Racaille du bas et criminalité en col blanc : qui fait le plus mal ?

Ils sont les responsables du sentiment d’insécurité ambiant qui frappe toutes les catégories de la population, qui sont abreuvés de leurs exploits, et les connaissent malheureusement très bien. Ils font sans cesse les gros titres des journaux télévisés et autres pour les agressions avec ou sans arme, viols, meurtres, hold up, racket.
La racaille, les vols, meurtres qui peuvent vous toucher au quotidien sont précisément ce dont nous abreuvent tous les médias, reprenant sans cesse les mêmes horreurs qu’ils appellent informations, et que d’autres pourraient appeler bourrage de crâne, ou désinformations, dans le sens où ils font croire que la vie n’est faite que de cela, engendrant un sentiment de peur et de haine. Les petites crapules, vous les connaissez bien, ce sont celles qui crachent par terre, ne vous laissent pas passer alors qu’ils ont vingt ans de moins que vous, qui arrachent votre sac à main ou votre portable violemment, fracturent la porte de votre maison, enfin tous ceux et toutes celles qui pourrissent au quotidien votre vie.

Pourtant, ils sont loin de constituer le principal de la délinquance en France, même s’ils en constituent la face la plus voyante. Les autres formes de délinquance, plus silencieuses, sournoises, la plupart du temps soit amnistiées de fait par une insuffisance criante volontaire des moyens mis en place pour lutter contre elles (corruption au quotidien, malversations, travaux de réparation indus, mal faits ou disproportionnés en prix (garagistes, électriciens…), délinquance financière, mafias politiques et criminelles…), arrêt des affaires en cours visant des gros bonnets, amis des gens en place, ou dans la sphère d’influence française qu’il ne saurait être question de mettre sur le grill, ou encore amnistie judiciaire par le vote de lois idoines, comme on l’a vu pour les financements des partis politiques à l’aide des fausse factures par exemple.

Force est par contre de bien comprendre combien les crapules d’en haut sont bien plus variées dans leur mode d’action, et que si leur méfaits semblent moins visibles, ils sont bien plus considérables dans la souffrance qu’ils infligent au quotidien à tant de millions de personnes qui, faute de mieux, s’en prennent aux crapules d’en bas, qui ne sont que bien souvent la résultante du comportement de celles d’en haut.