20/11/2006

L’horreur de la prostitution forcée, entretenue de fait par la société

Faire l’amour pour de l’argent, c’est vieux comme le monde. En France, l’hypocrisie est reine : la prostitution est interdite, mais elle est taxée par les impôts sous différents noms de métiers tels que masseuse, danseuse, ou autres. Le proxénétisme est interdit par la loi, mais la plupart des prostituées sont maquées. Les proxénètes sont de plus en plus violents, battant, violant, tuant, tuant parfois jusqu’aux familles des filles s’étant échappées ou les ayant dénoncés.

Ces filles, la plupart du temps, et de plus en plus souvent, sont toujours plus jeunes, n’ont pas choisi ce « métier » ; on les a tirées de leur pays albanais, turc, russe, bulgare… Les macros sont de plus en plus souvent albanais ou russes entre autres. La guerre, la corruption, pauvreté… les ont soumis à bonne école, les laissant plus encore que les autres mafias sans principe ni loi, autre que celle du profit et de la violence. Tout ceci en parfaite connaissance des autorités du pays concerné, dont les différents représentants touchent autant de pots de vin que nécessaires, quand ils ne sont pas les protagonistes directs de la traite.

La solution existe et est très simple : créer des maisons closes accessibles uniquement aux adultes, tenues par l’état auquel reviendront les revenus, moins ceux attribués aux prostituées. Et toute prostituée de rue interdite de fait d’exercer son art, elle et son client seront impitoyablement mis en prison,. Cela, immanquablement, empêchera tout proxénétisme, annulant dans l’œuf tout profit. La prostitution de rue ou en appartement existera toujours, mais de façon marginale et libre.

Alors bien sûr, les honnêtes gens, dont vous faites sans doute partie, considéreront que l’état ne doit pas permettre de telles pratiques, oubliant que non seulement elles existent de fait, mais surtout véhiculent leur lot d’atrocités, souffrances, morts violentes, sans parler des maladies vénériennes et sida. Mais voilà, l’hypocrisie existe, et les crapules aussi : celles mafieuses organisant la traite des filles non consentantes, violées, battues, tuées, mais existe aussi monsieur et madame tout le monde, refusant les vraies et moins mauvaises solutions, au nom de l’ordre moral, permettant de fait tous ces viols, violences, meurtres.

Les prostituées apportent un réel service à la société, à tous ces hommes victimes de leurs hormones puissantes, nécessitant de baiser, à défaut de faire l’amour dans l’amour. Combien de viols et meurtres ces putains ont-elles pu éviter !

Alors l’hypocrisie continue jusque dans les tribunaux, lois, services de police et organisation de la répression. L’albanais moyen touche 75 € par mois ; une fille ramène dix fois plus par soirée ; les rares fois où un « protecteur » est arrêté, il ne s’agit que d’un clampin ; les filles ont peur et refusent de témoigner contre lui ; les enquêtes sont longues et difficiles, les filles sont promenées de pays en pays pour interdire tout suivi policier ; quand un macro est arrêté, il subit une peine de deux ans de prison pour proxénétisme aggravé.

Pas de quoi l’empêcher très vite de recommencer, en devant travailler dans des conditions misérables dans son pays ; en prison française, il améliorera sa connaissance de la langue française, avec des conditions de vie correctes, eu égard à celles qu’il aurait en liberté dans son pays, affinera ses petits trafics futurs par les connaissances qu’il fera en prison et pourra recruter, se refera très vite, dès la sortie ses 800 € par soirée et par fille. Merci l’état français, merci les français et françaises.
Les seules à ne pas être heureuses, ce sont les filles violées, battues, blessées, tuées, et leurs familles et proches.

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