21/11/2006

Désirer la mort de l’autre

Une personne dite normale ne peut imaginer les souffrances qui sont dans la tête de ceux qui souffrent. Elle le peut d'autant moins que l'attitude de celui qui souffre dépasse apparemment tout entendement. D'emblée, il vous agresse là où n'importe qui adopterait une attitude convenable. Pire, il considère que c'est vous qui l'agressez. Ainsi, si un petit con fait du deux roues à moteur bien bruyant dans le bois où c’est interdit, allant bien vite près des petits enfants en train de jouer, exemple très fréquent, allez donc lui demander (bien gentiment bien sûr) d’arrêter. Si vous ne vous faites pas insulter : bravo ! S’il va un peu plus loin : félicitations ! S’il s’en va… mais non, là, vous êtes dans votre rêve !

Comment dans ces conditions arriver à garder son sang froid, ne pas se sentir blessé, ne pas vouloir la destruction de son agresseur et de tout ce qui lui ressemble ?! Chacun a malheureusement eu le loisir de vivre ce genre de situation, à tout propos, vous en trouverez facilement un ou plusieurs exemples dans votre vie personnelle. Il ne sert à rien de punir, ou en tout cas de seulement punir, d'autant plus qu'on ne peut mettre la terre entière en prison parce qu'on vous aura bousculé dans le métro, un doigt d'honneur en voiture ou autre joyeuseté du quotidien. Il s'agit de la mentalité collective, sur ce qui se fait ou ne se fait pas.

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