La notion d’égalité dans la société est un leurre total
* L’égalité à la naissance : en théorie, sur terre, tout le monde est égal. Il est évident que cet énoncé relève de la plus haute bouffonnerie. D’un coté un enfant naissant dans un pays en guerre, d’une famille pauvre, pas assez nourri au sein, du fait de la disette, sort que des millions de nouveaux nés subissent quotidiennement à chaque renouvellement de génération depuis des dizaines d’années au moins ; un autre naissant dans une famille opulente d’un pays riche en paix, qui sera aimé et protégé dès sa naissance et tout au long de sa vie ; entre ces deux enfants rien n’est commun, à part les traits physiologiques humains, qui pour l’un aura dès la naissance des os fins pouvant casser comme du verre, l’autre étant un gros bébé bien vaillant.
* L’égalité à la mort : une vie est supposée égaler une autre vie ; il n’en est rien, même au sein d’un pays, qu’il soit riche ou non. Un mort provenant d’un attentat fera vibrer les foules et chacun dans son logis, donnera peur à beaucoup de sortir dehors ; un décès d’accident de la route sera accueilli dans l’indifférence générale, comme il s’en produit 8.000 par an sur les routes de France.
* L’égalité de chaque vote : on peut dire que les lois sont faites pour protéger les citoyens, par leurs représentants. En fait, ceux-ci sont élus par moins de la moitié d’entre eux (20 % pour la dernière élection de Jacques Chirac de 2002 , avec encore 30 % d’abstentions sur les listes électorales, sans enfin compter ceux et celles ne s’y étant même pas inscrits par dégoût ou indifférence de la politique), le scrutin à deux tours majoritaires imposant à tous la supposée décision démocratique des français.
Le plus incroyable étant que les votes blancs sont comptés à égalité pour les deux candidats sortants, c’est à dire que même le refus de se prononcer de ceux voulant accomplir leur devoir civique est mis à contribution pour donner une apparence d’approbation des politiques venant à être élus. En fait, moins de 14 % des inscrits sur les listes électorales voulurent de Jacques Chirac comme président. Cela ne l’empêcha nullement de gouverner comme si 100 % des français eurent voulu de lui, sans aucune concession à ses adversaires.
* L’égalité théorique devant la loi : le maquis des lois est tel qu’il est impossible de s’y retrouver. Pour augmenter clairement la puissance de l’état sur les simples citoyens, il est réputé que nul n’est censé ignorer la loi. Vaste rigolade, quand on voit que les juristes ont besoin de regarder pendant des heures leur code pour savoir à quelle sauce pouvoir manger l’autre. Même les magistrats chargés d’appliquer la loi doivent écouter les deux parties d’un procès détaillant les lois en vigueur avant de trancher.
Il leur faut parfois faire appel à ce qu’on appelle la jurisprudence, c’est à dire l’application la plus commune des lois pour en connaître l’esprit final applicable dans un procès par exemple. Cela fait le bonheur des avocats et hommes de loi se faisant grassement payer leur souvent incompétence, lorsqu’encore elle n’est pas de plus corrompue. Donc l’égalité devant la loi est un leurre, puisqu’il faut du temps, de l’énergie, du courage pour pouvoir contester devant les tribunaux, ou attaquer un indélicat.
* L’égalité pratique devant la loi : la loi n’est en fait pas la même pour tous. Ainsi, les dits gens du voyage (gitans, tziganes, manouches, simple clampin à la limite..) s’installent depuis des dizaines d’années partout où bon leur semble sur toutes les terres de France, qu’elles soient publiques ou privées, au grand dam des gens du coin, qui, eux, ont chèrement payés leur droit à s’y établir, provoquant de surcroît parfois un climat de vols, parfois violences, insécurité.
Année après année, ces groupes investissent les mêmes lieux, coupant les barrières de protection dérisoires posées contre eux, abattant des poteaux, détruisant des grilles, comblant des fossés, malgré les vives et permanentes protestations des voisins et même des élus de mairie, voire députés. Tout ceci en pure perte. La loi est ainsi : ces gens se voient signifier par jugement l’ordre de déguerpir, cela prenant au moins trois semaines.
Durant ce temps ils ont le droit de rester en toute illégalité, puis ils partent, s’installent quelques dizaines ou centaines de mètres plus loin, et d’autres les remplacent au bout de quelques jours ou semaines, et la même procédure à leur encontre doit être renouvelée, en pure inutilité. Il paraîtrait que ce serait pour leur apprendre à se sédentariser, et cela fonctionne parfois. Mais lorsqu’on sait qu’en majorité ils tiennent à ce mode de vie, viennent des pays de l’est, le doute est permis quant à l’efficacité de cette supposée solution.
Mais les gens du voyage ne s’installent pas partout. On ne les a jamais vu s’installer sur le bois de Vincennes, ou en plein Paris, par exemple sur le champ de mars. Pourquoi donc ? Parce qu’ils savent qu’ils n’y resteraient pas une heure. La loi n’est pas appliquée pareillement pour tout le monde.
Le dégoût devant la loi est ainsi généralisé, tant elle est aléatoire et inappliquée, pour tant de raisons que le commun s’y perd. Ainsi, je fus verbalisé pour un stationnement de voiture sur le coté d’une place, ne gênant nullement ou peu le trafic. Rien à dire, le code de la route doit s’appliquer, même si je n’ai pas trouvé d’autre place, je n’avais qu’à prendre les transports en commun, ou chercher une place plus loin.
Mais je n’acceptai pas la sanction, tout simplement parce que durant des semaines, j’ai appelé quotidiennement ou presque les services de police pour qu’ils verbalisent des automobiles garées sur une place tout contre une voie rapide, empêchant de voir les véhicules arrivant à vive allure, alors même qu’un stop marquait le danger. Dix voitures stationnées sur un large trottoir ôtaient toute visibilité. Las, aucun procès verbal ne fut placé. Pourquoi ? Certes des travaux ôtaient une partie des places disponibles, peut-être voulait-on faire preuve de mansuétude. De deux voitures au début, l’absence de sanction en allongea rapidement le nombre. Finalement, les services d’urbanisme placèrent de « jolis » plots en béton empêchant toute automobile de s’y placer.
Vous avez certainement bien des exemples de cette curieuse application ou non application de la loi. Ainsi, en résidence privée, mal garé, gênant juste la vue, vous êtes sanctionné. Très bien, la loi est la loi. Pourtant, plus loin, dans un quartier moins bien, des voitures sont partout où elles sont interdites de stationnement, y compris sur le trottoir, gênant même la marche des piétons. Mais jamais sanctionnées.
Evidemment, c’est un peu un sale quartier, à quoi servirait-il de punir. Les contrevenants paieraient-ils seulement leur amende, ne se rebelleraient-ils pas en cassant ou dépradant davantage leur quartier : il est urgent de ne rien faire. Certes, vous pourriez vous dire qu’il est bien de vivre dans un quartier bien propre où les lois sont respectées. Seulement, comme vous le savez, la saleté fait toujours tâche d’huile, et vous atteindra d’une manière ou d’une autre.
Les bandits n’ont pas de frontière pour opérer. Et puis dans tout quartier, des gens honnêtes existent forcément. Parce qu’ils sont pauvres, ils n’ont pas le droit au respect de la loi ? Curieuse conception parfaitement illustrée par les quartiers dits de non droit, où les représentants de l’ordre n’osent plus pénétrer, accueillis de jets de pierre ou différents ustensiles, allant jusqu’à un appareil d’électro ménager jeté d’un haut étage : ça fait mal lorsqu’on le reçoit. Non, non, rassurez-vous, ce ne sera pas un politicien qui le recevra, juste un pompier, policier, ou autre dit représentant de l’état : médecin, postier… ou simple quidam n’ayant pas l’heur de plaire à la faune locale.
Taille et devenir (tiré d’un rapport de l’INSEE) :
A diplôme constant, les hommes de taille élevée font une meilleure carrière professionnelle car leur sont confiées davantage de responsabilités d’encadrement. Au moment de la formation du couple, la taille n’est pas seulement prise en compte comme un indicateur avancé des ressources futures du foyer. Le choix des conjoints est influencé par une norme sociale, plus difficile à respecter par les hommes de petite taille : l’assortiment physique des couples. Pour les femmes recherchant un conjoint, la situation socioéconomique de l’homme est leur préoccupation principale. Mais la taille de l’homme, pour autant qu’elle est élevée, constitue aussi un atout : la mise en couple est plus précoce pour les hommes de plus grande taille.
Les cadres supérieurs et les professions libérales mesurent en moyenne 3,2 cm de plus ; les femmes grandes sont plus souvent en couple que celles de taille moyenne. En moyenne, les jeunes générations sont de taille plus grande que les générations anciennes
La précocité du travail de force n’a pas pour seul effet de retarder le grandissement. Lorsque ces travaux sollicitent de façon excessive les forces musculaires à une période où les os n’ont pas atteint leur plein développement, la taille définitive est diminuée. Les fils d’agriculteurs sont ceux dont la scolarité est la plus courte ; viennent ensuite les fils d’ouvriers, les fils d’employés, les fils d’artisans, de commerçants et des professions intermédiaires. Les fils de cadres et professions intellectuelles supérieures sont ceux qui ont le plus prolongé leurs études.
Les hommes de petite taille sont moins diplômés. Ils sont aussi sortis de façon plus précoce du système scolaire. Les espaces scolaires sont ceux où la violence physique reste tolérée surtout entre garçons, souvent sont avantagés les grands. De plus, les adolescents de petite taille ne sont pas, en moyenne, favorisés dans la plupart des activités sportives obligatoires où la haute taille est souvent un avantage.
Enfin la mixité n’a pas arrangé les choses pour des garçons qui, en raison de leur petite taille, apparaissent plus jeunes que leur âge à une période du cycle de vie où les jeunes filles s’intéressent déjà aux plus âgés. La police et la gendarmerie ne recrutent pas les candidats trop petits. Les grands ne sont pas toujours plus forts physiquement mais leur autorité s’impose plus facilement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire