20/11/2006

Savez-vous qu’il est tout à fait normal d’être raciste ?

Le racisme, notion ordinaire, permettant au petit délinquant d’origine étrangère, ou étranger, de crier au racisme dès qu’on veut l’arrêter dans son forfait ou sa mauvaise attitude. Les contrôleurs de métro et SNCF en savent quelque chose. Il suffit souvent qu’un individu d’apparence étrangère crie au racisme lors de son interpellation pour qu’il se produise un attroupement hostile autour des agents des forces de l’ordre, potentiellement ou réellement dangereux.
Pourtant, personne, ou très peu de monde est indemne de ce mal, ou tout le monde est raciste. Il reste à savoir ce qu’est le racisme. Tout d’abord, on peut remarquer que les plus farouches anti racistes peuvent se révéler les pires racistes, l’enfer étant pavé de bonnes intentions. Par exemple, un mouvement s’appelle : mouvement contre le racisme et l’antisémitisme. Etrange ! Pourquoi donc faire une distinction entre un racisme et un autre ? Y aurait-il Racisme et racisme ? L’un serait-il moins bon ou plus mauvais que l’autre ? Cela rappelle l’histoire d’un homme blanc de peau, fils d’une femme noire mariée à un homme blanc. Sa mère (noire) lui dit un jour : toi au moins, tu n’auras pas de problème dans la vie (ils vivaient en France). Le fils (blanc) répondit : maman, tu fais du racisme à l’envers. Y aurait-il un racisme à l’endroit, un bon racisme, et un autre mauvais ?

Une race, c’est quoi ? Un tigre, un lion, un lynx, ce ne sont pas des races, mais des espèces, toutes assemblées au sein d’une même famille, celle des félins. Une race, c’est quelque chose de parfaitement artificiel, créé par… l’homme, comme les différentes races de chiens, chevaux. Si on veut créer une race, on sélectionne différents caractères se ressemblant : tête aplatie par exemple, force, vitesse… et fait croiser entre eux les différents individus sélectionnés. Problème, si ces sujets présentent des tares, celles-ci auront d’autant plus de chance de s’exprimer qu’on les fait se croiser. En effet, les chromosomes porteurs de l’hérédité chez tout être vivant vont par paire ; si l’un des chromosomes présente une tare (pas d’hormone d’insuline, doigt en moins, hémophilie par exemple), si l’autre en est exempt, dans la plupart des cas le problème ne s’exprimera pas chez l’individu fils. C’est à dire que le mélange de matériel génétique le plus éloigné possible est extrêmement bénéfique pour les individus à naître. Le mélange des populations à l’aide d’étrangers est très riche au poins de vue capital héréditaire performant.

Evidemment, il en va autrement au point de vue culturel, du moins à court terme, parfois économique (les populations étrangères étant de temps en temps meilleures pour tenir le commerce, acquérir de bons emplois dans tel secteur). Les autochtones ne voient pas d’un bon œil de nouvelles façons de faire, de s’habiller, de croyances religieuses entre autres. Ainsi des pays ont l’habitude de voir leurs ressortissants cracher par terre ; ceux-ci venus en France continuent tout à fait normalement leur vie, en butte aux français qui avaient la même habitude voici bien des décennies, mais à qui on a appris à la stopper, du fait à l’époque de développement de maladies contagieuses, notamment par le crachat.

Le racisme : est-ce une volonté irrémédiable de tuer, éliminer physiquement, par la déportation et autres sévices et meurtres, comme on l’a vu dans le drame de la partition de la Tchécoslovaquie, ou en ce moment en Israël, où les arabes israéliens se voient de plus en plus privés de droit, quant bien même n’eussent-ils commis aucun acte répréhensible. Ce pourrait être comique d’un pays de la part d’un pays se décrivant comme menant un combat antiraciste au nom du judaïsme. En France, on peut dire que les racistes définis ainsi sont bien rares.

Par contre, si on décrit le raciste comme une personne refusant les différences, désirant voir autour de lui des comportements, habillements qui lui ressemblent, alors les racistes sont légion. Et on peut dire d’ailleurs que c’est normal : en effet, au delà d’un certain seuil, que certains chiffrent aux alentours de 10 % de la population, il se produit un effet de peur, peur animale, du fait qu’on a besoin de voir autour de nous un univers familier, alors que dans notre monde bien des événements nous déstabilisent déjà. Mais il faut alors élargir la définition : il y beaucoup de racismes : anti gros, contre les fumeurs, alcooliques, trop grands, trop petits, trop bizarres… en fait, le racisme, c’est la peur de l’autre, et par dessus tout, c’est le défoulement de sa trop grande souffrance, venue de son lointain passé mal vécu, de son présent insatisfaisant. Donnons une meilleure vie à tous, par la pratique de la vérité, en expliquant les choses, et cela ira forcément mieux. Continuons dans le royaume du mensonge, et la catastrophe de la haine s’étendra encore.

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