21/11/2006

L’impossibilité française d’accueillir tous les volontaires à l’immigration

Médecins du monde et la Fédération internationale des droits de l'homme sont contre l’expulsion des Roms en Roumanie, arguant qu’il est impossible pour des Roms renvoyés de France de trouver en Roumanie des ressources comparables à celles qu'ils avaient par la mendicité ou les emplois non déclarés en France, emplois relevant parfois de réseaux de prostitution et de mendicité. Les policiers soupçonnent des chefs de clan d’inciter des jeunes de moins de 15 ans à commettre des crimes et délits. Des enfants et des femmes auraient également été poussés à la prostitution.

Un ministre a dit qu’on ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde. Enfin une parole juste ! En face est la parole racoleuse de Daniel Cohn Bendit proclamant qu’il faut immédiatement régulariser tous les sans papier et ouvrir totalement nos frontières à tous ceux et à toutes celles désirant venir en France relève de la plus pure hérésie. Cela entre dans la tête des gens généreux, et n’amène rien à personne, puisque évidemment les politiques bloquent ce genre de solution infaisable.

Les solutions existent, il « suffit » de les désirer. On peut favoriser le brassage des populations faire un mélange des générations : expérience, respect, affection, travail, présence au lieu de retraite anticipée. Mais avant tout, au niveau individuel comme collectif, il faut dire la vérité, tout simplement.

L’immigration peut être une richesse pour un pays, mais il faut strictement en définir les composantes. Si comme en France, on veut accueillir de la main d’œuvre à bas prix, il faut bien comprendre qu’il va être difficile de faire accepter la culture française à ces originaires de lointains pays, parlant à peine le français, passant leur temps à travailler pour de chiches salaires qu’ils enverront majoritairement au pays. Le refus français de les assimiler, qui peut être aussi dans les deux sens, se répercutera dans les générations suivantes qui se considéreront comme rejetées, infériorisées et, plus grave, non reconnues dans aucun des deux pays d’origine, où ils se révéleront tout aussi étrangers.

L’une des plus graves aberrations de François Mitterrand fut d’accepter le regroupement familial, amenant 5/6 enfants ou davantage par famille, une à trois femmes, dans un pays où la polygamie est interdite, mais où depuis l’état ferme les yeux, autorisant de fait de surcroît des pratiques hideuses comme l’excision, mutilant pour la vie les femmes, sans parler des mariages obligatoires qui leur sont souvent imposés.

Des cours de français obligatoires, une connaissance de la culture, des coutumes, du droit écrit ou d’usage… tout cela et davantage devrait encadrer l’immigration. Et si l’immigré ne vient que pour un contrat donné, il ne doit pas ensuite pouvoir rester en France. Mais ceci est un doux rêve, car on voit plus d’un fait choquant, comme ces immigrés clandestins défilant aux yeux de tous pour réclamer des droits qu’ils n’ont pas par définition, alors même que les services de police sont supposés les rechercher activement pour les reconduire à la frontière.
Entre théorie et réalité, les politiciens et le droit n’ont que faire de respecter les lois.

Il n’en reste pas moins que les français sont largement issus de l’immigration : un grand-parent sur quatre est d’origine étrangère. La bonne blague de « nos ancêtres les gaulois » ne résiste pas à l’examen. Les barbares ont envahi dès cette époque la France (les Francs en l’occurrence, donnant notre nom de pays), puis les romains, arabes jusqu’à Poitiers… C’est une richesse permettant d’éviter les phénomènes de consanguinité, faisant reculer une bonne part des maladies génétiques. Par contre l’accélération du phénomène déphase les français par le trop plein de la multiculture ne voulant souvent pas s’assimiler, voire voulant agressivement remplacer celle en place.

1 commentaire:

Marc Mal a dit…

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