Les politiciens français mentent, volent, tuent.. en toute impunité
On y entre par conviction, désir de servir son pays, arrivisme, besoin de reconnaissance sociale, de s’y dépasser, goût des combines avec l’ardent souhait d’en profiter un maximum financièrement par exemple ou pour assurer la mainmise d’un groupe de pensées, ou par jeu. Le choix du parti peut se faire avec les mêmes raisons, ou tout simplement par pur opportunisme, selon les places se libérant, affinités, l’essentiel étant parfois de s’immiscer dans le jeu, quelque soit le bord, même si après il faudra donner aux électeurs le sentiment de défendre bec et ongles ses idées.
De fait, les hommes politiques ne sont pas grand chose s’ils sont seuls, doivent alors souvent adhérer à un parti dont ils représentent donc les idées. C’est pur plaisir de les suivre dans le temps pour constater combien ils peuvent souvent changer d’idée, au rythme de la variation de ligne politique de parti, ou de leur propre changement de parti. Mais ils y mettront toujours la même conviction, la main sur le cœur pour assurer de leur parfaite bonne foi. Les exemples sont légion, comme François Mitterrand allant de la droite vers la gauche, appliquant d’ailleurs souvent une politique de droite (blocage des salaires, fermeture des mines par exemple au sein des restructurations).
Jacques Chirac étant contre l’Europe, puis résolument pour, seul Jean-Marie Le Pen, avec sa folie aberrante, voulant continuer à y renoncer, dans un isolationnisme imbécile et impossible pour un grand pays comme la France, mais si petit dans le monde, dans la constitution européenne.
Qu’importe, paraît-il, seuls les imbéciles sont supposés ne jamais changer d’avis. A ce moment là, les hommes et les femmes politiques ne sont résolument pas des imbéciles, quoique…
Depuis des dizaines d’années, nos politiciens sont choisis non par choix, mais par manque de choix, par dégoût le plus souvent, et par de moins en moins d’électeurs, ayant pourtant fait l’effort de s’inscrire sur les listes électorales, sans parler de tous ceux n’y étant même pas, trop écœurés par leur saleté visible. Le vote est un droit, que les français entendent normalement pouvoir exercer ; on l’ignore le plus souvent, c’est aussi un devoir. Devoir que nos élus se gardent bien de faire appliquer, préférant l’abstention de plus en plus forte, qui ne les chagrine guère, tant qu’ils sont élus.
Un français non inscrit sur les listes électorales est par définition un personnage peu emballé par la politique en général, et par ceux élus en particulier. Le faire voter de force leur serait probablement préjudiciable, même si ce serait bon pour l’exercice de la démocratie. Nos politiciens n’étant guère intéressés que par leur sort, et non par celui de la république, cette situation leur convient fort bien. Notre dernier président en date n’est nullement chagriné de n’avoir réuni que 20 % de français sur son nom, pérorant face aux médias, conscient d’avoir gagné le principal ou l’unique intérêt : le pouvoir.
Les français ayant trouvé la parade en votant pour les petites listes ou pour celles d’opposition au système même, quelle que soit leur valeur par ailleurs, préférant émettre un vote de protestation pur que de réflexion, révoltés par la bassesse des gens d’en haut, promus pourtant au plus haut de la France. Mais ces derniers, jamais en retard d’un coup bas, modifient à qui mieux mieux les découpages électoraux, les règles de représentation des partis politiques, empêchant de fait l’émergence des dites petites listes, sous prétexte clairement fanfaronné de…. Démocratie, ne devant se pratiquer que par des gens responsables, des partis idoines et forts. La France pourra attendre longtemps avant de voir un changement des mentalités, puisque tout est fait pour les conserver, avec un grand succès sur le terrain.
Aux dernières élections présidentielles de 2002, l’extrémiste Jean-Marie Le Pen est arrivé tout près de Jacques Chirac, représentant a priori, a priori, davantage les conceptions démocratiques du pays. Le premier, pour un pourcentage équivalent de voix au premier tour n’a aucun député, aucune représentation politique ; le second est président de notre nation, a tous les leviers du pouvoir : sénat, assemblée nationale. C’est ce qu’on appelle la démocratie.
On le sait, les électeurs de Le Pen ne sont que pour un nombre négligeable en faveur de ses idées, et ne votent pour lui que contre en fait tous les autres candidats, la gabegie existante, le système qui les rejette ou dont ils se sentent rejetés, spoliés même. Gageons que ce triste résultat électoral saura les convaincre qu’ils ont parfaitement raison dans leurs pensées. Le vote par lui même, bien qu’il puisse avoir des conséquences considérables sur l’avenir du pays, n’est pas important. Comme le montre le fait qu’auparavant ces mêmes électeurs, pour la plupart, votaient en faveur du candidat communiste, qu’on peut presque considérer comme l’autre extrême sur l’échiquier politique.
Les électeurs en ont assez de tous ces guignols malpropres, malhonnêtes (financement des partis politiques..), véritables crapules (commissions occultes..) pour la plupart, volant (affaire des HLM..), mentant, tuant (sang contaminé...) par l’intermédiaire de l’argent détourné poussant au désespoir les plus démunis. Les politiciens pratiquent le mensonge pour quelque sujet que ce soit amenant la mort directement par maladie par exemple que personne n’aurait dû contracter (amiante...), par leur gabegie consistant essentiellement à proroger les privilèges acquis d’une minorité (professions réglementées alors que d’autres vont à la poubelle du chômage...), poussant tant d’autres à la misère (chômage..).
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