29/12/2006

C’est si simple de maigrir : il suffit de le vouloir... vraiment !

C’est tellement bon de manger : besoin inhérent à la vie. Mais il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. Au fait : savez-vous faire la différence ? Je vous propose une excellente méthode pour maigrir, assez rapidement, pour peu que vous le désiriez vraiment, et que vous n’avez pas de problème physiologique expliquant votre sur-poids. Elle tient en très peu de mots : lorsque vous mangez, demandez vous toujours : est-ce que je suis en train de manger parce que j’ai faim, ou parce que j’ai envie de manger ? Si c’est le second choix qui s’impose : arrêtez vous de suite de manger, et vous maigrirez à coup sûr. Pourquoi ?

Hé bien, c’est simple : des millions d’années d’évolution nous ont créé un corps merveilleux : même si la nature a prévu de nous donner un stock de graisse afin de parer aux périodes de vaches maigres, elle nous a aussi doté de mécanismes d’auto régulation extraordinaire nous renseignant sur nos besoins de manger, dormir, boire... Ecoutons donc notre corps : c’est tout !

Mais je me dois d’être honnête envers vous : bien des obstacles s’immisceront devant vous. Si j’en juge par mon expérience personnelle, il est bien plus facile d’écouter les sirènes du mensonge, vous disant ici que vous pouvez manger autant de légumes que vous le désirez, ou de viande, pourvu que vous ne les mélangiez pas ; là qu’avec des produits savamment dosés (et très chers) vous maigrirez assurément ; en achetant une ceinture magique vous perdrez en quelques heures 3 cm de tour de ventre (c’est d’ailleurs hallucinant que les pouvoirs publics laissent régulièrement passer de telles stupidités publicitaires, mais rapportant gros) ; mettez des vêtements transpirants, vous perdrez de suite du poids (certes, vous perdrez de l’eau, et la regagnerez de suite, car c’est un élément vital du corps : fait à 80 % d’eau)...

Oui, vous perdrez pratiquement toujours du poids, de manière assez modérée cependant, puis vous le regagnerez : mais un peu plus. Par cet effet yo-yo, au fil des régimes tous plus miraculeux (et parfois chers, ou/et astreignants) vous augmenterez toujours petit à petit votre poids final.

En fait, la seule manière de maigrir est la solution que je vous propose, agrémentée d’un équilibre alimentaire (consultation en diététique, lectures, cuisine saine, repas à heures fixes, pas de grignotage..). Il est toujours nécessaire d’avoir une réflexion globale sur sa vie, parfois aidé d’un psychothérapeute : hypnose (ça fonctionne pour ce type de problème paraît-il), psychothérapie cognitive (portant sur un seul point que vous voulez régler en vous) ou plus générale, selon votre besoin. Je précise ces deux points ci-après.

1 / Réflexion, sur la manière de manger comme déjà dit plus haut, mais aussi sur vos besoins. Jusqu’ici, vous mangiez tout ce que vous vouliez, sans grossir d’un gramme. Hélas, c’est terminé, et vous n’y comprenez rien. La réponse est simple et double :

a ) tout d’abord, votre corps se modifie, l’expression des gènes n’est pas la même toute votre vie, et votre métabolisme de base (c’est à dire l’énergie nécessaire pour respirer, faire battre votre cœur, penser, bouger...) peut diminuer.

b ) Mais surtout, jusqu’à 25 ans environ, vous grandissiez, formiez votre corps. Et puis c’est fini. Vous avez moins besoin de manger. Mais voilà, de tout temps vous aviez l’habitude d’ingérer telle quantité de nourriture sans problème : il est bien dur de revoir tout ça. D’autant plus que l’âge venant, les revenus sont souvent plus conséquents, la vie mieux tracée, et l’ennui qui s’installe un peu, du moins la routine. Alors manger, ça distrait, c’est festif, convivial, agréable. Et puis bien sûr on bouge moins, brûle moins de calories.

C’est pourquoi tant de quarantenaires et plus présentent un charmant ventre qui va grossissant, parfois jusqu’à la catastrophe, en tout cas toujours au détriment de l’ensemble du corps qui le porte, qui s’essouffle, graisse ses parois artérielles (maladies cardio-vasculaires : premier facteur de mortalité en France : 180.000 morts par an). C’est en fait extrêmement difficile de savoir si on mange par faim ou simplement par envie de manger, et plus dur encore de s’ôter le plaisir de manger : il faudra le remplacer par autre chose.

2 / C’est pourquoi une psychothérapie peut s’avérer nécessaire pour changer le contenu de sa vie, comprendre ce qu’on fait, pourquoi on le fait, ce qu’on peut faire.

Ainsi, par le biais de la nourriture, vous pouvez être amené à changer aussi votre vie. Faites le, plutôt que de céder aux sirènes trompeuses des régimes amenant de l’argent à ceux les préconisant, en toute inutilité pour vous.

Pourquoi fumer, s’empoisonner lentement ?

Des dizaines de milliers de morts par an rien qu’en France. La tabac fait vivre les industries le produisant, l’état par les taxes récoltées, les buralistes, et les médecins et entreprises de pompe funèbre, et font mourir beaucoup de ceux qui s’y adonnent –ou non, par le tabagisme passif. Ceci n’est pas une plaisanterie : il faut tenir compte de tout lorsqu’on parle de tabac.

Le public croit que l’état ne raisonne pas lors de ses prises (ou absences de) décisions. Ainsi, lorsqu’on parle de mort par tabagisme, l’état regarde ses comptes : le tabac = tant d’argent rapporté en taxes, bénéfices, nombre d’emplois ; le nombre de morts : on s’en fout : les morts ne votent pas, et leurs proches jusqu’ici ne faisaient pas payer à l’état leur souffrance, tout juste et encore aux entreprises créant la mort (productrices de tabac).

Depuis, après des siècles de mort lente due au tabac, nos représentants politiques agissent enfin. Il faut dire que le vent vient de l’Europe, spécialement des pays scandinaves, souvent fers de lance du progrès social. Bientôt (janvier 2007 ou peu de mois après), les drogués iront tous assouvir leur drogue dehors dans la rue, et cesseront de partager leur mort lente avec ceux ne la désirant pas : café, bar, restaurant, travail... En fait, espérons qu’à terme le tabac soit interdit, que les derniers pithécanthropes s’adonnant à ce dit plaisir doivent chercher leur cigarettes à la pharmacie du coin, sur ordonnance médicale.

En effet, pourquoi laisser les gens goûter à cette saloperie qui n’amène strictement rien de bon ? Car encore la drogue dite dure, haschich, cocaïne... amène un certain plaisir paraît-il (moi je n’y ai jamais goûté), puis un manque, dépendance, mort lente (plaisanterie habituelle des fumeurs : je ne suis pas pressé. Certes, mais avant la mort viennent le manque de souffle, toutes les molécules inhalées avec le tabac : plus de 4.000 (!), dont du cyanure, des composants de la mort au rats..., cancers...). Mais lorsque vous goûtez au tabac (ce que j’ai fait, quelques cigarettes en tout et pour tout dans ma vie) : au mieux, on ne trouve pas cela dégoûtant, mais en général, c’est absolument infect !

Alors : pourquoi fume t-on ? La réponse est très simple : pour faire comme les autres ! Les publicités ont véhiculé l’image d’un adulte qui fume, qui est fort (cow-boy de Marlboro -mort d’ailleurs depuis du cancer du poumon), heureux en famille (c’est d’ailleurs le même scénario débile qui est repris pour quasiment toute vente), entouré de jolies filles si on est un garçon, d’un conjoint, d’amis.
Dans les cours de récréation, encore à ce jour, il est de bon ton de fumer une tite clope, montrant combien on est grand, capable de s’affranchir des lois et règlements, comme on est grand surtout : on fait comme les adultes. Et les autres de vous imiter, surtout en groupe, car c’est en groupe qu’on est le plus imbécile, où votre conscience, votre jugement... s’annihilent. Si vous êtes fumeur, ou avez fumé, ou au moins avez connu des fumeurs, demandez-vous et demandez leur pourquoi ils ont commencé à fumer, et à quel âge : la réponse est sidérante : avant vingt ans pour la quasi totalité des gens.

Les pouvoirs publics, nuls à leur habitude, ont laissé faire durant des dizaines d’années, laissant une bonne partie de leur population s’intoxiquer lentement. Par exemple notre député Antoine Sanguinetti, fumeur impénitent de cigares, a tenté comme d’autres d’empêcher la loi Evin anti-tabac de passer.

Le pouvoir de la publicité est considérable : le message, seriné à longueur de journées, dans tous les médias possibles (notamment sur les voitures dans les écuries de course de de formule 1) lave le cerveau des jeunes, et parfois des moins jeunes. La distribution gratuite de cigarettes en certains lieux : discothèques, fêtes étudiantes, lieu de vacances, caravane du tour de France (vélo)... amènent de nouveaux consommateurs. C’est en tout cas ce qui s’est déroulé dans le passé, car des lois ont quelque peu assaini ces campagnes de morts.

Du coup, les cigarrettiers transfèrent leur activité dans les pays pauvres, où la loi est peu conséquente, et la corruption très active.

Des centaines de salariés ont juré dans toute leur vie sur l’innocuité du tabac, quant bien même savaient-ils parfaitement, parfois à l’aide d’études faites en interne dans ces entreprises de morts, toute la vérité là dessus, qu’ils s’ingéniaient pourtant à réfuter en public, lors du peu de procès tentés à leur encontre. C’est dire la grandeur de l’être humain, dès lors qu’il n’est encadré par aucune loi, punissant son comportement coupable.

26/12/2006

Nos ignobles politiciens sont-ils le reflet des français ?

Certainement, elle n’est guère différente de celles de leurs électeurs, puisqu’ils les élisent. En fait, ils devraient être mieux, puisqu’issus théoriquement de l’élite. Mais en fait, ce n’est pas parce qu’on a fait des études, que le plus souvent on vient de milieux favorisés en culture et argent qu’on a une valeur humaine supérieure.

Par contre, il est intéressant de se demander si les politiciens peuvent avoir une valeur inférieure à ceux qu’ils sont censés représenter. Ayant accès aux différents instruments de domination du peuple : médias, délits d’initiés, justice pour riches… il ne se privent pas d’en user et abuser. On peut être sûr qu’ils passent leur temps à mentir. Par exemple les dirigeants du parti communiste citant l’ex URSS comme un modèle de haute démocratie et de bonheur du peuple, alors qu’ils disposaient d’informations dignes de leur ouvrir les yeux sur ce beau modèle. Entre mensonge et aveuglement partisan, il n’est cependant pas toujours aisé de faire la différence. Il en va naturellement de même pour tous nos représentants portant aux nues le système libéral qui laisse quantité d’exclus, parfois couverts de vermine, à dormir sous les ponts.

Ces supposées élites ont des renseignements précis sur la valeur propre de chaque individu ou état, ce qui ne les empêche nullement de mentir, bien au contraire. Que dire d’un Maurice Papon exécuteur des nazis, décoré par Charles de Gaulle de la croix de commandeur de la Légion d'honneur, qui fut caché durant des années par les milieux catholiques bien pensants. Il fut préfet, ministre sous Giscard d’Estaing, préfet sous De Gaulle. Il fut enfin condamné à dix ans de prison en 1998, n’en fit que quatre, libéré pour raisons médicales lorsque d’autres prisonniers gravement malades croupissent toujours en prison, allant vivre cinq ans protégé avec sa fortune accumulée par ses meurtres. Ce ne fut pas qu’une erreur de « jeunesse », car suite à la manifestation du FLN du 17 octobre 1961, ayant provoqué 11.700 arrestations il sut encore étouffer le scandale des dizaines de morts d’algériens retrouvés dans les rues par la suite.

Evidemment, les collaborateurs 39/45 ont après guerre été abondamment embauchés, protégés, par les hautes institutions françaises notamment, le sang coulant de leurs mains ne gênant pas leurs protecteurs.
Ils vont couramment donner l’accolade aux chefs d’état sanguinaires de toute la planète, lorsqu’ils ne vont pas eux mêmes porter la mort via l’armée française en protégeant des mouvements insurrectionnels plus ou moins propres, si cela est même possible.

Dernièrement, on a vu ce qu’il en valait de l’honnêteté de parole de nos différents responsables lors du scandale de sang contaminé, du nuage de Tchernobyl, de l’affaire de l’amiante qui, rappelons le, dura plus de quarante années après que d’autres états décidèrent d’en interdire l’usage. Le plus horrible est qu’aucun de ces responsables de mort lente ou rapide ne regrettèrent leurs décisions, ou paroles mensongères. Bien pire, ils continuèrent à se justifier une fois leur duplicité reconnue et prouvée, et à ne se reconnaître aucune faute. Bien sûr, notre belle justice les laissa continuer leur œuvre politique notamment, sans être condamnés, ni même la plupart du temps jugés. Bien au contraire, pris et repris des années durant la main dans le sac, ils se votent une auto-amnistie, comme pour les multiples fraudes au financement des partis, tous partis politiques confondus, les plus courageux se contentant de l’abstention, c’est à dire à laisser les autres prendre la décision.

Je ne dirai donc pas que la valeur humaine de nos responsables politiques et autres est inférieure à celle des français, mais elle n’est certainement pas supérieure. Ils mentent, volent, tuent sans encourir la plupart du temps aucune sanction, ni guère d’opprobre. Par contre, ce sont les français toutes sensibilités confondues qui votent pour ces individus, et qui portent donc collectivement la responsabilité de tout ce qui se passe.

Encore une fois, on peut dire que nos politiques sont les dignes représentants de toute la nation française, à peu d’individus près. Car là où par exemple les politiciens affirmaient que le nuage de Tchernobyl avait stoppé à la frontière française, on a trouvé pour relayer l’information de doctes scientifiques (non punis non plus), mais aussi tous les fromagers, producteurs de foin, maraîchers… dont les produits affolaient les compteurs Geiger, car radioactifs, destructeurs de santé et parfois de vie, mais qu’évidemment ils désiraient continuer vendre.

Quelques scientifiques, laboratoires, firent des prélèvements montrant l’ampleur du désastre, mais ne trouvèrent pas d’écho dans les médias. Depuis, les cancéreux de la thyroïde tentent vainement d’avoir justice devant les tribunaux. Pourtant, il suffisait pour empêcher ces cancers d’un comprimé d’iode quasiment gratuit à prendre préventivement chaque jour par les français exposés aux radiations. C’est dire la criminalité de nos politiques, mais aussi potentiellement de l’ensemble des français pouvant être intéressés par le mensonge.

Nos politiques nous représentent bien : menteurs, voleurs, criminels à l’occasion, pourvu que leur intérêt puisse y trouver son compte.

Faire que l’alcoolisme festif ne vous plonge pas dans la déchéance

Comme bien des français, vous aimez sans doute boire de temps en temps un petit coup, avec vos amis, un verre de vin, d’alcool. Vous avez parfaitement raison, c’est festif, convivial, et le bon vin sait si bien accompagner un bon plat, ou fromage.

Et puis un jour par ci par là, vous ou un de vos amis, avez sans doute été un peu grisé par l’alcool, voire vomi à la suite d’une soirée trop arrosée, un moment de bonheur trop bien fêté. Peut-être lui, elle ou vous avez dormi sur place, ou êtes rentré à la maison en voiture, vaille que vaille. Mais que de bons souvenirs à se raconter, à dire à vos amis ou collègues de travail, que ces bons moments ou l’un ou l’autre aura roulé sous la table, ne se souvenant guère ou pas du tout de ce qu’il ou elle a pu faire en fin de soirée.

Mais voilà : ces personnes sont criminelles, tout simplement. Permettre à quelqu’un n’ayant pas toute sa conscience de prendre sa voiture pour rentrer en son domicile est en faire un assassin en puissance, et vous son ou sa complice.
En France, il est très bien vu de se détendre à l’aide de l’alcool. C’est ôter ses inhibitions, se mettre dans l’ambiance, faire la fête.
Des régions entières sont véritablement sinistrées, comme la Bretagne, des professions comme les centres de tri de la poste notamment (dans le passé tout au moins).

Les grandes écoles, productrices de nos futures supposées élites, ont souvent, comme HEC par exemple, une soirée festive chaque semaine, le jeudi pour être précis. Soirée festive, quoi de plus normal pour cimenter les liens de nos futurs dirigeants et hauts personnages nationaux. Hélas, il s’agit souvent de beuveries inacceptables, écœurantes. Il s’agit pour beaucoup d’étudiants de boire le plus grand nombre de verres d’alcool possibles à la suite afin de très vite arriver dans un état second. Ceci associé éventuellement à un peu de haschich, voire de l’ectasie, ou tout simplement du tabac, crée un cocktail explosif, digne d’embrumer les cerveaux, de détruire les ovules féminins, et d’abîmer les futurs bébés (le stock d’ovules est fixe et irremplaçable pour la vie), ou de créer notamment des accidents de la route, blessés graves ou morts.

Nos dirigeants, bons français eux aussi, bien alcoolisés sans doute pour certains, ne trouvent pas grand chose à redire là dessus, ou en tout cas ne font pas grand chose. Ce n’est que très récemment, après des dizaines de milliers de morts dues à l’alcoolisme que les assassins routiers ivres se sont enfin vus infliger des peines minimum de prison, et encore souvent avec sursis. En France, on compte chaque année environ 45 000 décès dans lesquels l’alcool a joué un rôle direct ou associé.

L’étonnant est que sous toutes les latitudes, et depuis des siècles et davantage, le génie humain a su produire de l’alcool à partir de multiples plantes : riz, pomme de terre, canne à sucre, pomme, betterave, manioc, raisin, igname... pourquoi un tel succès ? Il est de bon ton de considérer que les peuples primitifs sont proches de la terre, sains. Cela ne les empêche pas en tout cas de s’alcooliser entre autres turpitudes. Ils s’en servent pour contacter les esprits via la transe, ou tout simplement pour se droguer, comme tout bon civilisé, même s’ils ne le sont pas encore.

Il faut croire que de tout temps l’être humain n’a pas su ni pu se satisfaire de sa condition sur terre, voulant toujours en sortir par le rêve, ce qui souvent le conduit au délabrement psychique et physique.

Il est sans doute bien plus difficile de se rendre heureux par des loisirs sains, une réflexion sur son existence, quitte à prendre le courage nécessaire pour en nettoyer les mauvaises composantes. Certes, ces moyens sont contraignants à mettre en oeuvre, mais tellement plus gratifiants et surtout avec uniquement des conséquences positives et durables à long terme. Rien à voir avec ces pauvres gens s’alcoolisant fête après fête, ou davantage, dégradant leur corps et leur cerveau, détruisant leur vie de famille, et parfois des vies tout court lors de bagarres ou violences diverses, que l’alcool encourage en annihilant la juste pensée, donnant un sentiment trompeur de sécurité et de toute puissance.

Il est désolant que les pouvoirs publics ne prennnent pas, ici comme ailleurs, le problème à bras le corps, notamment en punissant beaucoup plus fortement l’ivresse, interdisant les ventes d’alcool lors des fêtes étudiantes. Mais nos politiciens vont toujours dans le sens du vent, et ne proposent des réformes que lorsqu’ils sont sûrs qu’elles seront acceptées sans remettre en cause leur puissance politique, faite de populisme, mensonge, irresponsabilité.

Les SDF, symbole de notre nullité à tous !

La plupart ont entre 30 et 50 ans, la moitié d'entre eux disent vivre à la rue depuis au moins cinq ans et ont des problèmes de santé, parfois très graves, non traités dans deux cas sur trois. Ils sont entre 86 et 400.000, 43 ans de moyenne d’âge, et l’horreur suprême : 30 % ont un travail !
Beaucoup souffrent d'une dépendance à l'alcool ou/et sont atteints d'une affection quelconque (troubles respiratoires, problèmes dermatologiques...), dont le virus du sida. Près de la moitié des sans-logis n’ont pas de couverture maladie.

Une écrasante majorité ne compose plus le numéro d'appel gratuit traitant les demandes d'hébergement, car jugé trop difficile à joindre. Beaucoup confient également être rebutés par les problèmes de sécurité, d'hygiène et de violence qui se posent dans bon nombre de structures d'hébergement.
La plupart quitterait la rue si une solution décente et durable leur était proposée. Preuve de leur découragement, moins de 1 % d'entre eux ont déposé une demande de logement social.

La déchéance peut être très rapide, et concerner pratiquement chacun d’entre nous. Le jour J, on a un travail, un conjoint, un logis, on est heureux ou à peu près, en tout cas protégé dans sa vie par rapport à tous les besoins élémentaires et davantage. Et puis vient un problème personnel : un accident, une maladie, un rejet du monde du travail. La sécurité sociale est là, mais pas complètement, pas pour toujours, pas pour tout. Les assurances sont là, mais font tout pour ne pas payer, ou le moins possible, ou surtout le plus tard possible : en attendant, il faut se débrouiller. Le travail, lui, n’est pas tellement là. Surtout si on est vieux. Si en plus, on ne sait pas faire grand chose, est dépressif...

Bref, le monde s’écroule, ou peut très rapidement le faire. Le conjoint ne supporte plus de vous voir à ne rien faire, à broyer du noir, et surtout à être à sa charge financière, morale, matérielle. Même les plus grands amours battent de l’aile. En effet, cet amour, s’il existait ou existe toujours, s’était porté sur une personne en bonne santé physique et morale, confiante en la vie, avec un travail, un logement... bien peu d’amours sont toujours là si vous tombez en décrépitude morale ou physique. Savez-vous par exemple que 80 % des accidentés graves de la route voient leur conjoint disparaître ?

Depuis bien des années, depuis toujours nous vivons à coté de ces êtres lamentables, souillés, bourrés d’alcool ou/et de vermine. Nous passons à coté d’eux sans les voir, sans les regarder, sans les considérer. Ersatz d’êtres humains, ils nous dérangent par leur saleté, leur mendicité. Eux sont parfois plein de haine, parfois même pas. C’est stupéfiant comme la société peut écraser chacune de ses composantes. On pourrait croire qu’ils vont tuer tout le monde, se venger, mais non. Ils sont là à espérer une pièce, un regard, se réfugiant dans l’alcool, le désœuvrement, l’inutilité d’une vie dont personne ne veut plus, parfois depuis toujours pour les plus malchanceux.

Face à cela, réagissons : soyons égoïste !
Mais pas de la mauvaise manière, à les laisser dans leur abaissement : pensons à nous !
En effet, cette situation peut arriver à n’importe lequel d’entre nous, à peu de gens près. Ayons bien à l’esprit cette donnée, et faisons tout pour que plus personne ne soit laissé dans les rues, dans le chômage, dans l’inutilité de toute une vie. Car si un jour cela nous arrive, ou à un de nos proches : il sera trop tard pour réagir !
Soyez égoïste : pensez aux autres, pour penser à ce qui peut vous arriver !

14/12/2006

Le poids politique et économique du lobby juif mondial

Sans conteste, il existe. Il n’est qu’à constater la place totalement disproportionnée prise dans le monde par l’état d’Israël pour en être convaincu. Il n’y a pratiquement pas de jour sans que l’état hébreu ne fasse les gros titres des journaux papier ou télévisés. 5 millions d’habitants (60 millions France), 21.000 km² (551.000 France), 105 milliards de dollars de PNB (1.523 France), plusieurs milliards de $ d’aide militaire et civile des USA par an.

L’état d’Israël fut créé en 1948, suite à la mauvaise conscience des pays occidentaux après la solution finale appliquée par Adolphe Hitler et les nazis. Il aurait été normal de prendre sur le territoire allemand pour ce faire. Hélas, on prit une partie du territoire habité par les arabes de Palestine, suscitant guerre sur guerre, atrocités des deux cotés, asphyxie économique et déni de tout droit des palestiniens notamment, et création du second mur de la honte par l’état dit démocratique d’Israël.

Le nombre de juifs dans le monde est inférieur à 50 millions, essentiellement situés dans le monde occidental, pratiquement pas en asie ni en afrique.

Les israéliens ont un poids politique sans commune mesure avec leur nombre et importance économique. Cela est dû au lobby juif qui, de l’intérieur des Etats Unis comme de l’extérieur oeuvre avec patience et opiniâtreté à la protection de leur état. Ainsi, pour beaucoup d’entre eux, ils sont israéliens de cœur avant d’être français ou anglais par exemple. C’est pourquoi, si l’on est antisioniste (c’est à dire contre l’action criminelle de l’état d’Israël envers les palestiniens), comme c’est mon cas, on est immédiatement taxé d’antisémite. Il est d’ailleurs très curieux que de nombreux mouvements contre le racisme se soient appelés « contre le racisme, et l’antisémitisme » ! Comme c’est étrange : il y aurait donc racisme et... Racisme ?? Pour moi est raciste de faire une différence entre plusieurs sortes de racismes. Mais passons.

Les Etats Unis protègent l’état d’Israël sans mesure, mettant systématiquement leur véto contre les résolutions votées à l’ONU en leur défaveur, donnant de d’importantes sommes d’argent chaque année. Les catholiques les plus ultra du pays (et il n’en manque malheureusement pas) sont parfois plus sionistes que les sionistes.

En France, les juifs sont présents et sur-représentés dans certaines professions : médecine, avocats, show-business par exemple, mais aussi politique. Ils exercent de puissantes pressions en leur faveur, et ils le font bien. Si d’aventure, ils sont à la fois juifs et francs maçons, ils ont tout gagné assurément, car de l’aveu même des francs maçons, un franc maçon n’avantage pas un autre franc maçon, sauf à qualité égale bien sûr. On a vu dans différents scandales que cette parole peut être très théorique.

Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur une religion, qui est peut être davantage encore une culture. J’aurais aimé être juif, et aussi franc maçon, afin de mieux pouvoir m’insérer dans le monde économique, mais aussi relationnel. Moi je ne suis que français, catholique de naissance devenu athée, et j’ai horreur de tous les passe droits. Difficile de me faire une bonne place dans la société alors !

Les juifs représentent un fantastique réseau relationnel, où, tout comme les francs maçons, entre autres, il suffit d’être juif pour avoir une meilleure entrée dans le domaine considéré. Leur culture très spécifique, très suivie, soude leurs relations : par exemple les femmes doivent cacher leurs cheveux sous une perruque à l’extérieur de la famille, sont impures à l’amour physique pendant la période entourant leurs règles ; il ne faut jamais mélanger la nourriture végétale à celle animale (y compris donc le lait : aucune casserole ayant chauffé du lait doit servir à chauffer des légumes par exemple, ce qui impose une double batterie de casseroles). Le samedi est férié, un juif ne doit se servir d’aucun moteur, appareil électrique, et ce dès le vendredi nuit tombée...

En fait, on ne saurait faire le procès des juifs. Comme toute force en tant que telle, ils ne font qu’assurer leurs intérêts, comme peuvent essayer de le faire, même si c’est bien plus modestement, les corses, bretons ou autres arméniens par exemple. Mais la puissance du lobby juif est devenue gênante en certaines occasions. Par exemple, il est devenu extrêmement dangereux de le critiquer, comme a pu le constater l’abbé Pierre, une sommité pourtant, représentatif de la haute charité humaine. Son crime ?
avoir dit : "Je constate qu'après la constitution de leur Etat, les Juifs, de victimes, sont devenus bourreaux." et dénonce la presse inspirée par le "lobby sioniste international".
L'abbé Pierre est alors victime d'un véritable lynchage médiatique. Il est exclu de la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme (LICRA) dont il était membre du comité d'honneur. L'archevêque de Paris, le Cardinal Lustiger, lui demande de se retirer de la vie médiatique. Le fondateur d'Emmaüs apprend à ses dépens combien est floue la frontière entre antisémitisme, antijudaïsme et critique de la politique d'Israël.
J’ai mis beaucoup de temps à trouver la véritable teneur des propos de l’abbé Pierre. Toute la presse le fustigeait devant ses paroles répugnantes, mais personne ne disait lesquelles. Il est redoutable de se permettre d’énoncer une parole contre les juifs ou Israël.
De même, tout récemment (décembre 2006), l'ancien président américain Jimmy Carter, 82 ans, Prix Nobel de la paix en 2002, est au cœur d'une vive polémique depuis la publication, il y a deux semaines, de son dernier livre : Palestine : Peace Not Apartheid ("Palestine : la paix, pas l'apartheid").
Il blâme les Palestiniens et les Etats-Unis pour les échecs du processus du paix, mais surtout la politique israélienne.

Kenneth Stein, ex-directeur du Centre Carter, organisation de défense des droits de l'homme, et directeur du Centre d'études sur Israël de l'université Emory, a démissionné et rompu publiquement avec l'ancien président. Il juge son livre "basé sur des analyses simplistes, bourré d'erreurs factuelles, de matériaux copiés et non cités, d'omissions et de parties tout simplement inventées". Le Centre Simon-Wiesenthal, l'un des principaux groupes mondiaux de défense juifs, a lancé une pétition condamnant l'utilisation par M. Carter du mot "apartheid".
Jimmy Carter a répliqué en soulignant que le mot "apartheid" ne faisait pas référence à un quelconque racisme de la part d'Israël envers les Palestiniens mais au "désir d'une minorité d'Israéliens de confisquer et de coloniser des sites palestiniens". Il ajoute que "le livre décrit l'abominable oppression et les persécutions dans les territoires palestiniens occupés, le rigide système de laissez-passer et la ségrégation stricte entre citoyens palestiniens et colons juifs en Cisjordanie. De bien des manières, c'est plus oppressant que pour les Noirs vivant en Afrique du Sud au temps de l'apartheid".

Les raisons du vote Le Pen

C’est avant tout un vote d’exaspération, de ras le bol contre la corruption ambiante du système politique français, de la dureté augmentant de la vie économique notamment, mais aussi sociale.

La première alternance de 1981 après vingt ans gouvernés par la droite a suscité un immense espoir avec François Mitterrand. Quelques réformes bienvenues mais mal gérées furent votées, comme le RMI (on aurait pu insister sur l’obligation de chercher un travail), la sécurité sociale pour tous, les restructurations (même si elles ont laissé sur le carreau des dizaines de milliers de travailleurs).. Puis, une fois l’homme tombé après 14 ans de législature, les misères judiciaires firent leur apparition tout autour du personnage, dès la fin de son mandat. Beaucoup de ses proches furent rattrapés par la justice, et bien des affaires louches laissées dans l’ombre. Exit l’homme providentiel, bienvenue l’homme corrompu comme les autres. Il s’est même permis de mentir sur son état de santé, produisant de faux certificats alors qu’il avait son cancer.

Les multiples responsables petits et grands du parti socialiste mis en examen ne furent jamais exclus de ce parti, montrant qu’il était considéré comme normal d’être condamné par la justice française tout en continuant à exercer un mandat de représentation (maire, député, conseiller général...) de la nation. En fait, tous ces gens corrompus auraient dû passer à la trappe de l’histoire, amener ainsi du sang neuf au niveau de nos représentants, et surtout, surtout, un sang propre, en espérant que cela soit possible.

Rien de tout cela ne s’est passé, exacerbant l’ire des français, qui avaient voulu entre autres se débarrasser de toute cette lie politique avec l’alternance. Le parti communiste étant moribond, le vote protestataire passa du coté de l’extrême droite, faisant passer le parti de M Le Pen des quelques pour cents dans lesquels il avait longuement végété à 17 % des votes exprimés, faisant chuter M Jospin aux dernières élections, permettant hélas par la suite à M Chirac de les remporter finalement avec un score digne des républiques bananières.

M Le pen dispose de plusieurs avantages sur ses adversaires :
1) Tout d’abord, il ne manie pas trop la langue de bois : 3 millions d’immigrés, 3 millions de chômeurs : équation facile : virons les immigrés, nous n’aurons plus de chômeurs ! Trop facile, populiste, irraisonné. Nous avons besoin des immigrés, sang neuf, culture pas toujours mauvaise, boulots souvent refusés par les français de souche. Mais il a eu le mérite de parler de ce qui fâche : les immigrés, et surtout leurs enfants totalement déracinés entre deux cultures, rejetés de toutes parts, et donc rejetant la culture et société française. D’où les horreurs qu’on voit en banlieue actuellement, faisant le lit de l’extrémisme, de la violence, de l’acculturation. C’était une époque où on ne pouvait dire le mot « immigré » sans être taxé de racisme, dérive dangereuse, imbécile, empêchant de mettre les problèmes à jour, permettant entre autres aux petites frappes de banlieue de crier au racisme à la moindre interpellation policière, faisant insulter les représentants de l’ordre français.

2 ) il est rejeté par tous, et comme dans la population française circule de plus en plus l’adage : tous pourris, il apparaît forcément moins pourri que les autres, puisque aucun politicien (pourri par définition) n’en veut !

3 ) ses adversaires lui ont interdit de fait d’avoir des représentants à l’assemblée nationale notamment, en changeant les découpes administratives électorales (on change ainsi la possibilité d’avoir des représentants de tel ou tel bord politique). C’est à dire que depuis vingt ans, un seul député du front national a existé. Partant, aucune loi n’a pu être votée ni même proposée par leur entremise, et ils n’ont donc aucun compte politique à présenter à la nation française.

Il en fut différemment pour les mairies où l’extrême droite a remporté quelques villes, pour les perdre très rapidement devant leur gestion calamiteuse, lorsqu’elle ne fut pas corrompue (ville d’Orange par exemple). Mais ce nombre de mairies fut très faible, insuffisant pour dégoûter les français de l’expérience.
Le fait d’interdire à 20 % des français votant pour l’extrême droite d’avoir des représentants politiques exacerbe encore les rancœurs, frustrations, sentiment d’être floué : le « tous pourris » a encore de beaux jours à vivre !

Mais M Le Pen a également quelques inconvénients :
1 ) les médias le boycottent, et pire, présentent une violente diatribe contre lui. Il ne fut qu’à constater la campagne anti-démocratique qui eut lieu entre les deux tours de l’élection présidentielle 2002, où le personnage fut vilipendé par l’ensemble des télévisions, journaux... interdit de parution, où J Chirac refusa de débattre avec lui comme la tradition le lui ordonnait pourtant. La démocratie n’en sortit certes pas victorieuse, surtout pour donner un score de 80 % à M Chirac, et voir ensuite ce qu’il en fit d’infiniment triste, privilégiant outrageusement la classe aisée de la France, diminuant les impôts directs pour augmenter sans arrêt ceux indirects et passer les charges aux régions sans leur donner les ressources correspondantes.

2 ) en fait, ses désavantages sont aussi ses avantages (voir plus haut). La solution au problème serait de laisser la démocratie s’exprimer, punir les délinquants en col blanc de façon conséquente, à commencer par les plus indignes d’entre eux : beaucoup du personnel politique. C’est aux français de voter, c’est à eux de choisir ce qu’ils considèrent mériter. On ne peut pas dire que depuis des dizaines d’années ils aient fait le bon choix : il n’est qu’à voir les Sans Domicile Fixe dormir dehors et manger dans les poubelles pour le constater amèrement !

En conclusion, je dirais que le vote en faveur de M Le Pen n’a aucune raison de baisser, tant nos politiciens et hommes d’affaires véreux se considèrent et sont de fait au dessus des lois qu’ils concoctent eux-mêmes en leur faveur. Ce n’est guère que lorsqu’ils voient le gâteau français risquer de leur échapper lors d’une élection qu’ils clament leur amour de la démocratie, qu’ils se complaisent tout le reste du temps à bafouer amplement. Ce ne sont que lorsque les français de base manifesteront clairement qu’ils en assez de cet état de faits que le changement en profondeur sera possible. Car les corruptions, malversations, malhonnêtetés ne sont pas que l’apanage des femmes et des hommes politiques nous représentant, mais de beaucoup de français, petits et grands. Il s’agit d’un phénomène de gangrène se propageant de proche en proche : celui volant un stylo ou dix minutes à son entreprise ne dit rien contre son responsable qui en fait autant et davantage, et on en arrive à une malhonnêteté généralisée.

Un seul exemple : imagine t-on, comme dans le modèle assez bon de démocratie scandinave, que nos députés produisent des notes de frais précises ? ou cessent de vivre comme des princes aux frais du contribuable ? Est-il vraiment besoin d’avoir des grands chefs pour préparer la nourriture de ces politiciens lorsque les français mangent souvent des brouets infâmes au sein de leur entreprise par exemple ?

12/12/2006

Le déni de vie permanent du chômage

11ème alinéa du préambule de la constitution française : la république doit assurer à toute personne le droit à des moyens convenables d’existence qui, en raison de la situation économique se trouve dans l’incapacité de travailler. C’est beau les principes. Résultat : des millions de chômeurs en France depuis des dizaines d’années, souvent réduits au revenu minimum d’insertion d’environ 300 euros, même pas de quoi payer un loyer, et encore le RMI n’a t-il été institué que voici une quinzaine d’années.

Comme moyen convenable d’existence, on fait mieux. Et encore je n’évoque pas les milliers de personnes dormant dehors, au mieux avec un carton ou un sac de couchage, été comme hiver, ni tout ce dont vous pouvez être témoin un peu partout, dans votre quartier, dans les médias. Il y a loin de la théorie à la réalité. Les français s’en contentent, comme tous les peuples de la Terre. Tant mieux pour les bien lotis, tant pis pour tous les autres.

Pour les moins de 25 ans, l'alternance de courtes périodes de chômage et d'emplois à durée limitée est pratiquement devenue la règle et les difficultés d'insertion sont directement liées au niveau de qualification.
Il ne fait pas bon perdre son emploi à l'approche de la cinquantaine. Malgré la volonté réaffirmée du gouvernement d'inciter les entreprises à garder leurs salariés proches de l'âge de la retraite et de faire de l'emploi des seniors une cause nationale, les statistiques sont impitoyables.

A la fin juillet 2003, 366 500 personnes de 50 ans et plus étaient inscrites à l'ANPE - soit 2,7 % de plus qu'un an auparavant. C'est dans cette tranche d'âge que l'ancienneté moyenne au chômage est la plus longue, et que le risque de basculer dans le chômage de longue durée (plus d'un an) ou de très longue durée (deux ans et plus) est le plus fort.

Chez les cadres, le retour à l'emploi après 50 ans est jugé quasi impossible. Huit mois après s'être inscrits comme demandeurs d'emploi, 55 % des cadres âgés de 30 à 49 ans ont retrouvé un travail, analyse Jacky Châtelain, directeur général de l'Association pour l'emploi des cadres (APEC). Cette proportion tombe à moins de 10 % chez les quinquagénaires. Les habitudes de recrutement sont très ancrées et, à partir de 45 ans, la discrimination joue à plein. Compte tenu de la persistance des difficultés économiques, les seniors ont peu de chances de voir leur situation s'améliorer rapidement.

Au-delà des difficultés structurelles, pointées mois après mois, les statistiques mensuelles du ministère du travail mesurent mal un phénomène pourtant massif : la précarité. Le chômage frappe d'abord les salariés les plus fragiles : travailleurs intérimaires qui servent de variable d'ajustement aux fluctuations de la demande - et salariés en contrat à durée déterminée. Entre juillet 2002 et juillet 2003, les entrées au chômage à la suite d'une fin de CDD progressaient de 8,1 %. Elles concernaient plus de 118 000 personnes.

Or les salariés précaires sont aussi les chômeurs les moins bien protégés. Ils peinent à accumuler les durées d'activité suffisantes pour pouvoir être indemnisés. La dernière convention d'assurance-chômage leur complique la tâche. Aujourd'hui, un chômeur indemnisé sur deux par l'Unedic (plus d'un million de personnes) est issu du travail précaire. Selon FO, les entreprises d'intérim versent 1,4 million d'euros en cotisations chômage. Mais les allocations versées aux travailleurs précaires représentent, elles, quelque 7 milliards d'euros...

Le pire est que tous ces chiffres sont faux. Nos politiciens incapables de résoudre le problème du chômage en sont très vite venus à vouloir nier le phénomène, truquant les chiffres. Exit les personnes dégoûtées qui ne s’inscrivent plus, les gens travaillant à temps partiel non volontaire, ceux mis en préretraite, les formations bidons inutiles...

C’est un peu les vases communicants : les faux électeurs sont de plus en plus fréquents, par contre les vrais chômeurs disparaissent : comprenne qui pourra !

11/12/2006

L’impossibilité de défendre ses enfants ou de se défendre soi même

Exemple vécu, un adolescent de 15/17 ans venant dans la cour d’école primaire avec son scooter, là où les enfants de 6 à 11 ans sortent du bâtiment scolaire. Certes, pour ce faire, il a dû franchir la grille ouverte pour laisser les gamins sortir. Tous les parents laissent faire avec une désapprobation silencieuse. Un adulte pourtant, sans doute un peu inconscient du risque, va voir le jeune homme juché sur sa monture pour lui demander gentiment de s’en aller.

Celui-ci le toise de toute sa haine, tutoyant sans vergogne ce qui pourrait être son père : « tu crois que je ne sais pas ce que je fais ? » et devant le mutisme de l’homme stupéfait par son comportement : « je t’emmerde, je t’emmerde ! », puis fait vrombir sa machine, va un peu plus loin, observe l’adulte toujours resté sans voix : « et alors, qu’est-ce que tu as ? », l’homme de répondre enfin : « mais quel irrespect, c’est incroyable.. », et le jeune de dire : « je t’encule, je t’encule, je t’encule » tout en partant enfin, face aux parents tous désarçonnés, et quelque peu énervés.

Vous croyez que nous sommes sur la planète Mars ? Que c’est là chose rarissime ? Mais bien sûr que non, c’est du quotidien, pas même de cité, proche des quartiers recelant de multiples individus déviants, dits en souffrance mentale. C’est pourquoi les adultes se taisent, et que ces adolescents en remettent constamment, sûrs de leur puissance. Continuons sur cet exemple : que pouvait faire l’homme ? Taper sur le jeune, quel outrage, il suffisait à l’autre de porter plainte pour qu’on l’emmène au commissariat de police ; que lui aille porter plainte ? C’est ce qu’il a fait, mais las, il ne connaissait pas le nom de l’adolescent ; il l’aurait connu d’ailleurs, qu’on se serait contenté de l’inscription de l’incident sur une main courante, non sans qu’il ait fait auparavant deux heures et demi de queue.

Donc l’homme est parti sans rien faire, fou furieux de son impuissance. Il avait bien conscience qu’il aurait dû répondre vertement au petit con, mais il a deux enfants en bas âge : qu’arriverait-il si on s’en prenait à eux, qu’y pourrait-il ? Aller voir les parents ? Allons donc !

D’ailleurs il l’avait fait, pour des incidents moins graves, des gosses qui obstinément tapaient sans raison sur les siens. Courageux, il se renseignait sur les noms, les adresses (non, non, l’école n’a pas le droit de donner les adresses, mais elle ne peut pas non plus régler tous les problèmes voyons !), et allait voir les familles. Après il fallait voir sur les boites aux lettres le nom, qui ne correspondait pas forcément à celui des enfants (ben oui, un fils d’immigré, avec quatre mères potentielles par exemple, toutes avec le même père dans le meilleur des cas, avec des enfants faisant parfois la navette entre le pays d’origine et la France, portant le même nom, mais n’ayant pas toujours la même tête, pour faciliter la continuation du versement des allocations familiales par exemple… tout cela ne facilitait pas sa recherche.

Alors, bien implanté dans le quartier, il interrogeait les voisins, les enfants traînant dans la rue, les gardiens d’immeubles. Un gamin dit : ah oui, Adon, ah oui je le connais, quand il est gentil, il ne me frappe pas. « Ah bon ! il te frappe, tu n’es donc pas un de ses amis ? » - Si, mais il frappe parfois même ses amis… l’homme décontenancé poursuit sa route, pourvu de maigres renseignements, qui lui permettent pourtant d’aller un peu plus loin. Il voit une gardienne des logements proches de celui du dit Adon. « La famille d’Adon ? oh la la, faites attention, ils sont dangereux, ont affaire régulièrement avec la police, un grand frère est en prison, un autre est habitué aux coups pendables, toute la famille ne vaut rien, c’est la pire du quartier.

Notre homme n’est pas un héros, mais il aime ses enfants, et malgré sa peur, il veut tout faire pour les aider, ne se résolvant pas à ce qu’ils se fassent frapper dans un lieu dédié à l’enseignement. Et puis il croit à ce que disent les gouvernants, la police : c’est aux gens de se prendre en charge, c’est eux qui constituent ce qu’on appelle la mentalité collective de tout un peuple ! Donc il arrive au logis, mais difficile de trouver le bon nom sur la boites aux lettres, rien ne correspond. Quelqu'un à une fenêtre, il en profite pour lui demander s’il connaît où est la famille d’Adon, on lui répond que précisément c’est là. Nul hasard là dedans, le téléphone arabe fait une fois encore ses preuves : on l’attendait.

Un homme noir passe justement dans la rue, dit : « ah bon, c’est là qu’habite Adon, alors je vais monter car il a frappé ma fille ! ». L’homme paraît très énervé, ils se suivent dans l’antre du loup, sont reçus par une femme et le grand frère sans doute ; la femme se présente comme la mère, mais en est peut être une autre, ou la grande sœur, c’est difficile de savoir. De suite, l’autre homme et la famille se prennent de bec, s’envoient des menaces au visage, et l’homme s’en va. Le premier homme qu’on a suivi, plus calme, plus malin, discute tranquillement, écoute, demande à ce que son enfant, victime d’un début de racket, soit respecté. La mère écoute, et on se quitte en bons termes. Le lendemain, Adon menace à nouveau son fils, l’homme va cette fois directement voir l’enfant d’une douzaine d’années à la sortie du collège.

Adon lui affirme que son fils lui a dit un tissu de mensonges, puis argue d’une violente douleur au ventre pour s’en aller rapidement, entouré de tous ses copains sans doute aussi racailles (ben oui : qui se ressemble s’assemble) que lui. L’homme fâché parle à la principale ayant vu la scène, et sortie pour voir ce qu’il en était. La chance est que cette femme est à poigne, responsable, n’entendant pas voir son établissement aller à vau l’eau. L’homme considère que ce qu’il a fait est mieux que rien : il a alerté la principale, la famille de la petite frappe, l’a même contacté directement, c’est à dire tissé autour de lui un réseau lui montrant qu’il ne s’attaquait pas à personne isolée, la victime rêvée ne pouvant faire appel à personne.

C’est pourquoi ceci, avec d’autres choses (par exemple l’homme a fait faire du rugby à son fils pour qu’il puisse vaincre sa peur ; la peur, base de toutes les victimisations) a permis à son fils d’être abrité de cet enfant, qui a néanmoins continué à déployer ses tristes talents sur d’autres gosses moins abrités, souvent n’osant même se plaindre à leur famille, parfois n’écoutant ou n’entendant de toutes façons pas leur enfant.