Un massacre parmi tant d’autres dans le monde
Les rebelles ougandais sévissent en Ouganda depuis 1988 et le bilan de leurs victimes s'élèverait à 100 000 morts au moins et plus de 20 000 enfants enlevés dans les villages attaqués pour les enrôler dans la rébellion.
Au moins 53 villageois ont été massacrées à la machette au cours d'une série d'attaques menées dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre 2003. Treize personnes ont été tuées à Ngeta, 10 dans les villages Ewal, 14 à Akangi et 16 à Angura, des proches de Lira dans le nord du pays. Le bilan réel est bien plus lourd, car de nombreux décès dans d'autres localités du district n'ont pas été répertoriés.
Un journaliste sur les lieux a déclaré par exemple avoir vu 12 cadavres à Olero, un autre village du secteur, où un porte-parole de l'armée a signalé 10 morts. Plus de 10 autres villageois ont été hospitalisés, sérieusement blessés à coups de machette. Les rebelles les ont massacrés à la machette puis en leur fracassant la tête, a-t-il précisé, évaluant à plus de 30 le nombre de civils tués les derniers jours dans le district de Lira. Les rebelles ont également tué 17 personnes mardi matin à Orun, dans le district de Lira, a-t-il ajouté après une visite sur les lieux des massacres mardi après-midi. Quatre autres villageois ont été tués mardi matin dans le sous-comté de Barr.
Le massacre a été systématique ces deux dernières semaines et la population n'a plus confiance en la capacité du gouvernement à la protéger. Il est particulièrement triste de constater que le massacre survient dans une zone de déploiement de troupes gouvernementales. Qui peut les sauver ? Ils sont comme les Irakiens, mais là-bas, quand il y a un mort, tout le monde en parle, mais ici sont des centaines de morts et personne n'en parle.
Les ougandais sont gentils. Ils s’entretuent entre eux sans guère faire d’histoire, sans ennuyer en tout cas les pays riches. Ceux-ci sont-il responsables de leurs malheurs, via la colonisation, les guerres sanglantes la plupart du temps de libération, l’inégalité totale des termes de l’échange (troc de produits pays pauvres/pays riches dans un rapport de prix aberrant) ? Qu’importe, on pourrait arguer que l’histoire des peuples de la terre s’est toujours faite dans la souffrance et au nom du plus fort, reflétant fidèlement l’évolution naturelle des espèces. Mais l’avenir de l’homme est-il encore ou seulement dans cette suite ? Ne lui faut-il pas d’urgence prendre son devenir en main, partager les richesses du monde, mettre l’évolution des valeurs spirituelles et l’amour au dessus du fric, c’est à dire de l’achat par exemple du dernier réfrigérateur qui distribue des glaçons, vous donne l’heure, gère le stock de vos victuailles, pour bientôt manger à votre place son contenu, pour éviter à votre estomac le déplaisir de le faire ?!
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