de la loi, les propres conseillers chargés de leur octroyer un crédit leur conseille de mentir, ne leur posant même pas la question sur la présence éventuelle d’un crédit existant. Il serait pourtant facile de confondre ces conseillers : il suffit de leur envoyer de faux demandeurs de crédits assermentés par le gouvernement, au besoin en filmant/enregistrant vocalement ce qui se passe, et de les punir très fortement de leur duplicité. Mais non : n’est essentiel que la bonne circulation maximum de l’argent, au mépris des vies cassées, expulsion de leur logement, ou autre catastrophe individuelle.

On vous conseille de signer rapidement, vous lirez le contrat plus tard, si encore il est compréhensible. Souvent il renvoie à des conditions générales : vous signez une ligne disant que vous les avez lues, en fait on ne vous les remettra que plus tard, si jamais on le fait. On ne vous explique rien, et surtout pas les conditions d’un contrat d’assurance par exemple. Quand il y aura le feu à votre maison, le vol ou un accident à votre voiture, il sera toujours temps de ne rien ou presque rien vous rembourser. Hé oui : vous n’aviez pas lu ? Les dégâts consécutifs à un feu dû à une prise défectueuse ne sont pas remboursés ; vous n’aviez pas trois points de sûreté à votre porte extérieure ? Ben non, on ne vous rembourse rien : c’est marqué dans le contrat. Et si on vous rembourse, ce sera le plus tard possible : dossier traînant, tribunal parfois avec tous les recours possibles, non respect des propres clauses de l’assureur. Par exemple on vous rembourse votre voiture détruite au prix de l’argus, mais pas à sa valeur de remplacement, pourtant légalement à prendre en compte.

Et si vous voulez faire appel à un avocat : lui aussi n’accordera guère de valeur à sa parole. Il vous promet un procès rapide, peu dispendieux : et vous voilà avec des honoraires toujours plus élevés, sans être sûr de les récupérer, procès gagné ou pas, si même vous allez jusqu’au bout, ne l’interrompez pas de guerre lasse. Souvent vous signez pour avoir tout de suite de l’argent de votre compagnie d’assurance par exemple, quitte à n’avoir que le tiers espéré. Les compagnies sont puissantes et ont le temps : pas vous. Elles jouent sur du velours !

Il en va de même pour toutes les réparations que vous effectuez. Les plus scandaleuses sont les garagistes : vous pouvez pratiquement être sûr que vous vous ferez voler. Les pires sont les réparateurs rapides qui vous disent gratuitement ce que vous devez remplacer. Ils font gratuitement le devis, certes, mais vous facturent des réparations totalement gonflées par rapport à la réalité : freins, amortisseurs, pneus, pots d’échappement... 90 % des fois ces réparations ne s’imposent nullement, sauf pour gonfler leur chiffre d’affaires. Même votre garagiste patenté, concessionnaire d’une marque est fortement sujet à caution. Alors comment faire, vers qui se tourner ? comment obtenir la preuve de leur vol ? Quasiment impossible à faire.

Là comme ailleurs, les pouvoirs publics complices de fait de ces escrocs laissent opérer en toute impunité de fait. Il suffirait là aussi d’officiers assermentés, d’experts vérifiant la voiture avant et après, et faisant condamner lourdement les voleurs. Seulement, la voiture est la vache à lait de l’état : vous payez des taxes pour l’acheter, pour l’alimenter (74 % de taxes dans le prix de l’essence), la garer (PV, taxe d’habitation (!) sur votre garage, la réparer (TVA), l’assurer... Tout cela en plus de toutes les entreprises et salariés que vous faites vivre par ces moyens : producteurs, concessionnaires, garagistes, dépanneurs, pompistes, assurances, experts, contractuels vous verbalisant, tous les métiers pour construire et entretenir les routes, impôts (carte grise)... On peut même continuer dans le morbide : hospitalisations, morts permettant de diminuer le versement des retraites... tout fait marcher le commerce, même le versement d’allocations aux handicapés, d’autant plus que l’essentiel vient des sociétés d’assurance. J’ai renoncé à calculer la part de PIB que cela représente, sans doute plus de 10 %. En fait, lorsque vous raisonnez : justice, punition des escrocs, le gouvernement raisonne ainsi : création de richesse, circulation de l’argent, nombre d’emplois, préférant là comme ailleurs les indicateurs économiques reflets d’un faux bonheur à la qualité réelle de vie de ses administrés.

Tout est ainsi ou presque dans le secteur de la réparation : on vous gruge sur celles opérées à domicile, vous volant d’une manière éhontée, doublant, triplant ou davantage la valeur réelle de la prestation, lorsque celle-ci ne vous est pas simplement inventée : remplacement inutile de pièces, voire panne provoquée. On voit de tout, spécialement dans les grandes villes comme Paris ou Marseille notamment, où le déplacement constant de la population assure aux entreprises ne valant rien aucune chance d’être sanctionnées par une perte de clientèle qui se renouvelle sans cesse.

Pourquoi faire une psychothérapie : conseils pour trouver un praticien

Vous allez mal, pensez qu’une aide extérieure vous ferait du bien, ou à un de vos proches, et il se peut bien que vous ayez raison. Mais attention, le choix d’un psy est affaire délicate, et c’est pourquoi je désire vous faire bénéficier de mon expérience personnelle.

Tout d’abord, il est hors de question de considérer que les psy (nous verrons après quelques différences entre eux) sont des merveilles, travaillant de façon altruiste pour l’amour humain. Ainsi le voudrait la bonne blague des psychanalystes, faisant payer fort cher leur service, sous prétexte que le patient doit payer beaucoup pour se sentir impliqué dans son analyse. Il serait certainement plus juste de dire que plus le patient paie cher, meilleur sera le remplissage du portefeuille de son praticien ! Ce qui ne veut pas forcément dire qu’il sera incompétent –ni l’inverse d’ailleurs !!

Le psy est d’abord et avant tout un être humain, avec lui même ses problèmes, ses souffrances qu’il aura pu ou non transcender. Il a acquis des compétences techniques sur l’être humain lui permettant de pratiquer son art avec méthode. Cela peut vous choquer d’appliquer ce genre de langage pour une personne, mais il faut savoir que si chaque parcours humain est unique, il y a des composantes générales tout de même. Ainsi, pour chacun d’entre nous, nous sommes élevés par des parents ou institutions, provoquant des souffrances quasiment obligatoires en nous.

Ceux et celles nous ayant éduqué ne sont pas forcément parfaits, laissant parfois des traces au fer rouge en notre conscience, ou sub-conscience (c’est à dire au plus profond de notre cerveau, sans que nous en ayons forcément conscience, des faits du passé agissent sur notre comportement présent). En fait, quant bien même ces personnes seraient des merveilles, leur action laisse obligatoirement en nous des traces bonnes et mauvaises, car la vie est ainsi, le bon côtoie le mauvais, et l’un ne pourrait exister sans l’autre. L’éducation donne ainsi l’un comme l’autre.

La technique du thérapeute consiste par exemple à savoir que chacun est affecté par son enfance, adolescence, d’une certaine manière, avec des étapes comme l’apprentissage de la sexualité, et autres. Le tout est de bien comprendre que si beaucoup d’écoles de pensée existent chez les psy pour dire comment faire au mieux pour les patients, aucune ne saurait être forcément meilleure que les autres, bien que malheureusement, souvent, chaque supposé spécialiste se considère comme le meilleur, et tant qu’à faire dénigre parfois les autres méthodes.

Le meilleur, comme dans la vie, c’est celui ou celle sachant qu’il a toujours beaucoup de choses à apprendre, celui ou celle restant humble, ce qui est rare. Car ces doctes gens croient souvent tout savoir, appliquent leur technique sans amour, sans bon sens. Oui, de l’amour, du bon sens, il en faut un sacré paquet pour démêler cet extraordinaire écheveau qu’est chaque composante de l’esprit humain.

3 différents courants de pensée, d’actions, de techniques :
à noter que moi-même je ne suis pas un spécialiste de la chose, n’hésitez donc pas, comme en toute chose, à compléter, vérifier ce qui est écrit ici.

1 ) Le psychothérapeute vous écoute, a suivi une école pour cela, souvent a fait lui même une psychothérapie pour ôter en lui, en elle, le plus gros de ses tourments, afin de moins l’affecter dans sa conduite envers ses patients. Vos séances peuvent ne durer que quelques mois, voire moins. Il existe énormément de courants différents, entre le plus sérieux et le franchement fantaisiste.

2 ) Le psychanalyste s’est obligatoirement fait analyser, parfois durant plusieurs années. L’analyse du patient dure souvent plusieurs années, fort coûteuse donc, allant tout au fond de son esprit, pour tout analyser, et changer en lui ce qu’il est possible et souhaitable de changer.

3 ) Le psychiatre est un médecin ayant poursuivi l’ensemble du cursus médical commun, puis a opté pour la spécialité psychiatrique ; il n’a pas forcément suivi lui même une psy.

Certains psy considèrent qu’ils ne doivent pas ou à peine parler, vous écoutant longuement. Cela peut être extrêmement pénible pour vous, ou bénéfique : à vous de voir. Mais il est déjà bien difficile de venir parler à un étranger de ses tourments les plus profonds, alors être face à un mur ne semble pas être une bonne méthode pour vous aider. Tous les extrêmes sont mauvais. Il peut être bon de se taire, mais pas tout le temps ; et le dialogue est bon s’il n’y a pas que cela. Certains praticiens vous demandent de vous étendre sur un canapé, sans pouvoir les regarder une fois allongé, ce qui peut également vous être difficile, ou au contraire vous aider à vider votre sac.

4 ) Enfin, l’hypnose est une technique qui peut être utilisée par n’importe quel psy, consistant à vous mettre en un état de profonde tranquillité, permettant la suggestion à votre égard, et donc de vous donner des idées propres à changer bénéfiquement votre vie, avec votre consentement. Cela marche ou pas, selon votre état de réceptivité et la compétence du psy. Cela peut être très efficace pour des problèmes très ponctuels, comme d’arrêter de fumer, ou pour des problèmes de poids.

Les séances durent entre 20 et 45’ selon le praticien, coûtent entre le prix du médecin spécialiste (psychiatre) à beaucoup plus, en sachant que ni la durée ni le prix ne garantissent une bonne prise en charge. Il faut compter une à deux séances par semaine. Parfois sont davantage de séances, cela me paraît trop : une psy ne doit pas empiéter autant sur votre vie privée, ni sur votre porte monnaie. D’autres fois, le psy se contente d’une séance par mois, ce qui ne paraît guère sérieux.

Il faut aussi vous faire confiance en votre ressenti, votre relatif bien être. Parler de soi n’est jamais évident, reconnaître ses erreurs, constater ses souffrances souvent fait pleurer, fait mal. Certaines personnes sont terrorisées à l’idée de parler d’eux, et refusent d’aller plus loin.

N’oubliez jamais que quelle que soit la technique employée, le maniement du psychisme relève d’abord et avant tout d’un art, qui demande d’abord et avant tout de solides qualités humaines : on ne traite pas le cerveau comme un objet.

Il faut faire très attention : un mauvais praticien peut vous être extrêmement nocif. Mais en général, les pires d’entre eux se contentent de vous prendre de l’argent sans guère ou aucune efficacité. N’oubliez jamais que quelle que soit la compétence de la personne qui vous suit, vous gardez toujours parfaitement le droit d’arrêter vos séances. Certains psy pourront tenter de vous dissuader de venir les voir : parfois pour votre bien, parfois pour le bien de leur portefeuille : difficile de faire la différence parfois.

N’essayez pas non plus de forcer un enfant à être suivi par un psy, cela ne fonctionnera pas. En tout cas, n’allez pas au delà de quelques séances si l’enfant ne veut pas y aller.

Un psy peut être exécrable, tout en étant compétent et efficace pour vous : à voir si vous le supportez ou préférez aller voir ailleurs. Freud par exemple était plutôt désagréable dans ses consultations, et c’est un euphémisme.