07/03/2007

éduquer un enfant

Pourquoi éduquer un enfant :
Elever un enfant est la plus belle chose au monde. C’est aussi la plus dure. C’est une future merveille, ou plutôt déjà une merveille, un être humain en formation dont le devenir peut être à l’image de Dieu, beau et bon.
On dit souvent qu’éduquer un enfant est le métier le plus dur du monde, durant sept jours sur sept, 24h/24, sans aucun salaire, et, bien souvent, aucune reconnaissance, ni de la société, ni du protégé lui même.

Vouloir élever un enfant, c’est d’abord le faire, avec désir, volonté, ou par accident. C’est un désir biologique, qui est plus fort que vous. Après seulement vous y mettez des formes, une idée. Parfois vous contrariez ce désir de procréer par votre situation de vie, votre mentalité qui s’y refusent. Mais voilà, vous l’avez fait. Il vous accompagnera tout au long de votre vie.

Comment éduquer un enfant :
Les temps ont changé, mais pas vous. Vous raisonnez comme voici vingt, trente, quarante années en arrière. La société n’est plus la même, vous non plus d’ailleurs. Mais vous aimeriez tant retourner dans le passé, au temps béni et protégé de votre enfance. Alors vous protégez votre enfant, la chair de votre chair. Vous voulez à toute force lui éviter de tomber dans les mêmes trappes que vous, où personne du reste ne vous a repêché.

Vous avez consciencieusement lu, étudié, appris tout ce qui était écrit dans les livres, demandé des conseils à vos proches, réfléchi longuement. Cet enfant, vous lui donnez le meilleur de vous, ne lui souhaitez que du bonheur. Mais voilà : vous lui donnerez certainement également le pire de vous, sans vraiment ou du tout le vouloir. La vie est comme ça, et surtout votre esprit, qui vous échappe au plus profond de vous.

Elever un enfant n’est enseigné nulle part. Le plus souvent, le premier de vos enfants essuie les plâtres, supporte vos crispations d’enfance non résolus, vos atermoiements, hésitations. Vous avez enduré une éducation rigide, vous en donnerez une laxiste pour compenser vos douleurs toujours vives en vous. Ou au contraire vous n’avez eu aucune règle imposée dans votre famille débonnaire : vous reproduirez la même chose, ou encore ferez exactement l’inverse : tout sera codifié, rigide, afin de donner à votre enfant une ligne sûre à suivre, ce qui vous a tant manqué.

Parfois, il sera comme un petit chien à vous suivre sans trop savoir où, ni pourquoi, car vous ne lui expliquez rien, ne lui permettez rien. Vous êtes un être parfait, il n’a rien à contester en vous, vous ne le supporteriez pas d’ailleurs. Ou au contraire, il peut s’affirmer, vous n’êtes sûr de rien, et il vous en fera baver pour cela, car il a besoin d’être canalisé, conseillé, puni à l’occasion, pour le remettre dans le droit chemin, savoir déjà où est ce chemin.

Résultat de votre éducation :
La réalité peut être toute autre que votre désir : votre enfant est devenu racaille, drogué, menteur, voleur... ou aussi : malheureux, suicidaire, au chômage... Comment résister à tant d’adversité au quotidien ? Maltraité en cour de récréation, frappé par des inconnus comme cela se passe parfois dans la rue, acte apparemment gratuit, ou plus grave encore : c’est lui qui insulte, frappe. Voici la chair de votre chair qui se transforme en bête féroce, ennemi social à abattre, appelé racaille par tous, à commencer par nos dignes politiciens au cerveau pois chiche, au cœur de pierre, à l’âme inexistante.

Il va falloir vous remettre en question sur vos certitudes, ce que vous avez fait, pourquoi vous l’avez fait, ce que vous auriez dû, pu faire autrement, mais n’avez pas fait. A vous de recoller les morceaux, si vous le pouvez encore. Vous avez créé une vie, essayé de la former au mieux dans l’amour. Maintenant elle vous échappe, c’est à elle de faire avec dans la société, comme pour chacun d’entre nous.

L’utilité passée et peut être future du service militaire

J’ai tendance à évoquer un sévice militaire plutôt qu’un service militaire pour ce qu’il fut pour moi, et pour tant d’autres hélas. Il s’agissait de vous voler une année entière de votre vie, de votre jeunesse, en vous payant juste de quoi rembourser vos frais de train pour rentrer de temps en temps chez vous, et encore.

Ce service obligatoire fut parfaitement le reflet des inégalités flagrantes et absurdes de notre société. Mais pas forcément qu’issues des privilèges de naissance, culture, diplômes et autres positions sociales. Selon la région, l’officier devant lequel on passait, l’abondance des recrues du moment, on pouvait être dispensé du devoir en disant simplement qu’on ne désirait pas le faire, ou au contraire y être obligé alors qu’on était chargé de famille, ou autre obligation.

Le premier soin qu’on vous donnait était de presque raser vos cheveux, au point de voir le cuir chevelu. Ce n’était pas tant par mesure d’hygiène, mais pour s’assurer de votre obéissance, du premier pas pour faire de vous de la bonne chair à canon, comme la grande guerre 14/18 aimait à en manger, aux ordres débiles des officiers ne valant pas mieux (voir le siège du chemin des dames par exemple), envoyant à la mort certaine et inutile des milliers de recrues. C’étaient des criminels de fait, jamais jugés, souvent glorifiés.

Les deux premiers mois étaient appelés «les classes», utilisées pour constater votre endurance, servilité, pour casser toutes les fortes têtes, quitte à les envoyer au mitard (prison militaire). Les vexations étaient quotidiennes, injustes le plus souvent, au bon vouloir du gradé à qui on devait totale obéissance. Et encore la France est un pays de droit, relatif.

Les jeunes étaient insultés (fiente de lapin par exemple), tirés par leur boucle d’oreille s’ils se permettaient d’en mettre une, punis à rester à la caserne plutôt que de retourner chez eux, à des taches stupides, comme celle bien connue de nettoyer et re-nettoyer sans cesse des fusils déjà parfaitement propres, là aussi pour le plaisir de vous briser toute conscience de votre qualité d’être humain aimable et respectable, et pour conforter le sadisme éventuel de vos supérieurs militaires s’en donnant à cœur joie.

C’est ce qu’on appelait devenir un homme, c’est à dire : apprendre à voler, mentir, devenir violent, saoul, et bien sûr apprendre à tuer d’autres êtres humains, en toute légalité lors d’une guerre. Pour cela, il fallait inscrire dans votre tête que votre unité était la meilleure, et toutes les autres des bâtardes, propres à être annihilées si possible, prémisse pour haïr l’ennemi qui somme toute est un être humain comme vous.

Cette «formation» d’une année, accompagnée du secret militaire, opposable sans limite aux tribunaux civils, a permis à des milliers de jeunes de torturer en Algérie par exemple, sans que personne n’ait à y redire durant des dizaines d’années, et encore maintenant, puisque personne n’a été jugé pour ces faits d’assassins.

Vos copains de chambrée vous volaient vos vêtements pour les vendre, les utiliser à la campagne, dans les travaux des champs, pour la chasse, en souvenir. C’est vous qui serez puni si vous ne les récupériez pas en les volant à d’autres, puisque le voleur ne se dénonce pas évidemment. Mentir, ça va avec.

L’armée, aberration, vous offre régulièrement des paquets de cigarettes, c’est dommage de ne pas en profiter. D’autre part, les jeunes s’ennuyaient tant qu’ils se mettaient souvent ainsi à fumer. Boire, c’est également pour vous occuper. Devenir violent, c’est pour compenser l’isolement loin de votre famille, les humiliations permanentes de ces supérieurs militaires contre qui vous étiez totalement impuissants. Voilà encore une fois ce qu’on appelait devenir un homme à l’armée !

Et encore je n’étais pas parmi les plus mal lotis. Après les classes, une fois que vous aviez compris le fonctionnement de cette institution propre à ne rien vous apprendre de réel ni de constructif, vous deviez attendre la fin des douze mois de vol de votre vie, sans aucun intérêt de vivre cela. Certains, rares, pouvaient apprendre un métier, d’autres avoir des amitiés, dont ils parleraient fièrement tout le restant de leur vie, partager des conditions de vie humiliante soudant souvent des relations.

François Mitterrand à fait cesser cette institution débile, avilissante et inutile. Pourtant, il serait peut être nécessaire de la recréer, autrement. Tous ces jeunes issus de l’immigration, des banlieues difficiles, n’ayant jamais respecté rien ni personne pourraient trouver une bonne ligne de conduite, en commençant à apprendre à obéir. Déjà, connaître les règles de base de la vie normale en société.

Mais peut-être suis-je bien ringard à imaginer un tel service qui serait de caractère civil, et respecterait l’humain dès lors qu’il respecterait les autres. Beaucoup de travail en perspective.

06/03/2007

Un cadrage nécessaire dans l’assimilation de toutes les cultures

La France fut de tous temps le creuset de maintes cultures, ne serait-ce qu’à la suite d’invasions qu’elle dut subir, entre autres par les romains de l’antiquité. Souvent les immigrés ont eu bien des difficultés à s’intégrer. Se rappelle t-on des «ritals», ces italiens et aussi polonais dont personne ne voulait en France ? Ce serait inimaginable aujourd’hui pour ces pays intégrés à l’Europe.

Il n’en va pas de même pour les musulmans qui se heurtent avec la culture profondément chrétienne des français, même s’ils ne la pratiquent que peu désormais.

Raisonnons par l’absurde : accordons aux français d’origine étrangère ce qu’ils sont en droit de demander. Qu’est-ce que le droit ? Ce qui est communément admis par le peuple, et codifié par ses représentants. On a le droit en France de pratiquer sa religion. Pour cela, encore faudrait-il que les musulmans aient des mosquées, ce qui est bien rare dans notre pays. Il y a pourtant plusieurs millions de musulmans en France, dont quelques centaines de milliers pratiquants, mais il est actuellement impossible d’obtenir des chiffres fiables. En tout cas, c’est la deuxième religion de France.

Donc, donnons des droits à la communauté musulmane française. Construisons leur des mosquées, sans leur demander de les payer, puisque les églises catholiques furent érigées par les fonds étatiques français, via les biens papaux et ecclésiastiques. Puis accordons leur naturellement le droit d’y prier : cinq prières par jour pour les pratiquants réguliers. Pas en entreprise, car ce n’est pas accordé pour les catholiques qui n’y ont pas de messe ni lieu de prière.

Quantité d’autres demandes restent à examiner. La nourriture en entreprise, école par exemple : pas de porc, viande halal (saignée et tuée selon les rites musulmans). Cela commence à être accordé. Problème : pourquoi ne pas faire de même pour la religion judaïque, réclamant la stricte séparation lors de la cuisson des aliments d’origine animale et végétale notamment. Cela n’est pas accordé pour les juifs pour l’heure (1/2 million de juifs en France).

Les musulmans très pratiquants demandent à ce que les jeunes filles puissent cacher leurs cheveux, voire visage par des voiles ou revêtir le jilbab, une longue robe qui descend jusqu'aux chevilles, à l’école notamment. Après moult tergiversations, ce fut interdit par une loi française récente, sans grand problème. En fait, les musulmans stricts désirent que filles et garçons soient séparés à l’école, qu’on ne leur enseigne pas la théorie de l’évolution (c’est aussi le cas des créationnistes chrétiens hélas), ce qui va à l’encontre des contenus actuels de la scolarité définis par le gouvernement français.

Mais ils demandent également que les filles comme les garçons soient dispensées de la piscine exposant leur nudité, ne soient pas obligés de se laver en douches collectives. L’éducation sexuelle ne doit pas être professée. Enfin, le mieux ou même l’obligatoire est de ne pas mélanger filles et garçons au sein de l’école, en attendant le tour de l’entreprise, puis d’interdire d’aller à l’école comme dans les entreprises pour les filles et femmes, comme cela se fait en Afghanistan.

Vous pensez que j’exagère ? Oh que non, hélas ! La majeure partie de ces revendications vient d’être faite par le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB), la principale organisation représentative des 1,6 million de musulmans qui vivent dans le royaume. Les musulmans britanniques veulent que l'école s'adapte à la "morale islamique" dans un document de 72 pages rendu public le 21 février, le MCB demande au gouvernement de permettre aux 400 000 jeunes musulmans d'exprimer plus librement leurs pratiques religieuses dans les écoles publiques, où 96 % d'entre eux étudient.

Si l'école ne peut séparer les sexes, les enfants doivent pouvoir être dispensés de ces cours. Même chose pour les leçons de danse, cette dernière n'étant pas "une activité normale pour la plupart des familles musulmanes". La danse, souligne le MCB, "n'est pas compatible avec les exigences de la pudeur islamique, car elle peut revêtir des connotations et adresser des messages sexuels".

L'éducation sexuelle, obligatoire dans le secondaire, doit, selon le MCB, être enseignée aux élèves par des professeurs du même sexe. Le recours à des objets ou à des "schémas représentant les organes génitaux" pour illustrer des leçons sur la contraception ou sur les préservatifs est "totalement inapproprié, car encourageant un comportement moralement inacceptable". Les écoles doivent prendre en compte "les perspectives morales islamiques".

On voit qu’à force d’accepter les revendications qui, de proche en proche, peuvent apparaître légitimes, on en dénature totalement la société française. C’est possible de le faire, mais déjà dans certaines banlieues, les adolescentes en jupe ou vêtements moulants se font traiter de putains, salopes, voire bousculer ou frapper.

Il faut savoir à partir de quel point on décidera de remettre les pendules à l’heure. Tout en permettant les différences de culture, il faut garder un moule commun représentatif de la culture de base française, faite de tolérance, acceptation de l’autre, ce qui n’est pas forcément le cas des pays d’où les immigrés viennent.

Le danger potentiel des nanoparticules

La recherche et la production de nanoparticules (moins d’un dix millième de millimètre) va augmenter de manière exponentielle dans les prochaines années. Elles sont utilisées comme catalyseurs pour les réactions chimiques, le polissage... Elles peuvent être incorporées dans divers produits : vêtements, cosmétiques, pneus, farts de skis... ; seront exploitées pour des applications médicales pour transporter des médicaments au niveau des cellules cibles, et à des fins environnementales.

L’exposition aux nanoparticules a toujours existé. L'air que nous respirons contient des quantités très importantes de particules ultra fines naturelles : plus de 10 000 particules supérieures à 10 nm dans 1 cm3 d’air, avec de fortes variations selon la saison ou le degré de pollution industrielle. Dans le monde du travail : condensation de fumées des fours métallurgiques, de soudage, fabrication et utilisation de noirs de carbone, de silices amorphes...

Les nanosystèmes moléculaires conçus par l'homme risquent de traverser les barrières biologiques entre sang et cerveau ou entre le fœtus et sa mère. Une très grande quantité de nanofibres et de nanoparticules aux propriétés physico-chimiques très diverses va être produite. Les risques sanitaires concernent aussi bien les travailleurs du secteur, qui peuvent être exposés de manière chronique à des quantités importantes de nanoparticules que la population en général dont l’exposition est plus indirecte.

Les nanoparticules ne sont pas retenues par les filtres classiques. Chaque type a un comportement physico-chimique, toxicologique et environnemental spécifique, pour lequel il faut trouver et mettre en œuvre des moyens de contrôle et de protection adaptés.

Les nanoparticules de dioxyde de titane ont la propriété de pénétrer l’épithélium pulmonaire, de passer dans les circuits lymphatiques et de s’accumuler progressivement dans les ganglions lymphatiques les plus proches.
La circulation sanguine les conduit dans tous les organes : foie, rein, cœur, cerveau. Elles pourraient même parvenir au cerveau en suivant le trajet du nerf olfactif. Leur capacité à traverser la peau est controversée.

Conséquences possibles : réactions inflammatoires, émergence de modifications génétiques des cellules atteintes pouvant évoluer vers un dysfonctionnement plus ou moins important des organes touchés, voire en cancer. Dans les poumons, les réactions inflammatoires peuvent dégénérer en fibrose, qui se traduit par une diminution de la capacité d’échanges gazeux des alvéoles pulmonaires et une diminution de la fonction respiratoire ou de l’asthme.

Les nanotubes flexibles s’agglomèrent en pelotes dans les alvéoles pulmonaires, et se trouveraient ainsi dans l’impossibilité de traverser la plèvre. Mais cette agglomération augmente leur persistance dans les poumons, et par là même facilite leur effet fibrosant potentiel.

Chez la souris, on a observé une augmentation de l’altération de l’ADN mitochondrial dans l’aorte, et une altération des gènes impliqués dans l’inflammation des cellules cardiaques.

L’exposition des populations se fera lors de la dégradation des produits contenant des nanoparticules ou du traitement des déchets, ou encore par la chaîne alimentaire –via les poissons par exemple- si ces nanoparticules sont bio-accumulables et bio-persistantes.

Alors que 10 milliards de dollars ont été consacrés en 2005 au niveau mondial à la recherche et au développement dans le domaine des nanosciences, seulement 40 millions de dollars l'ont été à des fins de recherche sur les effets secondaires éventuels, soit 0,4 %.

A l’heure où des dizaines ou centaines de milliers de personnes souffrent ou sont décédées des conséquences de l’exposition à l’amiante, niée durant des dizaines d’années par les autorités publiques et spécialistes inconscients et/ou criminels, nous devons tous faire part de la plus haute circonspection face à ces nouvelles substances.

L’amour immodéré des stars

Les adolescents sont très souvent fanatiques d’artistes, chanteurs le plus souvent, mais aussi acteurs variés. Cela représente pour eux un soutien dans leur vie qu’ils considèrent souvent comme peu intéressante. Ils y amènent le rêve, idéalisant cet homme ou cette femme, le plus souvent jeunes comme eux. Ils voudraient faire leur vie avec leur idole qui souvent, pour les hommes au moins, ramassent ainsi à la pelle des filles pour meubler leur lit le soir.

L’exemple du groupe «les boy’s friend» est sidérant. En fait, ce groupe monté de toutes pièces par leur producteur ne s’appartient pas. Il s’agit de salariés ayant donc conclu un contrat de travail, rétribué mensuellement. L’essentiel des bénéfices ne leur échoit pas. Bien pire, s’ils déçoivent, ils peuvent être obligés de sortir du groupe en étant remplacés par une autre personne, ce qui s’est déjà produit deux fois.

Lorsqu’on a demandé à quelques uns de leurs fans s’ils appréciaient toujours les membres du groupe, ceux-ci se sont extasiés sur les performances de leurs stars, sans même se rendre compte que pour deux d’elles sur quatre, il ne s’agissait pas des mêmes ! C’est dire comme certains artistes peuvent être interchangeables, notamment dans le cœur de leurs plus fidèles supporteurs.

Ce qui compte en fait réellement n’est pas la prestation des chanteurs, mais l’image que les adolescents s’en font. Ils ont besoin d’aimer quelqu’un. Plus leur vie leur semble vide, moins y sont présents des personnages charismatiques, davantage ils sublimeront leur amour dans l’illusion notamment médiatique. Amour proche de la dépendance aux drogues, succédané finalement bénéfique à l’alcool ou au tabac, si ce n’est pire.

Parfois, lorsque l’être est vraiment désorienté dans son existence, cet amour de l’artificiel perdure toute ou grande partie de sa vie. C’est ainsi qu’on assiste à des pèlerinages à la gloire de Claude François ou de tel autre artiste, genre James Dean ou Elvis Presley. Evidemment, plus ils auront disparu jeunes et en pleine gloire, meilleure restera leur image, telle que celle de Che Guevara.

Ce refuge dans le rêve aide les jeunes à passer le cap difficile de l’adolescence, leur permettant sans trop de difficultés d'aborder le monde adulte si loin de leurs rêves le plus souvent.

En fait, le monde adulte n’est pas si différent. Les amours artificielles y sont nombreuses, telles que celles pour le communisme, libéralisme, écologie, divers mouvements religieux ou athées, vous trouverez sans problème de nombreux exemples sans doute. Le problème n’est pas d’aimer un mouvement, mais de le faire de façon disproportionnée, sans recul, sans voir que rien n’est parfait. A cet égard, le nombre d’adultes immatures est conséquent.

A chacun sa merde !

La première fois que j’ai entendu cette phrase, j’étais encore bien jeune dans ma tête, croyais à la beauté possible, nécessaire de l’être humain, et j’en fus extrêmement choqué. Depuis, j’ai fait mon chemin dans la vie, et ai certainement incluse cette maxime dans mon comportement personnel. Je n’en suis pas plus fier que cela.

Il est naturel de penser à soi plutôt qu’aux autres, du moins dans une première approche. En temps de guerre sont exaltés les sentiments de bravoure, héroïsme, sacrifice : une médaille contre son sang ou sa vie. Le discours des politiciens est bourré de bonnes paroles mais creuses. Tous nos instincts, à part celui de maternité, disent : moi d’abord. Fort bien. Reste ce qui devrait faire notre humanité.

Alors protégeons nous, protégeons nos proches, puis... pensons un peu aux autres. Penser aux autres, c’est encore en fait penser à soi. Si nous évoluons dans un monde meilleur, plus partageur, nous en profiterons nous aussi. Alors... soyons égoïste : pensons aussi aux autres !

S’informer correctement dans le monde d’aujourd’hui

Les sources d’information sont très diverses et variées. Au temps des rois, le clampin de base (représentant tout de même 99 % de la population) devait attendre des semaines ou des mois avant d’apprendre une nouvelle aussi importante que la mort du souverain, quant bien même en eut-il été séparé géographiquement que de quelques dizaines de kilomètres. Désormais, nous apprenons la mort du roi quelques secondes après qu’elle se soit produite, en ayant même, privilège suprême, accompagné sa lente agonie aux nouvelles des média.

Télé, radio, journaux, internet, téléphone portable, mails... n’en jetez plus : le cerveau est plein. Trop plein. L’abondance ne fait pas la qualité. La quantité, même dans la qualité, donne souvent l’effet inverse.
Exemple : la télévision qui, jour après jour, au fil des journaux télévisés, ressasse sempiternellement les mêmes informations, inutiles le plus souvent. Par exemple, il fait beau : les gens se baignent, et chaque année c’est pareil ! C’est le week end : les files de voitures s’allongent. En Irak : les attentats se suivent et continuent leur cortège de morts dévouées à la libération, éducation de leur pays par les forces US –merci à elles !

Informations inutiles, spectacles, morbides. Les chiens écrasés font davantage vendre que le bonheur. Alors décidez : ou vous perdez votre temps dans ces rabâchages insipides au goût affreux, ou vous vous cultivez, élevez votre âme par la réflexion, votre couple par la discussion, l’éducation de vos enfants par l’amour au quotidien autrement qu’en paroles.

Vous avez mieux à faire que la quête effrénée de l’information. Le journal «Le Monde» par exemple, tenta durant des mois de vous faire abonner à son journal sur le net avec ce slogan : informez vous avant les autres ! Avec l’image accrocheuse d’un soldat en guerre ! Quelles horreurs ! Pourtant la qualité de ce journal est certaine, et heureusement il a changé sa publicité là dessus.

Apprenez à lire rapidement les nouvelles, à les enregistrer pour celles télévisées. La première méthode vous permettra de faire le tri immédiatement dans ce qui peut vous amener quelque chose de réel dans votre vie ; la seconde vous débarrassera par le passage rapide de tout l’inutile si fréquent.

Profitez de la bibliothèque mondiale d’informations : le net, les mails... et surtout : faites le tri ! Vous maximiserez ainsi votre qualité d’être, vos connaissances réelles, votre temps.

Les élections 2007, vaste bouffonnerie, comme d’habitude

Jacques Chirac fut crédité de 19,88 % des voix au 1er tour des élections présidentielles de 2002. Jean-Marie Le Pen eut 16,86 % des électeurs en sa faveur. 28,40 % des électeurs inscrits s’abstinrent de voter. 82,21 % des voix allèrent à M Chirac au second tour, à la suite d’un lynchage médiatique sans précédent de M Le Pen.

Nous pouvons en fait dire que seuls 19,88 % des français désirèrent l’accession de M Chirac à la fonction élective suprême. Cela ne l’empêcha nullement de ne composer avec aucun autre parti politique durant ses cinq années de royauté de fait, et de continuer à cadenasser tous les hauts postes politiques et autres possibles au sein de son état privé français. M Le Pen, lui, continua à n’avoir aucun député à l’assemblée nationale, et aucun moyen ni pouvoir d’inflexion sur la politique royale votée par les représentants supposés du peuple, essentiellement aux ordres de leur parti.

A terme, cela ne peut qu’exaspérer davantage le vote protestataire au bénéfice de M Le Pen pour ceux croyant encore à l’utilité de leur vote. Pour tous les autres, dont les abstentionnistes de plus en plus nombreux, ou ceux ne s’inscrivant même pas sur les listes électorales, la violence des rues constitue un exutoire pour certains, l’incivisme léger pour d’autres, le dégoût pour tous. Les politiciens sont dans une fange morale depuis bien longtemps, considérant les français tout juste bons à consolider leur volonté de richesse et de pouvoir personnels.

Les français, très certainement, ont ce qu’ils méritent. En premier lieu les journalistes qui ne devraient avoir de cesse de rappeler la saleté de nos représentants politiques. Puis c’est Monsieur et Madame tout le monde qui sont responsables, c’est à dire vous ou moi. Nous continuons en effet à tolérer un régime et une classe dirigeante corrompus, absous de fait pour toutes leurs malversations. Nous supportons aisément de voir des gens ne pas avoir de travail, de domicile correct, d’argent pour assurer leurs besoins minimum, alors que d’autres gagnent jusqu’à des millions d’euros par mois ! Aberration de la société, refus de prise de conscience de la souffrance d’autrui, laideur de l’esprit humain, du nôtre malheureusement.

05/03/2007

L’excès de sel dans l’alimentation

Toutes les agences de santé européennes comme américaine sont d’accord sur la nocivité de la prise alimentaire excessive de sel, celle souhaitable se situant à 5 à 6 grammes par jour, dose pouvant être atteinte par un seul produit tel que 300 g de ravioli au jambon accompagné d’un peu de pain par exemple (4 g de sel dans une baguette).

En fait, 3 g de sel quotidien suffisent pour les besoins humains. L’excès de sel alimentaire est associé à l’augmentation de tension artérielle, facteur de risque de maladie cardio-vasculaire (173.000 morts par an en France) et rénale. C’est aussi un facteur de cancer gastrique et d’ostéoporose.

A l’heure où l’on mange de plus en plus de plats préparés industriels, c’est à ceux-ci d’amoindrir leur apport salé. Seulement, le sel sert à donner du goût à ce qui en a peu, à augmenter la teneur en eau des aliments, ce qui permet de faire payer cher le prix de l’eau. Il sert aussi à freiner le développement bactérien (traditionnellement, le sel servait à la conservation des aliments, devenant même une monnaie d’échange).

Généralement l’étiquetage alimentaire ne donne pas les quantités de sel. On peut lutter en partie contre cet excès de sel à l’aide des légumes, fruits, d’activité physique, en diminuant la consommation d’alcool, et évidemment en salant le moins possible ses aliments.

Les professionnels tout puissants de l’alimentaire craignent à informer les consommateurs, à les éduquer à moins prendre de sel, et à perdre les bienfaits malhonnêtes de la forte présence salée dans leurs aliments vendus. Les pouvoirs publics là comme ailleurs ne tiennent pas leur rôle d’encadrement des industries, ne promulguent aucune loi en la matière, préférant celle du marché, la gabegie de la santé, là où pourtant ils désirent diminuer ses dépenses. L’argent mis dans les médicaments coûte cher au pays, les maladies et décès causent bien des souffrances, et tout ça pour un peu trop de sel notamment.

Etonnante apparente quadrature du cercle, si simple à résoudre avec un peu d’information, d’honnêteté au profit de tous. Lamentable responsabilité des professionnels de l’argent appuyés par des politiciens incapables, relayés par un peu tous les français qui ne veulent pas entendre la vérité et encore moins la mettre en pratique.

01/03/2007

Cryogénie de l’être humain : entre rêve et réalité

Le beau rêve que de revenir un jour du plus profond de sa mort causée par maladie, accident ou vieillesse, et de revivre, peut être même pour l’éternité !

C’est ce que vous promettent les adeptes de la cryogénie, qui congèleront votre corps sitôt mort, le laissant en attente de fantastiques progrès de la médecine, notamment des nanotechnologies, qui sauront mettre ce qu’il faut dans le moindre recoin de votre organisme pour réparer ce qui doit l’être, améliorer même l’existant (celui d’avant votre décès), ôter la moindre trace par exemple de ces vilaines cellules cancéreuses vous ayant lentement et complètement détruit.

C’est beau l’espoir, c’est même souvent ce qui nous permet de tenir face à nos forts malheurs. Dieu existe peut être, mais c’est l’être humain qui saura le supplanter au sein même de sa vie terrestre pour la magnifier, prolonger, réparer ses tourments physiques.

Il vous en coûtera naturellement une forte somme, mais que ne ferait-on pas pour échapper au si fort malheur que de perdre la vie. Ils auront fort à faire ces scientifiques et techniciens du futur : la congélation du corps détruit de façon irréversible les cellules de votre organisme, notamment celles neuronales, siège de la vie humaine. Irréversible aujourd’hui, mais demain ?

C’est un peu comme réparer un réveil dont on n’aurait plus aucun composante intact, sauf que là c’est à l’échelle moléculaire. Il est vrai que la science magnifie toujours davantage ses actes au quotidien. Si on a l’argent : pourquoi pas ?

Il faudra évidemment faire également confiance dans la pérennité de la société vous mettant au froid pour des dizaines d’années, siècles éventuellement. Lorsqu’on sait que la moitié des entreprises disparaissent dans les cinq années : cela fait froid dans le dos !

Allez, c’est fait : vous êtes mort dans les années 2000, et vous renaissez dans un, deux... siècles. Vous avez victorieusement traversé les épreuves de la décongélation, réparation, renaissance, et l’entreprise à laquelle vous avez confié votre cadavre a elle aussi survécu au temps. Cerise nécessaire sur le gâteau, la Terre n’a pas disparu dans la folie humaine, et les tourments de l’histoire du futur n’ont pas fait disparaître ce beau projet de vous recréer. Les hommes du futur ne sont décidément pas si méchants que ça : ils veulent bien vous voir renaître à leurs cotés.

C’est décidément étonnant d’arriver à surmonter tous ces aléas. Ce n’est plus du rêve, mais presque de l’illusion. Mais on l’a dit : vous y êtes arrivé. Seul. Ben oui, il n’est pas beaucoup de gens qui décident de se faire congeler, même morts, ni qui ont l’argent nécessaire pour ceci. A la rigueur, vous avez un conjoint, des enfants, quelques amis ou connaissances. Vous avez vraiment de la chance !

Vous rendez-vous compte ? Vous voilà des siècles, voire millénaires en avant. Espérons que les hommes d’alors ne vous mettront pas en cage, dans le zoo des preuves du passé. Quant à vous, puisque c’est l’objet de l’article, espérons que vous saurez vous adapter au futur, vu le développement exponentiel du savoir de l’être humain. Votre psychologie risque fort d’en souffrir ! Ce serait triste d’avoir surmonté toutes ces supposées impossibilités de retour à la vie pour vous suicider ou être malheureux le restant de vos jours : pour l’éternité peut être.