25/02/2007

Les mines antipersonnel, bon reflets de la criminalité humaine

133 pays ont apposé leur signature au bas du traité d'Ottawa de 1996 sur les mines antipersonnel, les engageant à détruire leurs stocks de mines. Chine, États-Unis, Russie et Israël notamment refusèrent de le ratifier, précisément les pays possédant de puissantes armées et la majorité des mines.

À partir du mois de décembre 2001, l'Inde et le Pakistan entreprennent la plus importante campagne de pose de mines depuis de nombreuses années, en plaçant des mines antipersonnel le long de leur frontière commune de 2800 km. Dans le Myanmar, le gouvernement et les troupes rebelles continuent leur utilisation considérable des mines et, au Népal, leur emploi par les rebelles a augmenté alors qu'on décèle des signes d'utilisation par le gouvernement.

En 2002, l'Inde, le Pakistan et les Philippines continuent de déployer des mines. En 2001 et 2002, les factions belligérantes de l'Afghanistan, continuent d'avoir recours aux mines antipersonnel, malgré des opérations de déminage de grande envergure à la fin des années 1990 et l'adhésion de ce pays au Traité sur l'interdiction des mines le 11 septembre 2002.

Parmi les pays qui continuent d'utiliser ou de stocker des mines terrestres antipersonnel, on compte la Chine, le Pakistan, l'Inde, la Corée du Sud, la Corée du Nord, la République de Singapour et le Vietnam. Au nombre des pays qui ont refusé de devenir membres du Traité sur l'interdiction des mines antipersonnel, on compte des pays très touchés par les mines comme le Laos, le Sri Lanka, le Bhoutan, la Mongolie, le Népal, le Timor-Oriental, les États fédérés de Micronésie, la République des Palaos, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Tonga et le Tuvala. En tout, 146 pays ont adhéré au traité et parmi ce nombre 131 l'ont ratifié.

Une conférence sur les bombes à sous-munitions se tint le 23 février 2007. 46 des 49 pays présents concluront d'ici à 2008 un traité international interdisant l'utilisation, la production, le transfert et le stockage des bombes à sous-munitions (dont les mines antipersonnel). France et Grande-Bretagne se sont enfin engagés dans cette voie.

Par contre, les criminels Etats-Unis ont de suite rejeté ce projet. Ils furent imités notamment par Israël, Japon, Pologne et Roumanie. Normal : 98 % des victimes de sous-munitions sont des civils. Les états criminels ne sont sans doute que les dignes représentants de leurs peuples criminels.

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