Les USA, criminels de guerre perpétuels, notamment à Guantanamo
Les USA détiennent 700 prisonniers (suite à l’invasion de l’Afghanistan) à leur base de Guantanamo Bay à l’île de Cuba, qui devraient être jugés par des tribunaux militaires américains, sans la possibilité pour les observateurs indépendants à veiller à leur bon traitement. Les détenus presque tous isolés dans leur cellule, avec seulement trois promenades de vingt minutes par semaine. Surtout, ils n'ont aucune idée de la durée de leur emprisonnement. Dix-huit d'entre eux ont tenté de se tuer, certains plusieurs fois. Quatre-vingt-dix détenus sont sous surveillance psychiatrique. Il est même prévu un "couloir de la mort" et une "chambre d'exécution" pour les éventuels condamnés à la peine capitale. Les accusés ne peuvent demander l'assistance d'un avocat civil qu'à leurs frais et à condition qu'il soit américain. En outre, des condamnations pourront être prononcées sur la base de documents ou de témoignages non communiqués à la défense.
On voit encore une fois que ce grand pays qui se veut symbole des droits de l’homme et de la démocratie les bafoue sans vergogne. Ils considèrent ces prisonniers comme des terroristes, non pas comme des prisonniers politiques. Evidemment, tout est affaire de point de vue. Ces hommes refusent le joug américain sur l’ensemble de la planète, l’aide US à tous les régimes corrompus de la planète. Ainsi l’Irak fut encouragé par eux pour attaquer l’Iran, horrible république islamique aux yeux ricains, mais Saddam Hussein fut déclaré personae non grata lorsqu’il envahit le Koweit, cœur des intérêts US. Ainsi le même homme, le même pays, passèrent d’un coup du bien au mal. Le combat islamiste radical est en bonne partie politique et peut parfaitement être défendu. L’ensemble de la politique américaine dans le monde peut à bien des égards être considérée comme terroriste, puisqu’elle s’exerce directement contre les peuples, soutenant les régimes fascistes et/ou militaires de l’Amérique latine, du moyen orient notamment. Les USA sont responsables directement ou non de certaines des plus grandes atrocités dans le monde, comme la guerre du Vietnam, Cambodge…
Mais le droit du plus fort leur permet de considérer ceux qui tuent avec leurs faibles moyens 3000 de leurs ressortissants comme des terroristes, alors qu’eux tuant des dizaines de milliers d’innocents par leurs bombardements massifs sont des gens politiquement corrects, que les autres nations n’osent même pas vilipender, sous crainte de subir le même sort. Et nous ne parlons même pas de la guerre économique qu’ils font subir à des continents entiers, provoquant disette ou famine, maladies incurables non pas du point de vue médical, mais par la cherté des médicaments, comme la peste, typhus, ou autres maladies aisément guérissables comme la tuberculose, bilharziose, grippe…
Les américains ne respectent pas les règles internationales qu’ils ont pourtant signées, de respect des prisonniers de guerre. C’est normal, puisqu’il s’agit pour eux de terroristes. Qu’ils ne respectent même pas les simples règles du bon sens, comme de leur permettre une défense impartiale ne les gène pas non plus, et c’est pourquoi ils ne veulent pas risquer de se soumettre à un tribunal de droit international, car ils auraient trop à y perdre.
Le bourrage de crâne de tous leurs citoyens fait son office, véritable lavage de cerveau. Déjà, ils se doivent d’être patriotes, et la dernière loi votée en ce sens : le patriot act permet à la CIA de se faire communiquer jusqu’à la liste de livres que tout américain emprunte aux bibliothèques. Bib Brother est là. La moindre critique de la politique officielle de guerre suite au 11 septembre 2001 fait office de lèse majesté ou d’atteinte au pays. La population ne demande qu’à croire ses dirigeants, et le plus petit fait de guerre des dits terroristes défendant en fait leur pays est monté en épingle et déformé, alors que les dizaines de morts irakiens ne font guère la une des journaux, dont le plus grand nombre est aux mains de quelques magnats pro-guerre, tel Robert Murdoch.
D’autre part, beaucoup de prisonniers ont été amenés en Europe, transferts, mise en prison, actes de torture... douze Etats européens ont protégé ces atteintes à la démocratie et à l’honneur humain : Italie, Royaume-Uni, Allemagne, Suède, Autriche, Espagne, Portugal, Irlande, Grèce, Chypre, Danemark, Pologne, ainsi que la Roumanie, la Turquie, la Macédoine et la Bosnie. Excusez du peu !
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