A chacun sa merde !
La première fois que j’ai entendu cette phrase, j’étais encore bien jeune dans ma tête, croyais à la beauté possible, nécessaire de l’être humain, et j’en fus extrêmement choqué. Depuis, j’ai fait mon chemin dans la vie, et ai certainement incluse cette maxime dans mon comportement personnel. Je n’en suis pas plus fier que cela.
Il est naturel de penser à soi plutôt qu’aux autres, du moins dans une première approche. En temps de guerre sont exaltés les sentiments de bravoure, héroïsme, sacrifice : une médaille contre son sang ou sa vie. Le discours des politiciens est bourré de bonnes paroles mais creuses. Tous nos instincts, à part celui de maternité, disent : moi d’abord. Fort bien. Reste ce qui devrait faire notre humanité.
Alors protégeons nous, protégeons nos proches, puis... pensons un peu aux autres. Penser aux autres, c’est encore en fait penser à soi. Si nous évoluons dans un monde meilleur, plus partageur, nous en profiterons nous aussi. Alors... soyons égoïste : pensons aussi aux autres !
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